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Le Message Islam

12 décembre 2014

Dire amin et lever les mains lors du sermon du vendredi

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Question :

Est-ce que le fait de dire « amin » suite aux invocations prononcées par l’Imam après le sermon (khutbah) du vendredi relève des innovations ?

 

Réponse : 

Ceci ne fait pas partie des innovations. Le fait de dire « amin » après les invocations de l’imam lorsqu’il se met à en faire est recommandé. Cependant ceci ne doit pas être effectué en groupe et à haute-voix mais plutôt chacun dit « amin » seul et à voix-basse pour ne pas gêner ceux qui sont autour de nous ou élever la voix.Donc, chacun dit « amin » aux invocations de l’imam discrètement (sirân) et seul indépendamment des autres.

 

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Question : 

Quelle est la règle religieuse quant au fait de lever les mains alors que l’imam fait son sermon du vendredi ?

 

Réponse : 

Lever les mains alors que l’imam fait son sermon du vendredi n’est pas légiféré. Les compagnons ont même désapprouvé ‘Ali Bachir Ibn Maruan au moment ou il leva les mains pendant le sermon du vendredi. Ceci n’est pas légiféré à l’exception de l’invocation de la demande de pluie car il a été rapporté de façon authentique que le prophète صلى الله عليه و سلم avait levé les mains en demandant à Allah qu’Il fasse descendre la pluie pendant le sermon du vendredi. Les gens présents firent de même. Et il ne convient pas de lever les mains au moment des invocations pendant le sermon du vendredi en dehors de ce cas-là.

 

Source : Fatawa arkân al-islâm, Question 322 & 323, Page 392 et 393.

Auteur : Sheikh Al-’Uthaimîne رحمه الله

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12 décembre 2014

L’interdiction de parler pendant le sermon du vendredi

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

La plupart des savants ont pour avis qu’il est obligatoire de se taire et qu’il est interdit de parler pendant le sermon, même si c’est pour ordonner le bien ou interdire le blâmable et ce, qu’il entende le sermon ou non.

Abdoullah ibn Amr رضي الله عنه rapporte que le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

« Il y a trois catégories de personnes qui assistent (à la prière) du vendredi :

- Le premier y assiste mais parle lors du sermon

- Le second invoque Allah, et si Allah veut, ses invocations seront exaucées. Dans le cas contraire, elles ne le seront pas.

- Et le troisième vient écouter en silence le sermon, ne passe pas entre les gens (musulmans) et ne nuit à personne, Allah lui pardonnera ses fautes jusqu’au vendredi prochain et trois jours de plus »

C’est pour cela, qu’Allah عز و جل a dit :

{Quiconque viendra avec le bien aura dix fois autant} s 6 v 160

Rapporté par Ahmad et Abu Dawoud

 

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Abu Hourayra رضي الله عنه rapporte que le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

« Si tu demandes à ton compagnon de se taire pendant le sermon tu vendredi, tu as mal agit » rapporté par Al Boukhary, Mouslim, At-Tirmidhi et Abu Dawud

 

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At-Tirmidhi rapporte de Ahmad et Ishaq qu’il est permis de rendre le salut et de dire à celui qui a éternué : « Qu’Allah te fasse Miséricorde » pendant le sermon

 

Extrait du livre Les règles du vendredi de Sheykh El-Albani رحمه الله  

12 décembre 2014

Les signes de la prophétie dans les arbres et les rochers

 

 بسم الله الرحمن الرحيم

 

Parmi les témoignages les plus impressionnants de l’authenticité du Prophète Mohammad صلى الله عليه و سلم, on cite de nombreux exemples où la nature elle même se plie à sa volonté et certifie de sa mission prophétique. En voici quelques-uns :

D’après At-Tirmidhî et Ad-dârimî et Al-Hâkim, `Ali Ibn Abî Tâlib رضي الله عنه dit :

 « J’avais l’habitude d’accompagner le Prophète صلى الله عليه و سلم partout où il allait à la Mecque. Un jour, nous partîmes dans l’une des régions de la Mecque et chaque fois que nous passions près d’un arbre ou d’un rocher, ils saluaient le Prophète disant : « Que le salut soit sur toi, Prophète de Dieu. »

  

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Le Prophète صلى الله عليه و سلم avait pour habitude de s’appuyer sur un tronc de palmier pendant qu’il faisait le sermon du vendredi à la mosquée de Médine. Un jour, on lui proposa de lui construire un Minbar [une chaire] où il se tiendrait pour faire le sermon. Le Prophète صلى الله عليه و سلم accepta. Quand la chaire fut installée et que le vendredi vint, le Prophète صلى الله عليه و سلم monta sur la chaire et c’est alors que le tronc de palmier émit un gémissement de douleur pour sa séparation du Prophète صلى الله عليه و سلم. Le Prophète صلى الله عليه و سلم accourut vers lui et passa la main sur le tronc qui se calma. Ce miracle est véhiculé par une pléthore de témoins parmi les compagnons du Prophète صلى الله عليه و سلم. A titre d’exemple on cite : ‘Ubayy Ibn Ka`b, Jâbir Ibn `Abdillâh, Anas Ibn Mâlik, `Abdullâh Ibn `Omar Ibn Al-Khattâb, `Abdullâh Ibn `Abbâs, Sahl Ibn Sa`d, Abu Sa`îd Al-Khudri, Burâ’idah Ibn Al-Hasib Al-Aslamî, Om Salamah, et Al-Mottalib Ibn Abi Wadâ`ah As-Sahmî.

 

D’après An-Nasâ’î dans son livre As-Sunan Al-Kubrâ, d’après Sahl Ibn Sa`d رضي الله عنه : 

« Les gens se mirent à pleurer quand ils entendirent le tronc gémir jusqu’à ce que le Prophète l’eut consolé en passant sa main dessus. Le Prophète dit : « Par Celui qui possède mon âme, si je ne l’avais pas consolé, il aurait continué ainsi jusqu’au jour du Jugement Dernier. »

 

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D’après Al-Bayhaqî, Al-Bazzâr, et Ad-Dârimî, Ibn `Umar رضي الله عنه dit :

« Pendant que nous étions avec le Prophète صلى الله عليه و سلم lors d’un voyage, un bédouin s’approcha de lui. Le Prophète صلى الله عليه و سلم lui demanda : « Où vas-tu ? » « Chez moi », répondit le bédouin. « Veux-tu que je te montre le Bien ? », demanda le Prophète صلى الله عليه و سلم. Le bédouin dit :  » Oui ». Le Prophète صلى الله عليه و سلم dit :  » Que tu témoignes qu’il n’y a nulle autre divinité que Dieu et que Muhammad est le serviteur de Dieu et son Prophète. » Le bédouin demanda : « Qui peut attester de ce que tu dis ? » Le Prophète صلى الله عليه و سلم dit : » Cet arbre là » et montra un arbre au fond de la vallée. Alors, l’arbre fendit la terre avec ses racines et accourut vers le Prophète صلى الله عليه و سلم et s’arrêta devant lui. Le Prophète صلى الله عليه و سلم lui demanda trois fois de témoigner qu’il était bel et bien le Prophète de Dieu. L’arbre s’exécuta et retourna à sa place. Le bédouin avant de rentrer chez lui dit au Prophète صلى الله عليه و سلم : « Si les gens de mon clan m’obéissent, je te les amènerai et sinon je viendrai vivre à tes côtés. »

  

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D’après Al-Bukhârî, Muslim, Al-Bazzâr, At-Tabarânî et Abû Ya`lâ, Jâbir Ibn `Abdillâh et `Abdullâh Ibn Mas`ûd رضي الله عنه dirent :

 

« Il y avait 360 idoles autour de la Ka`ba fixées dans les rochers avec du plomb. Le jour où le Prophète صلى الله عليه و سلم conquit la Mecque, il alla à la Ka`ba. Sans toucher les idoles, il pointa chacune d’entre elles et dit : « La Vérité (l’Islam) est venue et l’erreur a disparu. Car l’erreur est destinée à disparaître. » (Coran 17:81). Chaque fois que le Prophète صلى الله عليه و سلم pointa une idole avec son barreau, elle s’écroulait. »

12 décembre 2014

Le remède Coranique

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Abû ‘Abd Allah رحمه الله a dit:

« les maladies du coeur dans leur totalité sont soit des maladies dues aux ambiguïtés, soit des maladies dues aux passions, or le Coran est le remède des deux.

Il comporte les arguments explicites et les preuves irréfutables qui permettent de distinguer le vrai du faux et de dissiper ainsi les maladies dues aux ambiguïtés qui corrompent le savoir acquis (par le serviteur), sa conception et sa faculté de perception, de sorte qu’il voit les choses différemment de ce qu’elles sont en réalité

Quant à sa guérison des maladies dues aux passions, c’est en raison de ce qu’il comporte comme sagesses, exhortations inspirant le désir (de la rétribution de Dieu) et la crainte ( de Son châtiment) et appelant à renoncer aux jouissances de ce bas monde et à aspirer à l’au-delà, et comme paraboles et narrations riches en leçons et éclairs de clairvoyance. »

source: « exhortations » 
auteur: Ibn Al Qayyim al jawziyya رحمه الله 
« al fawâ’id » p64
note: « Abû ‘Abd Allah » fait référence à l’auteur

12 décembre 2014

Azara’îl ou l’Ange de la Mort ?

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Question :

 Qu’en est-il du nom ‘Azarâ-îl pour l’ange de la mort ?

 

Réponse :

 « L’Ange de Mort » [Malak ul-Mawt] est bien connu par le nom ‘Azarâ’îl, mais cela n’est pas correct, car cela provient plutôt des contes [sources] juifs.
Donc nous ne devrions pas croire en ce nom, et nous devrions appeler celui qui est nommé par la mort « l’Ange de Mort » comme Allah عز و جل l’a nommé dans ce verset :

{ Dis : « L’Ange de la mort [Malak ul-Mawt] qui est chargé de vous, vous fera mourir. Ensuite, vous serez ramenés vers Votre Seigneur } Sourate al-Sajdah 32 /v-11

 

Madjmu’ Fatâwa de Ibn ‘Uthaymîne رحمه الله , vol-3 p.161

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12 décembre 2014

Les 3 types de tawhid / partie 1 : tawhid ar rouboubiya

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

 C’est le fait de reconnaître les œuvres spécifiques au Seigneur (tel le fait de donner la vie, la mort, la subsistance…). Reconnaître Allah comme Seigneur c’est lui reconnaître : 

 

Les 3 types de tawhid / partie 1 : tawhid ar rouboubiya dans A- L'ISLAM puce La création :  Effectivement Allah est Le seul Créateur. Allah a dit:

 

« Y a t-il un créateur en dehors d’Allah qui subvient à vos besoin de par la terre et les cieux, il n’y a de vraie divinité que lui »  S35 V3

 

Allah a donc créé l’humanité ainsi que les œuvres de ceux-ci :

  

« Et Allah vous  a créé ainsi que ce que vous faites»  S37 V96 

 

puce dans A- L'ISLAM la royauté :  Allah est également Le seul à détenir la royauté :

 

« Pureté à Celui que détient la royauté et Il est capable de toute chose »  S67 V1

 

Donc Celui qui détient la royauté  par excellence est Allah.

 

puce La gérance :  Allah est Le Seul à gérer la création :

 

  « N’est ce pas que c’est à Lui qu’appartient le royaume et la gérance»  S7 V54

 

Cette partie-là du Tawhid n’est reniée par personne, pas même les associateurs du temps du Prophète صلى الله عليه و سلم. Sauf une minorité comme les athés, les philosophes, … Allah a dit :

 

« Dis : Qui vous accorde de la nourriture du ciel et de la terre qui détient l’ouïe et la vue et qui fait sortir le vivant du mort et fait sortir le mort du vivant et qui administre tout ? Ils diront Allah, dis alors : Ne Le craignez-vous donc pas ?»  S10 V31

 

« Et si tu leur demandes qui les a créé ? Ils diront : Allah»  S43 V87

 

« Si tu leur demandes qui a créé les cieux et la terre et assujetti le soleil et la lune ? Ils diront très certainement Allah, comment se fait-il qu’ensuite ils se détournent ?»  S29 V61 

 

Donc les gens à qui Allah s’adresse sont considérés comme des associateurs même s’ils ont cru au Tawhid dans la Seigneurie, car ces gens-là ont adoré d’autres divinités avec Allah en prétendant qu’ils le faisaient pour se rapprocher d’Allah. Et Allah a dit :

  

« ..Tandis que ceux qui prennent des alliés en dehors de Lui disent : Nous ne les adorons que pour qu’ils nous rapprochent d’Allah d’avantage… » S39 V3 

 

On voit clairement à travers ce verset que les associateurs du temps du Prophète صلى الله عليه و سلم croyaient en Allah, en Son existence et en Sa seigneurie puisque pour eux c’était la plus grande des divinités et les autres divinités leurs servaient à se rapprocher d’Allah. Mais Allah dit à la fin du même verset :

 

 « …En vérité Allah jugera parmi eux sur ceux en quoi ils divergent, Allah ne guide pas celui qui est menteur et mécréant »  S39 V3 

 

Allah démontre ainsi que la prétention de se rapprocher d’Allah en adorant autre que Lui n’est que mensonge tout comme Il nous montre que ce genre d’actes est de la mécréance (c’est à dire le fait d’effectuer des sacrifices ou des vœux ou des invocations ou de demander secours… à un autre qu’Allah même si l’intention est de se rapprocher d’Allah). Certes il faut connaître cette partie du Tawhid, pourtant cela ne suffit pas à mettre l’individu à l’abri de la mécréance car le sens du Tawhid est bien plus profond et plus pointilleux. Allah a dit :

 

 « Et la plupart d’entre eux ne croient en Allah qu’en Lui donnant des associés »  S12 V106     

 

C’est à dire que beaucoup croient en la Seigneurie d’Allah tout en adorant autre que Lui.   

 

Références :
L’adoration de ibn Taymiya ; Madarij es Salikin de ibn el Qayim ; Tafsir de Qourtoubi et de Sa’di .
Majmou’ fatawa et Explication de Loum’at el I’tiqad du cheikh Mouhammed ben saleh el ‘Outhaymin ;

12 décembre 2014

Les 3 types de tawhid / partie 2 : tawhid al Oulouhiya

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

C’est le fait de vouer tout acte d’adoration à Allah, en toute exclusivité ! Et ceci en n’adorant aucune divinité avec Allah ni en essayant de se rapprocher d’un autre qu’Allah par une chose qu’Allah Seul mérite c’est à dire : l’adoration. L’adoration telle que la définit ibn Taymiya رحمه الله est :  

« Un terme qui englobe tout ce qu’Allah aime et agrée comme œuvre apparente ou cachée »

 

Allah a dit :

Les 3 types de tawhid / partie 2 : tawhid al Oulouhiya dans A- L'ISLAM la_ila20

 « Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent » S51 V56

 

Ainsi le but de notre création n’est autre que l’adoration d’Allah c’est à dire la mise en pratique du Tawhid. Allah dans le Coran interpelle ceux qui reconnaissent Sa seigneurie en disant :

la_ila21 dans A- L'ISLAM

 « ..Tel est Allah  votre Seigneur, ne réfléchissez-vous donc pas ? »  S10 V3 

 

En effet quiconque reconnaît qu’Allah est L’Unique Créateur, Celui qui donne et reprend la vie, qui subvient aux besoins de chacun, qui répond aux invocations… est contradictoire lorsqu’il adore un autre qu’Allah. Ainsi Allah prend comme argument contre ces gens-là le fait qu’ils admettent Allah comme Seigneur.  

 

Références :
L’adoration de ibn Taymiya ; Madarij es Salikin de ibn el Qayim ; Tafsir de Qourtoubi et de Sa’di .
Majmou’ fatawa et Explication de Loum’at el I’tiqad du cheikh Mouhammed ben saleh el ‘Outhaymin

12 décembre 2014

Les 3 types de tawhid / partie 3 : tawhid al Asma wa Sifat

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Allah dans le Coran s’est attribué des noms et des attributs (caractères), tout comme le Prophète صلى الله عليه و سلم dans sa Sounnah a attribué à Allah des noms et des caractères, que nous nous devons d’accepter. 

 

Quelques règles concernant les Noms d’Allah :  

 

 Tous les noms d’Allah sont parfaits : C’est pourquoi nous devons invoquer Allah par ces noms-là :

« Et à Allah appartiennent les plus beaux noms alors invoquez-Le par ces noms-là»  S7 V180 

Et les noms d’Allah sont parfaits puisque chacun d’entre eux désignent un caractère qui est lui aussi au summum de la perfection.   
Par exemple : Allah a pour noms : Le Savant ,ceci implique comme caractère : la science parfaite qui n’a jamais été précédée d’une ignorance quelconque ni n’est sujette a un oublie quelconque.

  

« Dis : Sa science est chez Allah dans un livre. Allah ne s’égare pas et n’oublie pas»  S20 V52 

Tout comme la science d’Allah englobe  toute chose de manière générale, et de manière détaillée. Allah a dit :

 

« Il sait ce qu’il y a dans les cieux et dans la terre et il sait ce que vous cachez et ce que vous laissez apparaître et Allah sait ce que renferment les poitrines»  S64 V4 

 

Les noms d’Allah sont indénombrables : En effet le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :    

« Ô Allah ! Je te demande par tous les noms qui t’appartiennent et par lesquels Tu t’es nommé, ou que Tu as révélé dans Ton livre ou que Tu as appris à l’une de Tes créatures ou que Tu as gardé caché dans la science de l’inconnue… » Rapporté par Ahmad et ibn Hiban

Quant au Hadith suivant : « Allah a 99 noms, 100 moins un, celui qui les connaît entrera au paradis »

Ce Hadith ne prouve en rien qu’Allah a uniquement 99 noms, simplement celui qui connaît ceux-là, c’est à dire les 99, entrera au paradis (NDT : En ayant appliqué ce que ceux-là entraînent évidemment). Certains savants ont relevé 81 noms d’Allah dans le Coran et 18 dans la Sounnah.  

 

Les noms d’Allah sont ceux qui sont cités dans le Coran et la Sounnah  et en aucun cas on ne peut appeler Allah par un autre nom, car notre esprit ne peut concevoir ce qu’Allah mérite réellement comme nom, donc nous devons nous en tenir à ceux qui sont déjà mentionnés.  

 

Quelques règles concernant les Caractères d’Allah 

Les caractères d’Allah sont tous parfaits, sans aucune faille. Allah a dit :

« C’est à ceux qui ne croient pas en l’au-delà  que revient le mauvais qualificatif, tandis qu’à Allah Seul est le qualificatif suprême et c’est Lui le Tout Puissant et le Sage »  S16 V60

  

« Gloire à ton Seigneur, le Seigneur de la puissance. Il est au-dessus de ce qu’ils décrivent et paix sur les messagers et louange à Allah Seigneur de l’univers» S37 V180 à 182 

 

Les caractères d’Allah sont plus nombreux que les noms d’Allah, car chaque nom d’Allah entraîne un caractère.     

Par exemple : Le Très Miséricordieux (ar-Rahim) entraîne comme caractère la Miséricorde.     
Or chaque caractère d’Allah n’entraîne pas forcement un nom :     
En effet lorsque l’on admet qu’Allah parle et que par conséquent la parole fait partie de ses caractères, et bien nous ne pourrons pas pour autant appeler Allah : le parleur ! !     
Ou encore quand Allah a dit :

 

« Et que ton Seigneur viendra ainsi que les anges rang par rang»  S89 V22.  

 

Dans ce verset Allah nous informe bel et bien d’un de Ses caractères qui est le fait de venir (au jour de la résurrection), Mais en aucun cas nous ne pourrons appeler Allah : le veneur    
Il en va de même pour beaucoup d’autres caractères cités dans le Coran et la Sounnah. Après avoir reconnu les caractères d’Allah il faut prendre garde à ne pas faire de commentaire ou de comparaison entre les caractères d’Allah et ceux des créatures.  Allah a dit :

 

 « Rien ne Lui ressemble et Il est l’Audiant le Clairvoyant»  S42 V11

 

« et nul n’est égal à Lui»  S112 V4 

 

De la même façon, après avoir admis qu’Allah s’est élevé sur le trône, il faut comprendre qu’en rien ce caractère n’est comparable à ceux des créatures. Mais les caractères d’Allah Lui sont propres et spécifiques et en rien nous ne pourrons commenter ces caractères. Allah a dit :

 

 « Il connaît ce qui est devant eux et derrière eux alors qu’eux même ne LE cernent pas de leur science»  S20 V110 

 

Attitude des Pieux Prédécesseurs vis à vis des Caractères d’Allah   

 

Lorsque l’imam Malik fut interrogé de la sorte :
« Allah s’est élevé sur le trône, comment s’est-Il élevé ? ». Il se mit alors à transpirer et répondit :
« l’Istiwa est connu, et le comment n’est pas accessible à la raison, et le fait d’y croire est une obligation, et le fait d’en poser des questions est une innovation » 

 

Ainsi ce que l’imam Malik a jugé comme innovation, c’est le fait de s’interroger sur le comment, car le fait de demander ce qu’est l’Istiwa, n’est pas interdit bien au contraire. L’imam Malik a dit : « Le comment est inaccessible à la raison » mais il n’a pas dit qu’il n’existait pas, car il existe forcément un comment aux caractères d’Allah, seulement Seul Allah  le connaît.  

Ainsi  l’imam es Sabouni (décédé en 449 de l’hégire) a dit :
« La croyance des Salafs implique le fait de reconnaître tous les caractères cités dans le Coran ou dans les Hadiths du Prophète  ,donc tous les caractères mentionnés tel que la vue, l’ouïe, les yeux, le visage, la science, la force, la capacité, la fierté, la volonté, la parole, la satisfaction, la joie […..] les Salafs donc croient en tout cela et les acceptent tels qu’ils sont sans pour autant les comparer aux caractères des créatures » ; il dit également : « ..et que Seul Allah connaît leur interprétation (Ta-wil) »

 

Allah a dit :

« Les gens qui ont dans leur cœur un penchant pour l’égarement suivent les versets a équivoque, voulant par cela la tentation et voulant les interpréter, alors que nul, hormis Allah, n’en connaît l’interprétation»  S3 V7

Allah a décrit ici le comportement de certaines personnes face à Ses caractères.  Puis Allah a décrit la bonne attitude à avoir :

 

 « Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : Nous y croyons, tout est de la part de notre Seigneur, mais seuls les doués d’intelligence s’en rappellent»  S3 V7 

 

Allah a dit également pour fermer la porte à tout sujet d’interprétation de Ses Caractères :

 

 « Rien ne lui ressemble et Il est l’Audiant, Le Clairvoyant»  S42 V11 

 

Ech-Chafi’i a dit : « Je crois en Allah et en ce qui provient de la part d’Allah et comme le veut Allah (c’est à dire je comprends ce qu’Allah a révélé dans le sens où Allah veut qu’il soit comprit) ; Et je crois au messager d’Allah et en ce qui provient du Messager d’Allah et dans le sens voulu par le Messager d’Allah ». 

Makhoul et Zouhri furent interrogés sur l’explication de certains Hadiths ayants attraits aux caractères d’Allah et ils répondirent : « Faites-les passer (ou transmettez-les) comme ils sont venus (c’est à dire tel qu’ils sont, sans rien y ajouter et sans rien omettre) ».

 

Références :
L’adoration de ibn Taymiya ; Madarij es Salikin de ibn el Qayim ; Tafsir de Qourtoubi et de Sa’di .
Majmou’ fatawa et Explication de Loum’at el I’tiqad du cheikh Mouhammed ben saleh el ‘Outhaymin

12 décembre 2014

Les causes qui invalident le jeûne

 

SHeikh Sâlih Ibn Fawzân Ibn ‘Abdullâh al-Fawzân رحمه الله

 

 بسم الله الرحمن الرحيم

 

Concernant ce qui invalide le jeûne, il est obligatoire pour le musulman de savoir tout ce qui invalide le jeûne afin qu’il prenne garde à cela.

Parmi ces choses, il y a :

 

gifs puces bullets Le rapport intime :

 

Toutes les fois que la personne pendant qu’elle jeûne, a des rapports sexuels, son jeûne s’invalide. Elle se doit de compenser ce jour où elle a eu des rapports sexuels, en plus de payer une dette [Kafârah], qui est de libérer un esclave. Si elle ne peut pas trouver d’esclave [à libérer] et bien ce sera les fonds [l'argent] équivalents à cela, et si elle ne trouve pas d’esclave où n’a pas l’argent pour cette compensation, et bien elle doit jeûner deux mois consécutifs. Si elle ne peut pas jeûner deux mois consécutifs dû à une raison islamiquement acceptable, elle doit nourrir 60 personnes nécessiteuses, qui sera pour chacune d’entre elles la moitié d’un Sa’a de la nourriture du pays que les gens ont l’habitude de manger.

 

gifs puces bullets Excrétion de sperme en raison des baisers, du toucher avec désir, de la masturbation ou regarder ce qui éveille le désir :

 

Dans ces cas, le jeûne s’invalide et il se doit de compenser ce jour sans payer de dette [expiatoire], car la dette expiatoire [kafârah] n’est que spécifique à la relation intime. Mais celui qui pendant le sommeil à une excrétion de sperme, il n’y a pas de mal pour lui et son jeûne reste valide. Car cela s’est fait contre son gré, mais il doit tout de même faire ses grandes ablutions [Ghousl] pour cet état impur dans lequel il se retrouve.

 

gifs puces bullets Manger et boire intentionnellement :

 

Cela sur la base de la parole d’Allah عز و جل qui dit :

« Mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l’aube du fil noir de la nuit. Puis accomplissez le jeûne jusqu’à la nuit. » [2/187]

Quant à celui qui mange et boit par oublie, cela n’affecte pas son jeûne sur la base du hadîth qui dit :

« Quiconque oublie pendant qu’il jeûne et mange ou boit, qu’il poursuive son jeûne. En réalité, c’est Allah qui lui a donné à manger et à boire. » [Rapporté par al-Bukhârî]

Et dans ce qui rompt le jeûne, il y a l’eau et autres substances qui passent par la gorge ou par l’intermédiaire du nez, et cela se nomme « as-Sou’oût ». De même, pour ce qui est de l’injection alimentaire faite directement dans les veines, ou de la transfusion sanguine tout en étant en état de jeûne. Tout cela invalide le jeûne, car cela constitue une nutrition pour le corps. En ce qui concerne l’injection non alimentaire, il est préférable pour le jeûneur de l’éviter, ceci afin de protéger son jeûne. Le prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

« Laisse ce qui te pose un doute pour ce qui ne te pose aucun doute. » Et qu’il retarde cela jusqu’à la nuit [c.à.d, à l'heure du repas]. [Rapporté par Ibn Khuzaymah, an-Nassâ-î, al-Hâkîm qui disent qu'il est authentique, Ahmad et at-Tirmidhî qui disent que c'est un hadîth bon et authentique]

 

gifs puces bullets Extraire le sang par l’intermédiaire de la « Hidjâmah » ou le fait d’ouvrir une veine ou de donner du sang pour des raisons médicales :

 

Tout cela invalide le jeûne. Pour ce qui est de donner un petit échantillon de sang pour des examens, en cela il n’y a pas de mal pour le jeûne. De même, cela est valable pour l’écoulement involontaire de sang résultant d’une purge, d’un dommage lié au nez ou à une dent qui a été retirée. Toutes ces choses n’affectent pas le jeûne.

 

gifs puces bullets Le vomissement volontaire :

 

Qui est le fait de vomir volontairement de la nourriture ou de la boisson par la bouche, invalide le jeûne. Cependant, le vomissement provoqué de manière involontaire n’affecte pas le jeûne du jeûneur. Ceci est basé sur ce qui a été rapporté du Prophète صلى الله عليه و سلم qui dit :

« Celui qui a été gagné par le vomissement alors qu’il faisait le jeûne, il ne doit pas le rattraper et celui qui l’a provoqué, il doit le rattraper. »

Le sens voulu dans : « gagné par le vomissement » est ce qui est fait de manière involontaire. Et le sens de : « celui qui l’a provoqué » est ce qui est fait de manière volontaire. La personne doit éviter pendant son état de jeûne l’utilisation du « Kohol » et des médicaments pour les yeux à l’aide de gouttes ou autre que cela, afin de préserver son jeûne. La personne ne doit pas non plus exagérer dans l’inhalation de l’eau pour les ablutions, car il est tout à fait possible que l’eau passe par la gorge et entre dans l’estomac. Le prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

« Aspirez (pendant les ablutions) l’eau (convenablement) sauf si vous êtes en état de jeûne ». [Rapporté par an-Nassâ-î, at-Tirmidhî qui dit que c'est un hadîth bon et authentique, Ibn Mâdja, Ibn Hibbân, al-Hâkim disent que sa chaîne de transmission est authentique, et authentifié par al-Hâfidh Ibn Hadjar]

L’utilisation du « Siwâk » [bâtonnet pour les dents] n’affecte pas le jeûne, cela est plutôt recommandé, pendant le jeûne comme en dehors du jeûne tout au long de la journée, du début à la fin.

Son jeûne n’est pas affecté lorsque de la poussière ou même une mouche entre dans sa gorge.

Il est obligatoire pour la personne qui jeûne de s’abstenir de mentir, de médire et de porter de faux serments, quand même une personne vient l’injurier, elle doit répondre : « je jeûne ». Certes, certaines personnes trouvent facile le fait de s’abstenir de manger et de boire, mais il leur est difficile d’abandonner cela [ces méfaits] car ce type de propos et de faits blâmables sont devenu pour elles une habitude. C’est la raison pour laquelle certains des anciens pieux prédécesseurs [as-Salaf] ont dit : « Le plus simple des jeûnes est l’abandon de la nourriture et de la boisson. » De ce fait, il est obligatoire pour le musulman de faire preuve de piété et de craindre Allah en se rendant compte de la grandeur de Son Seigneur, tout en sachant qu’Il voit toutes choses de nous en toutes situations, et que rien ne demeure caché pour Lui. De la sorte, il se doit de protéger son jeûne contre tout ce qui invalide ou diminue la récompense afin que son jeûne soit authentique [accepté par Allah].

Le jeûneur [as-Sâ-îm] se doit de s’occuper dans le rappel d’Allâh, dans la lecture du Qor’ân et dans l’augmentation des prières surérogatoires [an-Nawâfil]. Lorsque les anciens pieux jeûnaient, ils s’asseyaient dans la Mosquée et disaient : « Nous protégeons notre jeûne et nous ne médisons personne. » Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

« Celui qui n’abandonne pas les faux propos et les actes qui en découlent, Allah na pas besoin de son abstention de manger et de boire. » [Rapporté par al-Bukhârî]

Car le rapprochement auprès d’Allah n’est complet qu’avec le délaissement de nos désirs et passions, plutôt, c’est en délaissant ce qu’Allah a interdit en toute circonstance comme mensonges, oppression et ce qui y ressemble. Dans un récit de Abû Hurayrah رضي الله عنه, il est dit : « Le jeûne est accepté en tant qu’acte d’adoration à condition qu’aucun musulman n’ait été calomnié ou ait subit du tort. » [Cité par Ibn al-Djawzî dans « al-‘Illal » - Hadîth faisant l'objet de divergence quant à son authentification.] Et il est rapporté d’après Anas رضي الله عنه, qui a dit : « Celui qui jeûne tout en calomniant les gens, mange de leurs chairs. »[Rapporté par Abî Chaybah - Hadîth faisant l'objet de divergence quant à son authentification] Le jeûneur délaisse des choses qui sont acceptables dans des situations autres que le jeûne. Et ce qui constitue la première des portes est qu’il délaisse les choses qui lui sont interdites en toutes circonstances, et il est au nombre des jeûneurs véridiques.

Kitâb « Al-Moulakhas al-Fiqihî » de SHeikh Sâlih al-Fawzân حفظه الله, vol-1 p.288-291

 

12 décembre 2014

Les 6 jours du mois de Shawwal

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Question à SHeikh Ibn Bâz  رحمه الله :

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Qu’en est-il de la récompense du jeûne des six jours de Chawwâl ? Et qu’en est-il si une personne ne jeûne pas ces jours, alors que le mois [de Chawwâl] est passé ?

 

Réponse :

Le Jeûne des six jours de Chawwâl n’est pas un jeûne obligatoire [fardh], selon les dires du Prophète صلى الله عليه و سلم :

 

« Quiconque jeûne le mois de Ramadhân, puis le fait suivre des six jours du mois de Chawwâl ; son jeûne est considéré comme étant un jeûne continu. » Rapporté par l’Imâm Muslim dans son Sahîh.
Le hadîth cité [plus haut] prouve qu’il n’y a pas de mal à ce que le jeûne soit accompli de manière continue ou de manière discontinue.

Seulement, il est recommandé de les jeûner rapidement, selon les paroles صلى الله عليه و سلم :

 

« [...] Et je me suis hâté vers Toi, Seigneur, afin que Tu sois satisfait » [Coran, 20/84]


Et il y a des preuves Coraniques et des ahadîth [traditions] prophétiques qui prouvent les bienfaits dans la concurrence, et l’empressement à bien faire.
Il n’est pas obligatoire d’accomplir le jeûne des six jours du mois de Chawwâl de manière continue, seulement cela est meilleur, selon les dires du Prophète صلى الله عليه و سلم : « L’oeuvre la plus aimée par Allâh, c’est celle pratiquée avec régularité, minime soit-elle. »
Et il n’est pas prescrit de compenser les six jours de mois de Chawwâl, une fois ce mois passé la Sounnah n’a plus lieu d’être, que la raison pour laquelle [cette Sounnah] n’a pas été accomplie soit valable ou pas.

Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn Bâz رحمه الله, vol-15 p.388-389

 

barres séparateurs/Halloween

 

Question à SHeikh al-Imâm Muhammad Ibn Sâlih al-‘Uthaymîne رحمه الله :

 

Qu’est-ce qui est le meilleur à faire pour le jeûne des six jours du mois de Chawwâl ?

 

Réponse :

 

Ce qui est le meilleur [al-Afdhal] pour les six jours de Chawwâl, c’est de les jeûner juste après le jour de « al-‘Aîd » [fête de fin Ramadhân] et qu’ils soient continus, comme cela a été souligné par les gens de science [Ahl al-‘Ilm].
Et c’est cela qui est transmis dans la vérification du suivi mentionné dans le Hadîth : « puis le fait suivre. » [Rapporté par al-Bukhârî et Muslim]
Car faire de la sorte est comme s’empresser de vouloir faire le bien qui est incité par les textes [du Qor'ân et de la Sounnah], avec sollicitation et félicité pour celui qui agit ainsi.
Et cela montre également l’énergie qui fait partie de la perfection de l’adorateur.

Certes, il ne faut pas que la personne laisse passer ces occasions qui permettent de faire le bien, car la personne ne sait pas ce qu’il en est de sa situation au dernier moment [de sa vie] et en fin de compte.
La personne doit se comporter de cette façon – je veux dire s’empresser d’agir et de saisir l’occasion dans toutes ses affaires pour adopter la bonne conduite lorsque s’éclaircit pour elle ce qui semble le plus juste à faire.

Madjmu ‘ Fatâwa Ibn ‘Uthaymîne رحمه الله, vol-20 p.20-21

 

barres séparateurs/Halloween

 

Question à SHeikh al-Imâm Muhammad Ibn Sâlih al-‘Uthaymîne رحمه الله :

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Lorsque qu’une femme doit [rattraper] des jours de Ramadhân, est-ce qu’il lui est permis de donner priorité au jeûne des six jours de Chawwâl sur ce qu’elle doit, ou doit-elle accorder priorité aux jours dus sur le jeûne des six jours de Chawwâl ?

 

Réponse :

 

Quand une femme doit encore [rattraper] des jours de Ramadhân, alors elle ne doit pas jeûner les six jours de Chawwâl si ce n’est après rendu ce qu’elle doit [comme jour de jeûne], car le prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

 

« Quiconque jeûne le mois de Ramadhân, puis le fait suivre des six jours du mois de Chawwâl… » [Rapporté par al-Bukhârî]

Celui qui a encore des jours à compenser du mois de Ramadhân n’a pas jeûné le Ramadhân [en entier], ainsi la personne n’atteindra pas la récompense du jeûne des six jours de Chawwâl si ce n’est après qu’elle ait fini de compenser les jours qu’elle doit.

Et si les jours manqués de jeûne englobent l’ensemble [du mois] de Chawwâl, comme par exemple une femme qui a accouché et a eu ses saignements, et qui n’a donc pas pu jeûner un jour de Ramadhân : ainsi elle entame la compensation de son jeûne pendant le mois de Chawwâl, et elle ne le finit pas avant l’entrée du mois de Dhul al-Qa’dah, elle doit alors jeûner les six jours, et elle aura la récompense de celle qui a jeûné au mois de Chawwâl, parce qu’elle l’a retardé pour une raison valable, ainsi elle aura la récompense

Madjmu’ Fatâwa Ibn ‘Uthaymîne رحمه الله, Vol-20 p.19

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