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Le Message Islam
1 décembre 2014

Le rêve qui fit couler les larmes de Cheikh al-Albany رحمه الله

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

On rapporte de l’Imam du Hadith, le Cheikh Mouhammad Naçiroudine al-Albany رحمه الله ce récit :


« Une sœur d’Algérie appela le Cheikh et dit: « O Cheikh ! J’ai une bonne nouvelle.  » 

Le Cheikh répondit : « Qu’Allah vous bénisse par de bonne nouvelles « .

Elle a dit:  » Une des sœurs a fait un rêve, et je voudrait vous le raconter ».

Le Cheikh dit :  » J’espère qu’elle a vu (quelque chose) de bon « .

Elle dit:  » O Cheikh ! Est-ce que lorsque quelqu’un vient et vous raconte un rêve il faut dire :  » j’espère que vous avez vu (quelque chose) de bon et (si tout va bien) c’est bon « ? Est ce que ceci est confirmé dans la Sounnah ? « 

Le Cheikh a répondu:  » Non. Ceci n’est pas confirmé, cependant, il n’y a aucun mal a employer cette expression de temps en temps « .

Elle a dit :  » Cette sœur s’est vue sur un balcon qui donnait sur un chemin. Et sur ce chemin elle a vu le Messager صلى الله عليه و سلم par sa description (connue). Puis elle m’a vu debout devant le Messagerصلى الله عليه و سلم et a vu le Messager صلى الله عليه و سلم me sourire, et je lui souriait aussi.

Puis je l’ai appelée, et lui ai dit :  » Descends. Descend avec nous. « 

Ainsi quand elle est descendue elle m’a demandée:  » Qui regardes-tu ? « 

Et je lui ai dit:  » Regardes donc vers celui que je regarde « ,

et elle a vu le Messager صلى الله عليه و سلم, puis le Messager صلى الله عليه و سلم a souri et il a avancé sur ce chemin.

Nous avons alors marché ensemble le long de ce (même) chemin (la sœur et moi) et tandis que nous marchions nous avons vu un Cheikh sur ce (même) chemin, et nous lui avons adressé nos salutations, nous avons dit:  » as-Salâmou ‘alaykoum « , et il nous a répondu:  » wa ‘alaykoumous-Salâm wa Rahmatou-llâh wa Barakâtouh. »

Alors ce Cheikh nous a demandé:  » Avez-vous vu le Messager صلى الله عليه و سلم ? «  

Nous avons dit:  » Oui, nous l’avons vu. « 

Puis cette sœur m’a demandée:  » Qui est ce Cheikh? « 

Et je lui ai dit :  » C’est le Cheikh al Albany.  » » [ fin du rêve ]

La sœur qui avait appelé le Cheikh, dit alors :  » Je demande à Allah de faire que ceci soit une bonne nouvelle pour vous O Cheikh, et je souhaitai vous en informer, O Cheikh, j’espère vraiment que ce soient une bonne nouvelle, incha-Allah, que vous êtes sur la voie de la Sounnah, incha-Allah Ta’ala. Alors que dites-vous O Cheikh? « 

Ici, le Cheikh n’a rien répondu, mais plutôt les larmes ont commencées à couler (sur son visage) et il a pleuré abondement. Ensuite il a demandé aux frères qui étaient en sa présence, de partir.

  

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1 décembre 2014

Biographie de Ibnu l-Qayyim رحمه الله

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Il est l’Imam, le gardien des hadiths , le Savant du tafsir (exégèse coranique), de l’ousoul (fondements de la jurisprudence et de la loi) et du Fiqh (jurisprudence), Abu ‘Abdullah Shamsud-Din Muhammad Ibn Abi Bakr – plus connu sous le nom de Ibn Qayyim al-Jawziyyah (ou Ibnul-Qayyim).

 

 

Sa naissance et son éducation

 

 

Il est né au sein d’une famille noble et savante, le septième jour de Safar en 691H (1291) dans le village de Zar’, près de Damas en Syrie. Dès son plus jeune âge il s’est mis à acquérir le savoir des sciences islamiques des savants de son époque. Décrivant sa soif de connaissance, al-Hafidh Ibn Rajab a dit dans Dhayl Tabaqatul-Hanabilah (4/449) :  » Il avait un amour intense pour le savoir et les livres, les publications et les écrits. » De même, Ibn Kathir a dit dans al-Bidayah wan-Nihayah (14/235) : « Il acquit de ces livres ce que d’autres n’ont pu acquérir, et il développa une grande compréhension des livres des Salafs (Pieux Prédecesseurs) et des khalafs (venus après les Salafs). »

 

 

Ses professeurs et shaikhs

 

 

On trouve parmi eux Shihab an-Nablusi et Qadi Taqiyud-Din Ibn Sulayman, chez lesquels il a étudié la science du hadith ; Shaikh Safiyyud-Din al-Hindi et Shaikh Isma’il Ibn Muhammad al-Harani, chez qui il a étudié le fiqh et l’usul ; et aussi son père, chez lequel il appris les fara’id (lois de l’héritage). Cependant, le plus notable de ses Shaikhs était Shaikhul-Islam Ibn Taymiyyah, il l’a accompagné et a étudié avec lui pendant 16 ans. Al-Hafidh Ibn Kathir a dit dans al-Bidayah wan-Nihayah (14/234) : « Il a atteint un haut niveau dans plusieurs domaines du savoir, particulièrement dans le savoir du tafsir, du hadith et de l’usul. Lorsque Shaikh Taqiyyud-Din Ibn Taymiyyah est retourné d’Egypte en 712H, il est resté avec le shaikh jusqu’à sa mort ; ayant appris une grande part de savoir de lui en plus de la science qu’il s’était occupé d’acquérir. Il est donc devenu un Savant unique dans plusieurs domaines du savoir. »

 

 

Son comportement et son adoration

 

 

Plusieurs de ses étudiants et contemporains ont témoigné de son excellent caractère et de son comportement dans l’adoration. Al-Hafidh Ibn Rajab a dit à son sujet dans Dhayl Tabaqatul-Hanabilah (4/450) : « Il رحمه الله était constant dans l’adoration et dans le tahajjud (prière de nuit), atteignant les limites en allongeant sa Prière et sa dévotion. Il était constamment en état de dhikr (rappel d’Allah) et éprouvait un amour intense envers Allah. Il aimait profondément se tourner vers Allah dans le repentir, en s’humiliant devant Lui avec un grand sens de la modestie et d’impuissance. Il se jetait aux portes de l’obéissance divine et de la servitude. En fait, je n’ai pas vu pareil que lui en ce qui concerne cela. »
Ibn Kathir رحمه الله
 a dit dans al-Bidayah (14/234) : »Il était constant dans l’imploration et l’appel de son Seigneur. Il récitait bien et avait de bonnes manières. Il avait beaucoup d’amour et n’entretenait aucune envie ou méchanceté envers personne, ni il ne cherchait à nuire ou à trouver des défauts aux gens. J’étais un de ceux qui était le plus souvent en sa compagnie et un de ceux qu’il aimait le plus. Je ne connais personne en ce monde aujourd’hui, qui soit meilleur adorateur que lui. Sa prière était souvent très longue, prolongée de rukou’ et soujoud (prosternations). Ses collègues le critiquaient pour cela, mais il n’a jamais répondu (à leurs critiques) et n’a jamais abandonné cette pratique. Qu’Allah le couvre de Sa Miséricorde. »

 

 

Ses étudiants et ses travaux 

 

 

On trouve parmi ses étudiants les plus éminents : Ibn Kathir (mort en 774H-1372), adh-Dhahabi (mort en 748H-1347), Ibn Rajab (mort en 751H-1350) et Ibn ‘Abdul-Hadi (mort en 744H-1343), ainsi que deux de ses fils, Ibrahim et Sharafud-Din ‘Abdullah. L’Imam Ibnul-Qayyim رحمه الله fut l’auteur de plus de soixante travaux. Ses livres et écrits sont caractérisés par ses discours touchants destinés au cœur et à l’âme, ainsi que par leur exactitude, leur précision, la force des arguments et la profondeur de la recherche. Ses écrits incluent : l’Iamul-Muwaqi’in, Turuqul-Hukmiyyah, Ighathatul-Lahfan, Tuhfatul-Mawlud, Ahkam Ahlul-Dhimmah et al-Farousiyyah, tous dans le domaine du fiqh et de l’ousoul. En matière de hadith et de sirah (biographie) on peut trouver : Tahdhib Sunan Abi Dawoud, al-Manarul-MunifZadul-Ma’ad. Dans le domaine de la ‘aquidah (croyances) : Ijtima’ al-Juyyoushul-lslamiyyah, as-Sawa’iqul-Mursalah, Shifa‘ul-’Aleel, Hadyal-Arwah, al-Kafiyatush-Shafiyah et Kitabur-Rooh. Dans le domaine de l’akhlaq (morale) et tazkiyah (purification)  : Madarijus-Salikin (un commentaire de Manazilus-Sa’irin), ad-Da’ wad-Dawa’ : al-Jawabul-Kafi, al-Wabilus-Sayyib, al-Fawa‘id, Risalatut-Taboukiyyah, et ‘Uddatus-Sabirin. D’autres livres comprennent : at-Tibyan fi Aqsamil-Qur‘an, Bada‘i’ul-Fawa‘id, Jala‘ul-Afham et Miftah Darus-Sa’adah. et

 

 

Paroles des savants a son sujet

 

 

Des hommages sur sa compréhension du savoir et sa ferme adhérence à la voie des Salafs ont été donnés par un nombre de Savants  ; avec parmi eux :

gifs puces bullets  Al-Hafidh Ibn Rajab, qui a dit dans Dhayl Tabaqatul-Hanabilah (4/448) : « Il avait une grande connaissance du tafsir et de ousoulud-din (fondements de la Religion), ayant atteint le plus haut degré dans ces deux domaines. De même dans le domaine du hadith, en ce qui concerne la compréhension de leurs sens, leurs subtilités et en déduire des règles. Egalement, en matière de fiqh et ses ousoul (principes), ainsi que la langue arabe. Il a rendu un grand service à ses sciences. Il était aussi bien instruit au sujet du kalam (discours et rhétorique des innovateurs), qu’au sujet des subtilités et des détails que l’on trouve dans les paroles des gens du tasawwuf (soufisme).  »

gifs puces bullets  Al-Haafidh Ibn Hajar, qui a dit à son sujet dans ad-Durarul-Kaaminah (4/21) : « Il possédait aussi bien un esprit courageux qu’un savoir complet et extrêmement étendu. Il avait une profonde connaissance concernant les divergences d’opinions des Savants et concernant les voies des Salafs. » 
Ibn Hajar رحمه الله
  a aussi dit, dans son éloge de ar-Raddul-Waafir (p.68) :  » Et si chaykh ibn taymiyya n’avait aucune vertu sauf son célèbre étudiant, Shaykh Shamsud-Deen Ibnul-Qayyim al-Jawziyyah -l’auteur de plusieurs travaux, dont autant ses opposants que ses partisans ont profité – alors cela serait une indication suffisante de sa (de Ibn Taymiyyah) grande position. »

gifs puces bullets  Ibn Naasir ad-Dimishqee a dit à son sujet dans ar-Raddul-Waafir (p. 68) : « Il a la science des sciences (islamiques), particulièrement la science du tafsir et de l’ousoul. Il a aussi dit : Aboo Bakr Muhammad Ibnul-Muhib a dit, tel qu’il est écrit dans sa lettre : J’ai dis devant notre Shaykh al-Mizzee : Ibnul-Qayyim est-il au même niveau que Ibn Khuzaymah ? Il répondit : Il est à cette époque, ce que Ibn Khuzaymah était à son époque. »

gifs puces bullets  As-Suyootee a dit dans Baghiyyatul-Wi’aat (1/62) : « Ses livres n’avaient pas d’égal et il a fait des efforts et a traversé la voie des grands Imams dans le [domaine du] tafsir, hadith, ousoul (fondements), furou’ (branches) et la langue Arabe. »

gifs puces bullets  Mullaa ‘Alee al-Qaaree, qui a dit dans al-Mirqat (8/251) : « Ce sera clair pour quiconque désire lire l’explication de Manaazilus-Saa‘ireen, qu’ils [i.e. Ibn Taymiyyah et Ibnul-Qayyim] font partie des kibar (les plus grands) de Ahlus-Sunnah wal-Jama’ah, et de al awliya’ de cette Ummah. »

 

 

Sa mort 

 

 

Imaam Ibnul-Qayyim est décédé à l’âge de soixante ans, la 13ème nuit de Rajab, 751H (1350). Qu’Allah le couvre de Sa miséricorde.

30 novembre 2014

Extraits de la biographie de Shaykh Muqbil رحمه الله

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Voici la traduction de quelques passages de la biographie de Shaykh Muqbil رحمه الله, écrit par sa fille Shaykha Umm ‘Abdillah حفظه الله.

(Note du traducteur : Shaykh Muqbil رحمه الله a eu 2 filles, dont Umm ‘Abdillahi qui est reconnue pour sa science, ses ouvrages et ses efforts dans la propagation de la religion d’Allah)

 

Notre père ne nous a jamais négligées, bien qu’il ait toujours été extrêmement occupé.

 Par exemple, son souci principal était de nous faire mémoriser le Quran. Il nous récitait le Quran afin que nous puissions l’apprendre par cœur et il enregistrait sa récitation sur une bande audio pour nous perfectionner dans la récitation.

Une fois, ma sœur apprenait par cœur, elle alla le trouver afin qu’il enregistre sa récitation, il se trouvait alors dans sa maktaba (bibliothèque), elle l’appela il abandonna ses recherches, vint et enregistra sa récitation puis il retourna dans sa maktaba. (il a été mentionné dans la biographie : qu’il se mis sous un arbre, enregistra sa récitation pour sa fille puis il retourna à ses recherches).

 

Quand nous avons commencé à comprendre la récitation il nous acheta à chacune d’entre nous un album de Quran du Shaykh Mahmoud Khaleel Al Housary رحمه الله ainsi qu’un lecteur audio sans radio incorporée afin de nous préserver de l’écoute de la musique.

 

Quand nous sommes devenus plus mûres, il nous acheta un radiocassette, cependant il nous mis sérieusement en garde contre l’écoute de la musique. Par la grâce d’Allah, nous lui avons obéi et nous n’avons jamais écouté de musique et nous détestons la musique.

 

Nul doute que le prophète صلى الله عليه و سلم a dit la vérité quand il dit :

 

« Chaque nouveau-né naît selon la saine nature (fitrah). Ce sont ses parents qui en font un Juif, un Chrétien ou un adepte des Mages. »

(rapporté par Al Bukhari et Muslim d’après Abou Houraira)

 

Il (Shaykh Muqbil رحمه الله) écoutait ce que nous mémorisions et nous lui avons beaucoup lu.

 

Par ailleurs Il nous ordonnait d’apprendre par cœur en utilisant toujours la même copie du Quran, car toujours apprendre du même livre facilite à l’individu sa mémorisation avec exactitude.

 

Qu’Allah répande sur lui Sa large miséricorde.

Il nous enseignait d’une manière enjouée et tel était sa façon de faire durant ses cours.

 

Cette méthodologie permet à l’étudiant de demander des explications sur n’importe quel point qu’il aurait mal compris lors des cours.

 

Nos séances (assises) avec lui étaient remplies de bien, de connaissances et de conseils, de même lors des repas ou de ses appels téléphoniques.

 

Lors de sa maladie par exemple alors que nous étions tous inquiets à son sujet, il a continué à nous interroger et à nous apporter de la joie, wal hamdoulillah.

Alors qu’il était en Arabie, juste avant de voyager en Allemagne (pour se faire soigner), il m’a téléphoné et m’a dit : ‘ Assalâm ‘alaykoum wa rahmatoullahi wa

barakâtouh ‘ et j’ai répondu : ‘ wa ‘alaykoum assalâm wa rahmatoullahi ‘ en oubliant : (wa barakâtouh), il me dit alors pourquoi n’a tu pas répondu par ce qu’il y a de meilleur ?

Il faisait allusion à la parole d’Allah le très Haut : (traduction rapprochée)

 

{Si on vous fait une salutation, saluez d’une façon meilleure; ou bien rendez-la (pareillement). Certes, Allah tient compte de tout.} (Sourate 4 verset 86)

 

Il nous encourageait constamment il n’était pas comme ces pères qui découragent leurs filles et leurs familles, il établit pour nous un niveau d’étude simple afin que nous puissions continuer de progresser et nous préparer à apprendre et acquérir la science bénéfique.

 

Il me disait souvent : j’espère que tu deviendra une faqeeha (une femme savante dans la législation islamique).Qu’Allah fasse que ce souhait devienne réalité.

 

J’ai vu mon père en rêve après sa mort, il se tenait avec Shaykh Al Islâm Ibn

Taymiyyah رحمه الله dans un endroit dont je ne suis pas sure, je crois que c’était la petite

maktaba de dammage (yemen), Shaykh Al Islâm رحمه الله se tenait debout avec sa grande et belle barbe blanche qui recouvrait presque entièrement sa poitrine, mon père se trouvait à ses cotés très beau et très fort également.

 

Je demande à Allah de les placer dans son paradis le plus élevé.

 

Umm ‘Abdillahi Bint Al allâma Moqbel bin hâdi al Wâdi’y

Source : quelques passages de la biographie de Shaykh Moqbel رحمه الله écrit par sa fille Umm ‘Abdillah حفظه الله

 

30 novembre 2014

Quelques anecdotes de la vie de cheikh Ibn Baz رحمه الله

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Voici quelques anecdotes de la vie de cheikh Ibn Baz رحمه الله ancien Mufti d’Arabie Saoudite…

 

Saalih ibn Rashid al Huwaymil rapporte d’une personne de confiance :

 

« …qu’un jour, un pèlerin (du Hajj) qui arrivait de l’Union Soviétique, entra dans la demeure du Shaykh (Ibn Baz) à Mina, et quand il le vit il lui dit :

 

« Etes-vous Shaykh Abd al Aziz Ibn Baz ? »

 

Et le Shaykh répondit de la plus humble des manières :

 

« Oui, je suis Abd al Aziz Ibn Baz. »

 

Le pèlerin lui a alors donné le salem, puis l’a étreint, l’a embrassé sur le front et dit :

 

« Par Allah, j’ai souvent prié Allah de ne me pas faire mourir avant de vous rencontrer. »

 

(Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 12-13)

 

 Quelques anecdotes de la vie de cheikh Ibn Baz (RahimouAllah) dans G- LES SAVANTS tribar7

 

Shaykh Badar ibn Nadir al Mashari raconte :

 

 

« Je me rappelle d’une lettre d’une femme Philippine, qui a été traduite et lue au Shaykh, et dans laquelle elle a écrit :

 

 « J’étais chrétienne et j’ai embrassé l’Islam, et ma famille a également embrassé l’Islam – c’est une bénédiction d’Allah et c’est le résultat de la lecture de votre livre. »

 

 (Après cela,) le Shaykh fut extrêmement ému (par de si bonnes nouvelles) et se mit à pleurer.

 

Mawaaqif madhi’ah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 13

 

 tribar7 dans G- LES SAVANTS

 

 Fahd al Bakran raconte :

 

 « Beaucoup ont raconté que quand quelqu’un voulait partir des réunions du Shaykh pendant la soirée, le Shaykh l’invitait à rester et à se joindre à lui pour le dîner, et il se comportait de la sorte avec tous ses invités. Et si quelqu’un lui présentait des excuses, le Shaykh répondait immédiatement en disant :

 

« Dans ce cas, tu dois vraiment avoir peur d’elle (voulant dire : de ta femme), car si ça n’était pas le cas, tu resterais avec nous pour le dîner ! »

 

Qu’Allah l’inonde de Son immense Miséricorde et le fasse entrer au Paradis. »

 

 Mawaaqif madhi’ah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 13

 

 tribar7

 

Shaykh Muhammad ibn Abd Allah Ibn Baz (le frère du Shaykh) raconte :

 

« Que son frère de sang, Shaykh Abd Al Aziz Ibn Abd Allah Ibn Baz, a toujours maintenu les liens de parenté avec lui et ses parents, depuis sa jeunesse.

 

Il lui rendait régulièrement visite, se renseignait sur sa santé, et l’embrassait sur le front, quand il vivait dans le quartier de Al Badi’ah Al Qadimah, à Riyadh.

 

Et il posait des questions sur mes enfants, et demandait à ses propres enfants de me rendre visite, qu’Allah fasse miséricorde à Abu Abdallah.

 

Depuis sa jeunesse, il a toujours profondément aimé la science et les savants, il était très reconnaissant envers eux, et il demandait toujours à notre mère رحمه الله davantage de nourriture lors du déjeuner et du dîner, pour qu’il puisse l’apporter à ses frères (en Islam) étudiants en science.

 

 Et quand nous étions jeunes, ils lui disaient :

 

« Pourquoi fais-tu toujours cela ? »

 

 Il répondait :

 

« Allah est certes Pourvoyeur et il nous facilitera notre situation en subsistance. »

 

 Mawaaqif madhi’ah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 29

 

 tribar7

 

Dr. Muhammad ibn Sa’d Ash Shuwa’ir raconte :

 

« Quand j’ai été nommé (en charge des) écoles pour filles, j’ai dû aller à Madinah pour une affaire importante. (Une fois là bas), je lui ai rendu visite (au Shaykh Ibn Baz) à l’Université Islamique afin de lui transmettre mes salutations. Il m’a alors donné des conseils, et m’a encouragé à me montrer digne de confiance (concernant ma position) dans l’éducation des petites filles, et de les protéger. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 28

 

 tribar7

 

Shaykh Abd Allah ibn Salih Al Ubaylan raconte :

 

« Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz se démarquait des autres, dans sa manière de conseiller, et de répondre à ceux qui étaient en divergence avec lui.

 

Je lui ai demandé lors d’une conférence :

 

« Beaucoup sont en divergence (avec vous, cependant) ils aiment tous le noble Shaykh Abd Al Aziz Ibn Abd Allah Ibn Baz. Nous voudrions connaître la raison de cela. Quelle est cette bénédiction qu’Allah a donné à Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, qui provoque l’amour pour lui dans tous leurs cœurs ? »

 

Il répondit :

 

« Je ne sais rien en dehors du fait que – et la louange est à Allah -, depuis que j’ai été amené à apprendre la vérité durant ma jeunesse, j’ai invité les gens à elle, et je reste patient sur tout ce qui peut m’arriver dans ce domaine. Et je ne favorise personne, et je n’adule personne. J’expose la vérité et je reste patient sur tout ce qui peut m’arriver. Si elle est acceptée, alors toutes les louanges vont à Allah, et si elle n’est pas acceptée, toutes les louanges vont à Allah. C’est la voie que je me suis tracée, aussi bien verbalement qu’à l’écrit, celui qui l’accepte – l’accepte, et celui qui la rejette- la rejette. Tant que je me fais clairement comprendre, tant que je parle avec science (claire) de ce en quoi je crois (fermement), alors je l’exprime, et quant à ceux qui sont en divergence avec moi, c’est le résultat de leur ijtihad. Allah donne deux récompenses à un mujtahid s’il ne se trompe pas, et une récompense s’il se trompe. Je ne connais donc aucune autre raison – sauf le fait que j’appelle à la vérité selon ma capacité – et la louange est à Allah – et je la propage aussi bien verbalement que par l’action, et je ne fais aucune remontrance, et je ne cause aucun tort non plus. Plutôt, si j’en suis capable, j’invoque Allah pour qu’il lui accorde le succès – c’est ainsi que je procède, aussi bien avec les rois (gouverneurs), qu’avec tous les autres. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 25

 

tribar7

 

Shaykh Abd Al Aziz ibn Muhammad ibn Dawoud raconte :

 

« J’ai marché avec le Shaykh, depuis Jami’ al Imam Turki ibn Abd Allah, jusqu’à sa maison, et il m’a posé des questions au sujet de ma lecture du Qur’an. Je lui ai dit que j’en lisais de temps en temps, mais que je n’avais pas de durée particulière pendant laquelle je le lis tous les jours. Il m’a donc dit de me fixer sur une portion du Qur’an chaque jour, même si elle est petite. Car celui qui se fixe une portion quotidienne finira par compléter sa lecture du Qur’an, mais celui qui ne se fixe pas une portion (quotidienne), mettra du temps à achever sa lecture du Qur’an, et de nombreux mois passeront, pendant lesquels il n’aura pas achevé sa lecture. »

 

Il m’a donc donné un exemple en me disant :

 

« Celui qui lit quotidiennement un juz (partie) complet, aura fini de réciter le Quran en un mois, et celui qui lit quotidiennement deux juz (aura fini le réciter le Qur’an) en 15 jours, et ainsi de suite. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 25

 

 tribar7

 

Dr Muhammad ibn Sa’d Ash Shuway’ir raconte :

 

« Durant le Hajj de 1406 H (1986), le premier groupe officiel de pèlerins arriva en Arabie Saoudite en provenance de la Chine communiste, et parmi eux se trouvaient certains savants qui ont rendu visite à Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz afin de lui transmettre leurs salutations. A la tête de ce groupe se trouvait un très vieil homme qui avait étudié à Al Azhar. Il a conduit ce groupe de savants, qui étaient 7 au total, à saluer Shaykh Ibn Baz. Après avoir salué les gens présents lors de la réunion, le vieil homme se tourna vers moi et me demanda :

 

 « Ou est Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, et quand arrivera-t-il ? »

 

Je lui dis alors :

 

« Le voilà, c’est celui qui vous venez de saluer. »

 

Mais le vieil homme ne me crut pas, et il me dit dans un arabe clair :

 

« Je veux le voir immédiatement. »

 

Je lui dis donc :

 

«Le voilà », en le désignant (Shaykh Ibn Baz) fermement.

 

Il se leva alors et se présenta devant Shaykh Ibn Baz une seconde fois afin de le saluer.

 

Quand j’ai informé le Shaykh de l’âge avancé de ce vieil homme, le Shaykh s’est levé pour l’embrasser. J’ai vu le vieux chinois s’accrocher avec affection à la poitrine du Shaykh, et il pleurait tout en disant :

 

« Louange à Celui qui m’a permis de vous voir ; Nous avons entendu à votre sujet en Chine que vous donniez de l’espoir aux musulmans, que vous étiez leur sauveur, et que vous les souteniez. »

 

Un de ses compagnons dit alors (à Shaykh Ibn Baz) :

 

« Demandez à Allah, O Shaykh, qu’il ôte dix années de ma vie pour les ajouter à la vôtre, pour le bien que vous avez apporté à l’Islam et aux musulmans, tandis que moi, je ne suis qu’un (simple) être humain comme tous les autres parmi les enfants de l’Islam. »

 

Le vieux Chinois se mit alors à pleurer abondamment, se retournant à nouveau pour l’étreindre (Shaykh Ibn Baz), et répétant :

 

« Louange à Celui qui m’a permis de vous voir avant ma mort, car j’ai désiré ardemment cette opportunité toute ma vie. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz – Page 8-9

 

 tribar7

 

On raconte à propos du Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz رحمه الله :

 

Il pleurait à chaque fois qu’il se rappelait de son Shaykh, Muhammad Ibn Ibrahim Ibn Abd Al Latif Aal Ash Shaykh, en même temps qu’il faisait ses éloges. Il a été raconté que Shaykh Ibn Baz disait de lui qu’il ne connaît personne sur la surface de la terre de plus savant que lui, aucun meilleur professeur que lui, et aucune personne étant plus inquiète pour ses élèves que lui. Cela faisait fondre le Shaykh en larmes, et il demandait à Allah de lui faire Miséricorde.

 

Al-Ibriziyyah fi Tis’in al-Baaziyyah – Page 97

 

 tribar7

 

Le fils du Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, Ahmad, raconte :

 

« Le Shaykh appelait ses enfants par le téléphone interne afin de les réveiller pour la prière du Fajr.

 

Et quand il les appelait, il récitait l’invocation (authentique et recommandée) :

 

« الحمد لله الذي أحيانا بعد ما أماتنا و إليه النشور »

 

« Al Hamdu Lillahi alladhi ahyaanaa ba’da maa amaatanaa wa ilayhi an noushour »

 

« Louange à Allah qui nous a fait vivre après nous avoir fait mourir, et la résurrection se fera vers Lui. »

 

… car ils étaient pris par le sommeil, et il répétait cette invocation jusqu’à s’être assurés qu’ils se soient réveillés ! »

 

Al Imaam Ibn Baaz – dourous wa mawaaqif wa ‘ibar – Page 71

 

tribar7

 

Une femme raconte :

 

« Il y a 12 ans, une femme a rêvé pendant (le mois de) Ramadhan, qu’elle entrait au Jannah à travers une immense porte, et elle vit deux palais faits de verre.

 

Les deux palais n’étaient pas complètement construits, (mais) de l’extérieur on pouvait voir ce que contenait l’intérieur. L’intérieur des deux palais était fait d’un sol revêtu de façon luxueuse, qui n’était pas complètement posé, mais qui était entreposé dans un des cotés du palais.

 

Elle dit alors :

 

« Le premier palais était pour Shaykh Ibn Baz, et l’autre pour Shaykh Ibn Uthaymin… »

 

Al Imaam Ibn Baaz – dourous wa mawaaqif wa ‘ibar – Page 97

 

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‘Alî bn ‘Abd-Allâh Ad-Darbî a dit :

 

« Parmi les anecdotes qui m’ont interpellées et m’ont beaucoup marquées, il y a celle-ci : Quatre hommes d’une des organisations de Secours du Royaume [saoudien] ont entrepris d’aller dans la savane africaine afin de distribuer des vivres de la part de cet Etat béni ; le Royaume d’Arabie Saoudite.

 

Après une marche à pied de quatre heures et épuisés par le trajet, ils arrivèrent chez une vieille femme dans une tente, ils la saluèrent et lui donnèrent quelques vivres.

 

Elle dit : « De quel pays, êtes-vous/venez-vous ? »

 

Ils répondirent : « Nous sommes/venons du Royaume d’Arabie Saoudite. »

 

Elle dit : « Transmettez mon salut (salâm) au Chaykh Ibn Bâz ! »

 

Ils dirent : « Qu’Allah te fasse miséricorde, comment [Chaykh] Ibnu Bâz peut-il te connaître en ces lieux éloignés ? ! »

 

Elle dit : « Par Allah ! Tous les mois, il m’envoie mille riyals depuis que je lui ai adressé une lettre lui demandant/sollicitant de l’assistance et de l’aide après Allah عز و جل. » »

 

30 novembre 2014

Entretien avec oum abdullah l’épouse de cheick Al’ Uthaymine رحمه الله

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ses proches et tous ses compagnons et ceux qui les suivent jusqu’au Jour de la Résurrection. Ceci dit:

Ce qui suit est un entretien avec Oumm ‘Abdullah, la femme de notre Sheikh, Muhammad ibn Saleh Al-’Uthaymine رحمه الله. Cette interview a été réalisée par la sœur Maha bint Hussein Ash-Shammari et publiée dans le « Magazine Al-Mutamayyizah, » Riyad, Royaume de l’Arabie Saoudite; Edition No. 45, Ramadhan, 1427.

 

 

Question 1: Y a t-il eu un changement notable dans la motivation du Sheikh رحمه الله, entre sa jeunesse et sa vieillesse, concernant la science, le prêche, et l’adoration?

 

Réponse: Je n’ai noté aucune diminution ni affaiblissement dans la motivation du Sheikh رحمه الله concernant la connaissance, la da’wa, et l’adoration malgré son âge avancé. Bien au contraire, son programme n’arrêtait pas d’accroître avec le temps, de même que son adoration et son prêche, au tel point qu’il ne négligeait pas un moment de son temps dans le rappel d’Allah, dans Son adoration, dans l’enseignement ou l’orientation, durant les moments les plus critiques de sa maladie.

 

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Question 2: Qu’avez vous pu voir de plus étonnant dans la vie du Sheikh رحمه الله ?

 

Réponse: Sa vie, fut un modèle à suivre ! Ce qui fascinait chez lui c’était sa patience et sa motivation dans la quête de la science ainsi que son engagement dans l’enseignement et la diffusion de la science. Aussi, on pouvait déceler chez lui un ascétisme [Az-Zouhd] et une abstinence (wara’) qui pouvait étonner sans doute toute personne ne connaissant pas de près le Sheikh رحمه الله.

 

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Question 3: Comment le Sheikh رحمه الله, se comportait- il avec ses enfants dans leurs vies privées?

 

Réponse: Les rapports qu’il entretenait avec ses fils et filles ont été marqués par deux phases :

La première étant pendant la période de leur enfance : il prenait soin d’eux et veillait à être toujours proche d’eux. Ensuite, il suivait leur scolarité en veillant à l’évolution de leurs niveaux scolaires une fois qu’ils étaient en âge d’aller à l’école. Durant cette phase, il veillait tout particulièrement à les guider, les orienter et leur inculquer certains principes islamiques.

Par exemple, il emmenait parfois les enfants avec lui à la mosquée pour accomplir les prières obligatoires. Il les encourageait à jeûner certains jours de Ramadan sans pour autant que cela leur soit pénible. De plus, il les incitait à mémoriser certaines petites sourates du Coran et il les récompensait pour cela.

La seconde phase, celle de l’adolescence et de la maturité : il était extrêmement ferme quant à l’accomplissement des obligations religieuses, veillant ainsi à bien les éduquer sans hésiter à les réprimander en cas de négligence. Il arrivait à combiner les deux avec indulgence. Dans certains cas, il n’hésitait pas à faire ce qui était nécessaire pour changer ou corriger leurs erreurs afin d’améliorer leurs comportements. En plus de cela, il accordait une confiance totale à ses enfants et leur confiait la gestion de certaines de leurs affaires dans le but de leur apprendre à se débrouiller seul ; de même, il les encourageait continuellement à la droiture et à la préservation des liens de parenté et il les surveillait pour cela.

 

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Question 4: Pourquoi le Sheikh رحمه الله n’utilisait pas de henné pour sa barbe?

 

Réponse: Peut être qu’il n’avait pas le temps de le faire. Je pense l’avoir entendu dire quelque chose comme cela…

 

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Question 5: Quand est ce que Sheikh رحمه الله s’enflait-il de colère, et comment gérait-il la votre ?

 

Réponse: Il s’enflait de colère quand on violait les interdits d’Allah. S’il m’arrivait de me mettre en colère contre l’un des enfants par exemple, il essayait au contraire de me calmer et il sermonnait ensuite celui qui avait commis l’erreur. En général, il était calme et ne s’énervait pas promptement et quand c’était le cas, alors sa colère se dissipait aussitôt. D’ailleurs je l’enviais pour ce bienfait d’Allah عز و جل

 

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Question 6: Comment le Sheikh se réveillait-il de son sommeil ? Dépendait-il du réveil, ou demandait-il à quelqu’un de le réveiller ?

 

Réponse: Il s’en remettait à Allah, ensuite au réveil matin et ensuite à nous. Il se levait habituellement avant la sonnerie du réveil et avant que je ne le réveille.

 

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Question 7: Est ce que le Sheikh رحمه الله sortait avec sa famille pour se promener ?

 

Réponse: Oui, la famille effectuait une sortie hebdomadaire tous les vendredis, après la prière (Al Joumou’a). On se rendait à un emplacement aux étendues sauvages où nous prenions notre repas. Il profitait de ce moment pour partager certaines activités avec les enfants comme la course à pied, la résolution de devinettes et il apportait également un petit fusil pour s’exercer au tir et rivaliser avec ses enfants et ainsi de suite…

 

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Question 8: Comment se déroulait le jeûne du Sheikh رحمه الله pendant l’année

 

Réponse: Le Sheikh a jeûné de façon régulière trois jours de chaque mois, les six jours de Shawal, les dix jours de Dhul-Hijjah, et le jour de ‘Achoura et cela durant toute sa vie.

 

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Question 9: Pour quelle raison le Sheikh ne répondait jamais au téléphone de façon directe lorsque les questions lui étaient posées par des femmes?

 

Réponse: Je ne sais pas vraiment, mais je suppose qu’il pensait qu’il n’était pas dans l’intérêt de la femme qui le questionnait de faire entendre sa voix. Toutefois, celles qui désiraient obtenir par téléphone une fatwa en privée, il répondait pour régler leurs problèmes.

 

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Question 10: Comment le Sheikh رحمه الله a t-il choisit les noms de ses enfants?

 

Réponse: Il choisissait des noms tels que ‘Abdullah et ‘Abd Ar-Rahman et ensuite il nous laissait le libre choix pour le reste de manière à ce que nous choisissions un nom pour le lui exposer. Au final, soit il optait pour, soit il nous demandait d’en choisir un autre.

 

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Question 11: Quelles étaient les choses qui provoquaient la joie du Sheikh رحمه الله?

 

Réponse: il n’y a aucun doute que la joie du Sheikh augmentait quand il voyait que l‘Islam et les Musulmans jouissaient d’une grande valeur.

Concernant sa joie à la maison, elle était manifeste lors des rencontres avec sa famille et ses enfants, grands et petits.

On pouvait aussi observer chez lui des signes manifestes de joie et de plaisir quand il recevait ses petits enfants. Il ouvrait sa cape pour leur permettre d’entrer en dessous et après il les recherchait un peu avant de la rouvrir, il faisait cela plusieurs fois. Plus tard, il les emmenait dans sa librairie où il conservait une sorte de bonbon un peu spécial que les enfants appelaient « halawat abouya » (les bonbons de mon père). On s’assurait qu’ils ne puissent les trouver qu’en sa présence. En dépit de son agenda chargé, il n’hésitait pas à se déplacer pour rendre visite à ses petits enfants si l’un d’entre eux tombait malade même s’il fallait se rendre à l’hôpital s’ils étaient là bas. Ce geste là provoquait chez les enfants et leurs parents un fort sentiment.

 

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Question 12: Combien le Sheikh رحمه الله a t’il eu de garçons et de filles ?

 

Réponse: Le Sheikh a eu cinq garçons et trois filles.

 

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Question 13: Qui parmi ces enfants était le plus proche de son cœur?

 

Réponse: Le Sheikh رحمه الله avait pour règle d’agir en toute équité en ce qui concerne l’éducation de ses enfants et cela en toutes choses, que cela fut d’une grande importance ou d’une importance moindre. S’il trouvait une quelconque distinction entre eux, il ne le disait jamais en public car cela ne relève pas de la justice. S’il aimait être juste dans des questions moins importantes que celle ci, alors à quoi devons nous nous attendre dans ce cas ci?

 

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Question 14: Qui d’entres ses enfants a été le plus affecté par sa mort ?

 

Réponse: Ils l’ont tous été, mais en réalité j’ai ressenti que nous n’étions pas les seuls à l’avoir perdu. Il رحمه الله été comme un père pour nous tous et sa disparition fut un véritable choc pour les musulmans du monde entier.

 

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Question 15: Qui est son plus jeune enfant ?

 

Réponse: Le plus jeune d’entres eux est une fille qui a 21 ans.

 

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Question 16: Quelles sont les différentes étapes que le Sheikh a suivi dans ses débuts pour rechercher la science, et quel a était votre rôle dans son assistance ?

 

Réponse: Le Sheikh رحمه الله a commencé l’enseignement dans la Grande Mosquée de Unayzah suite à la mort de son Sheikh, ‘Abd Ar-Rahman ibn Nasir As-Sa’idi رحمه الله cela avant même que je sois sa compagne. A cette époque, il se considérait toujours comme un étudiant en science. Concernant mon assistance, cela se manifestait dans le fait de ne pas le distraire de la recherche de la science et de sa propagation. Je le servais et je mettais à sa disposition ce qui le pouvait l’aider dans on effort. Je suivais également les enfants et je m’occupais d’eux, sauf dans les sujets qui nécessitaient sa notification de manière à ce qu’il puisse diriger et chercher une solution.

 

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Question 17: Comment a-t-il pu concilier la da’wa, qui pris la plupart de son temps, et ses responsabilités sociales et familiales?

 

Réponse: Il رحمه الله organisait son temps et il y faisait très attention. Par exemple, il consacrait du temps pour l’enseignement, les fatwas, la da’wa, l’adoration, la famille, les enfants, les responsabilités sociales et le maintien des liens de parenté. Si à certains moments il était incapable de partager directement entre certaines de ses responsabilités, il s’efforçait de le faire même par téléphone.

 

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Question 18: Quelle était sa politique concernant l’éducation et la direction des enfants?

 

Réponse: concernant l’enseignement, il ne forçait pas ses enfants à choisir une spécialité ; plutôt, il avait l’habitude de les consulter pour cette décision. La preuve évidente est que ses enfants ont été diplômés de différents types de facultés, parmi elles : les facultés scientifiques, les facultés religieuses, les facultés militaires.

 

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Question 19: Prenant en considération le travail et l’engagement du Sheikh, ceci l’a mené inévitablement à s’absenter de la maison et de la famille. Quelle était votre rôle concernant ce problème et comment couvriez vous son absence?

 

Réponse: Même si il était absent de la maison, que ce soit pour l’enseignement et la propagation dans Unayzah ou pendant ses voyages, il avait l’habitude de suivre ses enfants par le téléphone et en vérifiant leurs affaires à son retour. Cela ne servirait a rien de mentionner mon rôle car nous sentions toujours sa présence avec nous. En général, je faisais ressentir aux enfants que les responsabilités de leur père étaient grandes et qu’il avait beaucoup de travail. Ainsi, je les incitai à la patience sur cela, et il avait l’habitude de compenser cette absence à son retour.

 

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Question 20: Pouvez vous nous informez au sujet de son adoration à la maison?

 

Réponse : Il رحمه الله aimait faire les prières surérogatoires (Ar-Rawatib), sauf dans des circonstances limitées. Il avait l’habitude de se lever dans la dernière partie de la nuit autant que possible et il faisait alors le witr avant le fajr, en plus des formules de rappels et d’istighfâr qu’il ne délaissait jamais.

 

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Question 21: Quelle était son programme quotidien? Par exemple, quand se couchait- il, quand se levait- il et quand prenait- il son petit déjeuner, déjeuner et dîner ?

 

Réponse: Le Sheikh رحمه الله avait l’habitude de se lever pendant le dernier tiers de la nuit, priant autant qu’Allah voulait et après il faisait le witr avant l’appel à la prière d’Al Fajr. Après l’appel à la prière, il priait la prière surérogatoire avant celle de l’aube. Après, il réveillait sa famille avant de sortir pour aller accomplir salat Al Fajr à la mosquée. Ensuite, il retournait alors à la maison et s’installait dans la cour pour lire les rappels quotidien et les quelques passages du Coran jusqu’au lever du soleil. Après, il retournait dormir alors jusque vers 8h00, cela lorsqu’il n’enseignait pas à l’université.

Après son second réveil, il prenait son petit déjeuner et il finissait son travail et ses lectures dans son bureau à la maison. Il priait aussi salaat ad-duhaa avant d’aller à la mosquée pour salaat adh-dhuhr. A son retour, il déjeunait avec les enfants vers 1:30. Ensuite, il prenait les appels téléphoniques et répondait aux questions jusqu’à 20 minutes avant l’Asr. Il se reposait alors 15 minutes ou moins avant d’aller à la mosquée pour prier ‘asr et pour traiter les besoins des gens qui sont venus à la mosquée sachant qu’il sera là. Il retournait ensuite à son bureau après avoir traité les besoins des gens pour lire avant de retourner à la mosquée pour maghrib et ses cours quotidiens qui durait jusqu’à isha. Habituellement, il retournait à la maison après cela pour manger un léger dîner avant d’aller à son bureau. Occasionnellement il devait donner des conférences en dehors du Royaume par téléphone. Ceci était à peu près son agenda régulier durant la majeure partie de l’année, bien que cela changeait durant certaines saisons comme Ramadan, Hajj, et les vacances d’été.

Il avait aussi des engagements hebdomadaires qui avaient lieu à la maison ou en dehors. Certains de ces engagements hebdomadaires incluaient : Mercredi soir : rencontre avec les juges, rencontre avec les imams qui étaient programmés pour donnés les khutbah du jumu’ah dans les mosquées, rencontres avec les professeurs de l’Université, et rencontres avec les gens de hisbah (ceux qui commande le bien et interdise le mal) jusque 23h ou 00h après il allait se coucher.

 

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Question 22: Quelle était son agenda pendant Ramadan, particulièrement après iftaar?

Réponse: Durant Ramadan, le Shaykh avait un agenda différent. Il passait la plupart de son temps à la mosquée pour réciter le Qur’aan et satisfaire les besoins des gens. Aussi, pendant toute la durée du mois honorable il invitait les gens pauvres et certains étudiants à rompre le jeûne à la maison. Après salaat al-maghrib, ils retournaient à la maison pour le dîner. Il profitait de ce moment pour donner des fatawa par téléphone. De plus, beaucoup de gens visitaient notre maison soit pour dire salaam au Shaykh soit pour demander une fatwa.

 

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Question 23: Ou le Sheikh رحمه الله aimait t-il passer ses moment de repos?

 

Réponse: En réalité, le Sheikh ne connaissait pas de moment de repos, tout sont temps était chargé. Même quand il était assis avec nous, le téléphone sonnait des fois et il رحمه الله restait longtemps à répondre au téléphone. Son temps de repos était dans la propagation de la connaissance, la satisfaction des besoins des gens, et les fatwas

 

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Question 24: Combien d’heure par jour le Sheikh رحمه الله dormait il?

 

Réponse: Son temps de sommeil continu n’excédait pas 3 ou 4heures. Au total, le Sheikh رحمه الله ne dépassait pas 6 heures par jour en sommeil.

 

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Question 25 : Qui parmi les étudiants le Shaykh louait-il et mentionnait souvent et dont la visite le rendait heureux?

 

Réponse: Ses étudiants étaient tous égaux à ses yeux. Ils étaient tous comme ses fils, et il ne louait aucun d’entre eux en particulier, mais ils étaient tous égaux à ses yeux quand il les rencontrait ou les invitait à la maison. De plus, il partageait avec eux leurs occasions spéciales, leurs rencontres, leurs voyages, ou il les supportait si ils avaient besoin de quelque chose.

 

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Question 26: Comment la famille du Sheikh رحمه الله se comportait-elle face à son ascétisme et sa piété?

 

Réponse: Nous le voyions comme un exemple dans toutes choses. Nous avions de la révérence pour son ascétisme et sa piété ce qui nous confortait puisqu’il n’aimait aucunes manières artificielles ni il ne voulait de cela autour de lui. Il était une personne simple qui aimait la facilité en toutes choses.

 

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Question 27: A t-il pleuré à la mort de Sheikh ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz رحمه الله?

 

Réponse: Il a été vraiment affecté par la mort de son Sheikh ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz رحمه الله, de qui il prit la science. Tout le monde autour de lui a sentit l’ampleur de l’impact profond qu’elle a eu. Qu’Allah fasse qu’on les rencontre tous dans les béatitudes du Paradis.

 

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Question 28 : A t-il voyagé dans un but autre que la recherche de la science?

 

Réponse: Non, il n’a pas voyagé sauf pour la recherche de la science. Il voyageait à la Mecque pour la ‘Umrah, où il consacrait du temps pour des conférences. De plus, il est allé à Riyad et Taïf pour participer aux rencontres du Comité des Grands Savants, où il avait aussi programmé des conférences

 

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Question 29: Pouvez vous nous informer au sujet de la générosité apparente du Sheikh رحمه الله envers les gens dans le besoin?

 

Réponse: Nous sentions son attention pour les gens dans le qui étaient dans le besoin parmi les membres de sa famille et ses parents, ils les aidaient et satisfaisait leurs besoins. Aussi, il faisait de même avec ses voisins, les aidant dans tout ce dont ils avaient besoin, les réconfortant dans leurs soucis, et partageant leurs moments de joies.

 

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Question 30: Qu’avez vous appris du Sheikh رحمه الله ? Des questions de fatwas ? Avez-vous déjà donné des fatwas ?

 

Réponse: J’ai appris du Sheikh رحمه الله tout ce qui est lié aux affaires de cette vie, que ce soit du point de vue social ou du point de vue légal. Concernant le fait de donner des fatwas, je ne me permettais pas de faire cela. Je lui présentais juste les questions que je recevais ensuite je rapportais ses réponses et ses fatwas à ceux qui avaient demandé.

 

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Question 31: Avant la mort du Sheikh رحمه الله, qu’a t-il conseillé à sa famille et à ses bien-aimés?

