بسم الله الرحمن الرحيم
Concernant les femmes , Iblîs leur a réservé un panel de ses ruses. D‘ailleurs , je leur ai consacré un livre traitant exclusivement du domaine féminin à tous les niveaux du rituel , ou autre. Rien n’empêche ici de survoler brièvement quelques-uns des artifices qui ont pour objet de les séduire. Entre autre , si celles-ci se purifie de ses menstrues au Zénith, elle se décide de faire la grande Ablution dans l’après midi pour effectuer seulement ‘Asr (prière de l’après midi) bien qu’ayant échappé à sa connaissance , le Zhur (prière du Zénith) lui incombe.
Certaines vont même jusqu’à retarder la douche deux jours durant en arguant devoir laver leurs habits, et aller au hammam ; Il est possible qu’en ayant perdu la grande ablution au milieu de la nuit , elles ne se donnent point la peine de se laver avant le lever du jour. Sans compter qu’au bain, elle ne prend pas le soin non plus de se couvrir d une serviette sous prétexte qu’à part l ‘élite, personne ne peut y pénétrer. Elles sont capables de pousser l’argument, en en revendiquant juste la présence de leurs mères et sœurs ou encore la voisine, qui sont des femmes comme elles , Alors devant qui se couvrir ?.
Tout ceci n ‘a pas lieu d’être ! Il n’est pas permis de reporter la grande ablution sans excuse valable. Il est strictement interdit et défendu pour une femme de voir chez une autre femme les partant allant du nombril aux genoux *, même si elle devait être sa mère ou sa fille, sauf dans le cas où la fille est en bas âge. Une fois atteint les sept ans ; elle doit non seulement se couvrir mais ne peut avoir accès à la nudité de personne .
*Selon l’une des tendances de l’école hanbalite à laquelle est affilié l’auteur , sinon en règle générale, il ne lui est pas permis de ne se laisser paraître devant quiconque , si ce n ‘est son mari,uniquement dans sa tenue de maison , uniquement en abrégé, devant les personnes ayant droit de la voir ainsi !(N du T)
Parfois, la femme prie assise alors qu’elle est en mesure de le faire debout, rendant sa prière vaine . Elle peut très bien mettre en avant ne pouvoir faire autrement en raison de son vêtement souillé de l’urine de son nourrisson alors qu’ elle est capable de le laver . Si elle avait une sortie à faire, elle ne manquerait surtout pas de se préparer pour l’occasion ; malheureusement, elle ne porte pas autant d’intérêt pour le rite ? Ni celle-ci est renseignée sur les obligations rituelles ni elle ne cherche à en savoir plus en posant éventuellement des questions. Il est même susceptible pour la femme libre de découvrir certaines causes venant annuler sa prière, sans en tenir compte.
La femme peut être peu soucieuse aussi de ne pas se faire avorter. C’était sans savoir qu’en faisant tomber son fœtus ayant reçu le souffle de la vie , elle se rendait coupable d’avoir attenté à la vie d’un être humain, en la réduisant au néant. Elle peut ne pas être scrupuleuse aussi quand il s’agit d’expier sa faute après avoir commis ce geste ; il lui incombe de se repentir , de verser une compensation à ses héritiers, autrement dit le prix d un esclave mâle ou femelle dont la valeur équivaut à la moitié du dixième de la Diya(prix du sang) du père ou du dixième de la mère , la mère étant exempt de ce partage . Ensuite , elle doit affranchir un esclave. A défaut d’en avoir , elle doit se conformer à jeûner deux mois consécutifs.
Il est possible également que la femme rende à son mari la vie difficile en lui vociférant par exemple des propos indécent tels que : « C’est le père de mes enfants , il n’y a pas de cela entre nous . » Elle se permet de sortir sans son autorisation en alléguant qu’elle n’est pas sorti pour faire du mal certes, mais c’est sans savoir que le fait de l’avoir fait sans en aviser son conjoint est déjà un mal. En outre , elle s’expose dehors aux tentations.
Certaines sont des habituées des cimetières , et se déclare en deuil pour une personne autre que son époux . Or , il est authentifié selon le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم : « Il n‘est pas permis pour une femme croyant en Allah et en Son Messager de se mettre en deuil, pour un défunt autre que son mari ; Quatre mois et dix jours » [al-Boukhari et Mouslim]
Pour certaines , si leurs époux les invitent aux lits, elles se permettent de refuser en pensant que cette dissension est sans conséquence, alors que sa réaction est formellement interdite conformément au propos Prophétique rapporté par Abou Hourayra où le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم proclame : « Si un homme invite sa femme à sa couche et qu’elle refuse, elle passe le reste de la nuit , son mari en colère contre elle , se faisant maudire par les anges jusqu’au matin. » [al-Boukhari et Mouslim]
Elle est susceptible aussi de gaspiller à outrance l’argent de son mari . Pourtant , rien ne doit sortir de la maison sans l’en avoir avisé et avoir obtenu son consentement au préalable.. Il lui est possible de donner son argent pour se faire sonder le sort avec les cailloux , ou encore se faire faire de la sorcellerie (jaune d œufs, nœud de langue) ; tout cela étant strictement interdit. Elle se permet aussi de faire percer les oreilles aux enfants , quoique interdit.
Pour son aubaine, elle peut prendre la bonne initiative d‘assister aux différents sermons. Au demeurant , elle se revêt d‘un haillon qu‘elle reçoit des mains du doyen soufi en personne sans oublier de la lui serrer pour entrer dans le cercle des filles de la chair, où elle s’initie aux périple les plus insolites.
Mais nous devons hélas, mettre un frein aux rênes du savoir pour conclure et se contenter de cette esquisse , sinon la question prendrait des lignes et risquerait de nous transporter au delà des limites que requiert un tel ouvrage. Si nous devions étaler plus , bâtir et orner nos arguments contre les individus auxquels nous avons pris l‘initiative de réfuter ici, en s’inspirant de Propos Prophétiques et d’annales , cela prendrait plusieurs volumes . En évoquant peu d’exemples, nous en mettons en lumière beaucoup d’autres. Nous nous sommes contentés de citer les pires des œuvres et les plus grotesques , de ces instigateurs abusés en s’inspirant de leur propres récits , sans s’étendre dans l’argumentation tant la chose est évidente .
Qu’Allah , nous prémunisse de l’erreur , et nous garantisse les œuvres pies et les paroles par Sa Grâce et Sa Bonté.
extrait de Talbîs Iblîs de Ibn al Jawzi رحمه الله (deuxième édition) Sabil (pages 612 à 615)