Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Message Islam
5 janvier 2016

"Méditations sur la Mort"

 

 السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

بسم الله الرحمن الرحيم

 

"Méditations sur la mort"

de Sheykh ibn Al-Jawzi رحمه الله

Edition La Maktaba

Prix conseillé : 8 €

122 pages

meditations-sur-la-mort

 

Que de bons rappels et de grandes leçons divisés en 5 chapitres :

Chap I - Importance de la raison et des textes et nécessité de s'y conformer

Chap II - Concordance de la raison et des textes sur l'inéluctable soumission aux épreuves dans le bas-monde

Chap III - Malheur frappant un être cher de la famille

Chap IV - Le malheur qui touche l'homme dans sa propre personne

Chap V - Exemples de gens ayant fait preuve de fermeté devant la mort

En voici quelques extraits :

"Si la vie d'ici-bas n'était pas un séjour d'épreuves, les maladies et les troubles n'y auraient pas sévi, les prophètes et les vertueux n'auraient pas vécu dans la gêne et sous l'oppression. Mais il se trouve que les épreuves les poursuivaient partout sans jamais leur laisser un moment de répit. [...] Mohammed صلى الله عليه و سلم a vécu pauvre et a enduré la calomnie visant son épouse ainsi que le massacre des êtres qu'il aimait. Si ce bas-monde était crée pour le plaisir, le croyant en aurait eu le plus gros lot. [...]. Maintenant qu'il est établi que ce monde est un séjour d'épreuves, de captivité et de malheurs, il ne conviendrait pas qu'on s'afflige du malheur."

"[...] chaque damné souffrira sa peine isolément à tel point qu'il croira qu'il ne reste plus que lui en enfer."

"L'homme raisonnable doit savoir, par ailleurs, que les épreuves sont des hôtes qu'on doit recevoir avec l'hospitalité de la patience. Les sages disent : Le raisonnable agit au premier jour du malheur comme agirait le sot au cinquième jour."

"En fait, on se doit d'être satisfait du destin même si le coeur éprouve de la répulsion pour ce qui a été décrété."

"Al-Hassan dit : L'homme pourrait avoir la rémission de tous ses péchés en vertu d'une nuit de fièvre."

"Saches que l'homme qui veille aux commandements de Dieu, quand il se trouve en bonne santé, Dieu veillera sur lui quand il se trouvera en difficulté."

"Les salafs détestaient se plaindre auprès des gens. En même si on y trouve un soulagement, se plaindre reste néanmoins un signe de faiblesse et de bassesse. Au contraire, faire preuve de patience en s'abstenant de faire état de ces malheurs est un signe de force et d'honneur. De plus, informer les gens de ses malheurs, c'est divulguer un secret qu'Allah nous a confié. Et en se plaignant, l'homme réjouit ses ennemis et fait de la peine à ses amis."

"Il dit dans un autre hadith : "De tous ses états, Iblis n'est pas plus acharné contre l'homme que lorsque celui-ci agonise. Il dit alors à ses affidés : Accablez-le, car s'il vous échappe aujourd'hui, vous ne l'attraperez plus jamais". Il se peut que le diable penne le dessus sur l'homme et le fasse dévier de sa foi."

"Quant à la foi, ta foi est sujette aux secousses. La moindre chose l'ébranle. C'est un des principes majeurs qui régit la foi de l'homme. Et celui qui médite ce point et le comprend sera préservé des vicissitudes et de la tristesse."

"Abu Mouslim rapporte : j'allai voir Abu Al-Dardâ' qui rendait l'âme. Il disait : tout homme devrait oeuvrer pour cette mort-ci ; tout homme devrait oeuvrer pour ce jour-ci ; tout homme devrait oeuvrer pour cette heure-ci"

"Ubayda ibn Hassan dit : Lors de son agonie, Umar ibn Abd el Aziz dit : "Sortez et laissez moi seul. Que personne ne reste". Quand ils furent sortis, ils s'assirent devant la porte d'où ils entendirent dire : Bienvenue à ces visages, qui ne sont ceux des humains ni des djinns.[...]".

"Ibn Idris moribond, sa fille le pleurait alors il la consola en disant : Ne pleure pas. J'ai terminé la récitation du Coran dans cette maison 4 000 fois".

"A l'imminence de sa mort, Abu Bakr ibn Ayyâch dit à sa soeur qui le pleurait : Ne pleure donc pas. Vois-tu ce coin de la maison ?! Ton frère y a récité le Coran entier 18 000 fois".

"Abdullah, le fils de Ahmad ibn Hanbal rapporte : A l'agonie de mon père, je m'étais assis auprès de lui [...]. Il s'évanouissait sous l'emprise des affres de la mort, puis revenait à lui même, ouvrait le yeux et disait en faisant signe de la main : "Non, pas encore". Cela se produisit deux fois. A la troisième, je lui dis :
- Ô père, qu'es-tu en train de prononcer en ce moment ? Tu t'évanouis au point où nous croyons que tu as rendu l'âme. Ensuite, tu reviens à toi même pour dire : Non. Pas encore.
- Ne sais-tu pas, cher enfant, de quoi s'agit-il ?
- Non
- Le diable, maudit soit-il, est debout auprès de moi en train de se mordre les doigts en me disant : Ô Ahmad, tu as réussi à m'échapper" ; Et moi de lui répliquer : Non. Pas encore. Ce sera vrai qu'une fois que je serai mort".

Au sujet de Abou Bakk ibn Habib (469-530 H) : "Lors de son agonie, ses disciples lui demandèrent : Fais nous des recommandations.
- Je vous recommande trois choses, leur répondit-il, la dévotion à Allah, à Lui la Puissance et la Majesté, d'être conscient de Sa présence dans la retraite et surtout prenez garde de cette mort-ci. Car j'ai vécu 61 ans, mais alors, comme si je n'avais pas vu ce monde"

 

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité