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Le Message Islam
9 mars 2021

"Les Premières Femmes de l'Islam"

 

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

"Les Premières Femmes de l'Islam"

de Abou Oussama & Malika Dif

Editions Tawhid

Prix conseillé : 16 €

255 pages

les-premieres-femmes-de-l-islam

RAPPEL : si je partage avec vous des extraits des livres incheAllah, c'est pour vous aider à faire le meilleur choix lorsque vous souhaitez acheter un livre. En effet, nombreux sont celles et ceux qui n'habitent pas près de grandes librairies et qui doivent acheter leurs livres sur le web. Malheureusement, lorsque nous achetons des livres sur Internet, bien souvent, nous n'avons accès qu'à la photo du livre et à la 4e de couv. En partageant quelques extraits, j'espère vous aider à faire les choix les plus judicieux. Par ailleurs, le nombre de pages que j'indique est le nombre de pages "à lire", c'est-à-dire sans la table des matières située à la fin ou la liste des livres parus chez le même éditeur. Enfin, je vous invite à vous prêter et vous offrir des livres entre vous. Qu'Allah nous accorde l'accès à la science utile et nous préserve de l'ostentation. Amine. 

********************************

Dans la continuité des Premiers Hommes de l'Islam, j'ai lu ce livre. Un peu déçue qu'il soit si rapide à lire !! J'aurai aimé avoir autant de détails que dans le livre concernant les hommes. Ceci étant, cela est compréhensible, car les femmes sont souvent plus discrètes que les hommes et ont moins fait parler d'elles, même si elles méritaient qu'on en fasse leurs éloges ! Ce livre comporte 51 histoires, quand celui sur les compagnons en compte 72 ! El hamdoulilleh.

Le livre est divisé en trois parties :

  1. Les épouses du Prophète صلى الله عليه و سلم
  2. La famille du Prophète صلى الله عليه و سلم
  3. Les mecquoises
  4. Les médinoises

C'est un livre très intéressant à lire, qui complète le premier tome. J'ai sélectionné quelques extraits. Je vous invite à lire ce livre pour découvrir le reste des histoires...

En voici quelques extraits :

Khadîja bint Khuwaylid 

"Elle fut pour le Prophète صلى الله عليه و سلم un soutien sans pareil à la fois sur les plans psychologique et matériel, subissant les souffrances qui leur furent imposées sans jamais faiblir. Il n'y a que la force de la foi pour permettre aux humains de supporter autant de souffrances."

Sawda bint Zama'a ibn Qays

"Nous savons qu'elle était d'agréable compagnie. Elle était gaie, elle aimait plaisanter et elle faisait souvent rire le Prophète صلى الله عليه و سلم."

Aïcha bint Abî Bakr

"Elle égaya la maison du Prophète صلى الله عليه و سلم par sa jeunesse et sa gaieté. Elle était vive et d'une grande intelligence. On nous rapporte que lorsqu'elle entendait quelque chose de la bouche de son époux qu'elle ne comprenait pas, elle revenait à la charge jusqu'à ce qu'elle l'eût bien comprise."

"On nous rapporte qu'elle participa à l'édification d'une université à Médine, telle qu'il n'en existait nulle part ailleurs, et les étudiants qui y avaient étudié étaient à leur tour considérés comme des savants."

Zaynab bint Khuzayma

"On nous rapporte qu'elle était paisible, de compagnie agréable et qu'elle aimait venir en aide à qui avait besoin. Elle continua d'ailleurs ses actes de générosité et son surnom de "Mère des pauvres" lui est resté."

Um Salama bin Umaya

"Certainement Oum Salama jouissait d'une position favorable auprès de l'Envoyé de Dieu صلى الله عليه و سلم, avec Khadija et Aïcha. Elles étaient les seules des épouses en présence desquelles se manifestait la Révélation, ce qui était un grand privilège." Muslim

Zaynab bint Jahsh

"Ibn Sad a écrit dans ses Tabaqât : "Zaynab n'a laissé ni dinar, ni dirham. Elle donnait en aumône tout ce qu'elle pouvait. Sa demeure était un abri pour les pauvres." On nous a rapporté qu'elle tannait des peaux et qu'elle cousait et vendait ensuite les objets qu'elle avait fabriqués avec le cuir ainsi obtenu, afin de distribuer l'argent aux pauvres." (voir Safwat As-Salwa de Ibn Al-Jawzî)

Um Kalthûm bint Muhammad صلى الله عليه و سلم

"Le couple (avec Uthmân ibn Affân) vécut heureux, bien qu'ils n'eurent pas d'enfants. Um Kalthûm fut choyée par son époux, réputé pour sa grande noblesse et sa générosité. Très riche, dès sa conversion, il mit ses biens à la disposition des musulmans, équipant notamment toute une armée."

Fatima Zahra bint Muhammad صلى الله عليه و سلم

"Fatima, à l'instar de son époux Ali, menait une vie ascétique, multipliant les actes de dévotion et jeûnant beaucoup. On nous rapporte qu'un jour, alors qu'ils allaient rompre le jeûne, un homme se présenta à leur porte dans l'espoir d'obtenir quelque nourriture. Ils lui donnèrent à manger et se contentèrent de pain et d'eau. Le lendemain, un autre homme tout aussi démuni que le premier, leur fit la même requête, et ils lui donnèrent également leur repas, se contentant encore de pain et d'eau !"

Khawla bint Hakîm (Um Sharîk)

"Il faut rappeler que Uthman (ibn Madh'un - son époux) n'avait jamais bu de vin, même au temps de la période pré-islamique : "Je ne boirai pas une boisson qui me ferait perdre la raison et qui donnerait à plus inférieur à moi l'occasion de se moquer de moi."

Shifâ bint Abdallah

"Elle était lettrée et composait des poèmes. Le Prophète صلى الله عليه و سلم la chargea d'enseigner la lecture et l'écriture aux Mères des croyants, en particulier à Hafsa, fille de Umar Ibn el-Khattâb. Elle fut la première femme enseignante."

 

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

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3 mars 2021

"Les compagnons du Prophète صلى الله عليه و سلم"

 

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

"Les compagnons du Prophète صلى الله عليه و سلم"

Les Premiers Hommes de l'Islam

de Messaoud Abou Oussama

Editions Tawhid

Prix conseillé : 20 €

441 pages

 

les compagnons du prophète

 

RAPPEL : si je partage avec vous des extraits des livres incheAllah, c'est pour vous aider à faire le meilleur choix lorsque vous souhaitez acheter un livre. En effet, nombreux sont celles et ceux qui n'habitent pas près de grandes librairies et qui doivent acheter leurs livres sur le web. Malheureusement, lorsque nous achetons des livres sur Internet, bien souvent, nous n'avons accès qu'à la photo du livre et à la 4e de couv. En partageant quelques extraits, j'espère vous aider à faire les choix les plus judicieux. Par ailleurs, le nombre de pages que j'indique est le nombre de pages "à lire", c'est-à-dire sans la table des matières située à la fin ou la liste des livres parus chez le même éditeur. Enfin, je vous invite à vous prêter et vous offrir des livres entre vous. Qu'Allah nous accorde l'accès à la science utile et nous préserve de l'ostentation. Amine. 

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MecheAllah, ce livre est une véritable pépite... Je n'ai pas beaucoup de passages à vous partager, car ce sont de grandes et belles histoires qu'il est difficile de couper, pour en retirer des extraits. Quoi qu'il en soit, vous y découvrirez les histoires de 72 hommes, 72 compagnons incroyables qui ont cotoyé notre Bien-Aimé Prophète صلى الله عليه و سلم.

Je vous conseille fortement sa lecture.

En voici quelques extraits :

"Dans un hadith rapporté par ibn Asâkir, on demanda à Abû Bakr pourquoi il s'était toujours abstenu de boire de l'alcool. Il répondit "Parce que je voulais préserver mon honneur et protéger ma réputation ; car celui qui s'adonne à l'alcool ne fait attention ni à son honneur, ni à sa dignité !"
Lorsque le Prophète صلى الله عليه و سلم entendit ses propos, il dit "Abû Bakr a dit vrai ! Abû Bakr a dit vrai !"

"Les hommes prédestinés, notamment les prophètes ont cette particularité qu'ils attirent leurs semblables comme l'aimant attire l'acier. Leur aura spirituelle est telle qu'elle irradie autour d'eux en touchant ceux qui sont les plus prédisposés à recevoir les faveurs divines. Abû Bakr était de ceux-là. La grâce divine l'avait choisi pour assister le dernier Messager dans sa mission."

"Au sein de son foyer , Umar (ibn Al-Khattâb) était d'une tendresse extraordinaire. C'était un très bon père de famille plein de compassion pour ses enfants. Il avait l'habitude de dire "J'aime que l'homme soit avec les siens tel un enfant, mais dès que l'on a besoin de lui, qu'il soit un homme !"

"Umar (ibn Al-Khattâb) savait que la justice au sens large du terme était à la base de la stabilité et de la prospérité des sociétés. C'est pour cela qu'il donna à celle-ci toute son importance. La volonté de justice de Umar était effective et transparaissait dans tous ses actes."

"Il (Umar ibn Al-Khattâb) avait une grande crainte de Dieu. Sa piété et sa vertu étaient ses traits de caractère les plus en vue. Sa foi et son amour de Dieu transparaissaient dans chacun de ses actes. Il disait avec émotion et sincérité "Si mon Seigneur disait au Jour de la Résurrection, toutes les créatures entreront au Paradis sauf une, je craindrai que ça soit moi !"

"Il (Alî ibn Abî Tâlib) avait donc 30 ans de moins que l'Envoyé de Dieu. Il était le benjamin de 4 enfants de Abû Tâlib. Son prénom, choisi par sa mère, était Haydar qui signifie le lion mais son père le changea en Ali. Il garda toutefois ce surnom en raison de son courage légendaire."

Alî ibn Abî Tâlib a dit : "Accorder autant d'importance à ce bas-monde malgré tout ce que l'on voit, c'est de l'ignorance ! N'agir que partiellement en faveur du bien, alors que l'on sait la récompense assurée, c'est de la négligence. De même, placer sa confiance en quelqu'un sans l'avoir éprouvé auparavant, c'est de la faiblesse."

"Ce compagnon de la première heure (Abû Ubayda Al-Jarrâh) ne connaissait jamais le repos. S'il n'était pas en adoration de nuit et de jour, s'il n'était pas au service de ses administrés, il était en campagne pour d'autres conquêtes de l'islam."

"[...] un de ses amis (à Abdallah ibn Umar) lui apporta un récipient rempli d'un liquide utilisé comme médicament. Notre pieu compagnon lui demanda à quoi pouvait bien servir un tel remède. Ce à quoi son ami lui répondit qu'il servait à bien digérer. Abdallah ibn Umar lui dit alors "Bien digérer ? Je n'ai pas mangé à satiété depuis 40 ans..."

"... Abû Sufyân ibn Al-Hârith était agonisant. À ses proches qui pleuraient, il dit "Ne me pleurez pas car, par Dieu, depuis ma conversion à l'Islam, je n'ai commis aucun péché."

À son fils qui lui demandait pourquoi il pleurait, son père Hakîm ibn Hâzam répondit :
"Je pleure pour plusieurs raisons, ô mon fils ! D'abord ma tardive conversion à l'Islam qui m'a fait rater beaucoup de bonnes actions et que je ne pourrai plus rattraper pour tout l'or du monde. Ensuite, après que Dieu m'ait épargné à Badr et à Uhud, j'ai décidé de ne plus soutenir Quraysh contre le Messager de Dieu صلى الله عليه و سلم, mais j'ai fini par leur venir en aide malgré moi. Enfin, à chaque fois que j'étais attiré par l'islam, je voyais les anciens et les dignitaires de Quraysh attachés à leur croyance païenne et je me conformait à leur exemple. C'est le mimétisme aveugle vis-à-vis de nos parents qui nous a égaré. Et comment veux-tu que je ne pleure pas, ô mon fils ?"

 

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

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