 

Réponse: Le Sheikh رحمه الله n’a pas donné d’instruction spécifique avant sa mort mais tout au long de sa vie, il conseillait tout le monde et les invitait à suivre ce qui leur était bénéfique pour leur religion et leur vie ici-bas.

 

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Question 32: Nous voudrions un conseil de votre part pour les femmes des prêcheurs et des étudiants.

 

Réponse: Elles doivent préserver leurs maris, en public et en privé. De plus, elles doivent les mettre dans les meilleurs conditions afin qu’ils puissent continuer à s’acquitter de leurs devoirs de da’wa et de connaissance. De plus, je les encourage à ne pas perdre patience face l’agenda chargé de leurs maris et le temps passé en voyage, dans la recherche de la science, la lecture et la da’wa car par la volonté d’Allah, elles ont une part de la récompense

 

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Question 33: y a t-il une rare et agréable rencontre qu’il a eue avec ses enfants ou ses voisins?

Réponse: Le Sheikh رحمه الله agissait avec simplicité envers ses enfants et ses voisins et tous ceux qui l’entourait. Et une de ces rare et agréable occasions est que le Sheikh رحمه الله avait l’habitude d’enregistrer certaines petites récitations et des chansonnettes pour ses enfants et parfois en présence des enfants des voisins. Ils écoutaient ensuite les cassettes avec eux durant certaines rencontres avec eux quand ils étaient un peu plus âgés. Nous avons encore certains de ces enregistrements à ce jour.

 

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Question 34: Pouvez vous nous informer sur la manière dont le Sheikh رحمه الله recevait ses invités?

 

Réponse: Il recevait ses invités avec simplicité et un réel sens de l’accueil. Il s’assurait qu’ils ne se sentent pas comme des invités. Il était rare qu’un jour passe sans qu’il n’amène un invité pour le déjeuner, le dîner ou entre les deux. Nous étions satisfaits de ses invités et nous les honorions.

 

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Question 35: Quelle est votre conseil à ceux qui propagent des troubles dans notre Royaume?

 

Réponse: Nous demandons à Allah de préserver notre terre et de continuer à nous accorder la faveur de la sécurité et de la sûreté. Le Shaykh répétait et mentionnait souvent qu’il ne connaît pas une nation sur la terre qui applique la shari’ah et qui se tienne sur la croyance correcte comme celle ci. De même, il avait l’habitude de nous encourager à gérer les affaires en utilisant la sagesse, la bonne exhortation et l’indulgence au lieu d’avoir recours à la violence.

 

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Question 36: Y a t-il une chose que le Sheikh رحمه الله vous a demandé de faire qui vous sembla étrange et qui vous a fait hésité?

 

Réponse: Cela doit être ignoré de tous que je ne maîtrisais pas la lecture et la lecture au sens que je n’ai eu aucun type d’enseignement. Au début, quand je me suis mariée avec le Sheikh رحمه الله, j’étais complètement occupée par son service et à lui fournir un correct et confortable environnement pour la recherche de la science et l’enseignement. Après que nous ayons eu nos enfants, je fus occupée avec eux, et leur éducation me prit tout mon temps en plus du temps que je passai à aider et supporter le Sheikh رحمه الله dans la recherche de la science et le travail.

Après que les enfants aient grandi et que mes responsabilités ont commencé à se réduire un peu, je fus surprise que le Sheikh رحمه الله commença à m’encourager à aller à l’école pour les personnes âgées. Bien qu’hésitant au début, j’ai décidé d’y aller. Durant cette période il suivit mon évolution et il n’acceptait pas qu’un seul de mes fils signe mes carnets de note. Il disait : Je suis celui qui signe pour tout ce qui est lié à ta scolarité. Ce moment d’apprentissage est une période qui ne peut être oubliée due aux grands et innombrables bénéfices.

 

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Question 37: Quelle genre de cadeaux le Sheikh رحمه الله vous donnait-il, à vous-même, à ses enfants et aux gens en général?

 

Réponse: à aucun moment de sa vie, il ne se montra avare envers ceux qui étaient proches ou lointain de lui en donnant tout ce qu’il pouvait. Le plus précieux cadeau qu’il avait l’habitude de nous donner était ses invocations pour moi et mes enfants; je demande à Allah de les accepter, qu’Il les écrive pour lui dans son compte de bonnes actions, et qu’Il nous donne la capacité d’être pieux après sa mort.

 

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Question 38: Est ce que le Sheikh رحمه الله vous racontait des choses qui se sont passées à la mosquée?

 

Réponse: Il nous disait toujours les choses qu’il jugeait utile d’être mentionnées.

 

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Question 39: quel comportement adoptiez-vous avec le cheikh lorsqu’ il voyageait pour prêcher ?

 

Réponse: J’avais l’habitude de l’inciter et de l’encourager et aussi de lui faciliter les choses en lui fournissant ce dont il avait besoin. En général, il voyageait peu et j’avais l’habitude de l’accompagner dans la plupart d’entre eux. Concernant les voyages en dehors du Royaume, il n’a quitté le pays qu’une fois, cela lorsqu’il partit se soigner en Amérique, voyage qui n’a duré que 10 jours environ et durant lequel je l’ai accompagné.

 

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Question 40: Quel a été le degré d’utilisation d’Internet du Sheikh رحمه الله quand cela fut introduit dans le Royaume au tout début ?

 

Réponse : Il fut parmi ceux qui se dépêchèrent de tirer profit de ce service et de l’utiliser pour propager et servir la science religieuse. Il n’y a rien de plus évident de cela que la mise en place de son site internet qui contient tous ses travaux. Ce site est actuellement géré par l’organisation caritative qui a été créée après sa mort

 

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Question 41: Quand le Sheikh رحمه الله acheta t-il le répondeur téléphonique automatique?

Réponse: Parmi les choses qui sont inconnues de beaucoup est que le Sheikh رحمه الله aimait et avait de l’intérêt pour les instruments électronique modernes. Il y avait ceux qui avaient l’habitude de lui fournir les technologies les plus récentes de telle manière que vous trouviez souvent avec lui de l’électronique qui n’avait pas encore été mis sur le marché public, par exemple : les montres électroniques, des instruments qui pouvait déterminer la direction de la qibla, des appareils d’enregistrement audio, des téléphones fixes et portables, et des répondeurs téléphoniques automatiques parmi beaucoup d’autres appareils. Il acheta ce répondeur téléphonique automatique dès qu’il fut disponible dans le Royaume. Il l’a beaucoup utilisé, le programmant souvent et enregistrant les messages de lui-même, au point où quand il voyageait, il changeait les messages de l’endroit où il se trouvait. Il était en cela une référence pour nous tous.

 

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Question 42: Est ce que le Sheikh رحمه الله achetait les journaux, et comment apprenait-il les informations locales et nationales?

 

Réponse: Nous recevions un des journaux à la maison en cadeau, et il le regardait s’il avait du temps. Dès fois, il nous demandait de couper des articles ou des informations importantes afin de les garder. Aussi, il entendait les informations à la radio, surtout pendant le petit déjeuner vers 7 ou 8 du matin quand il écoutait soit la Station Radio de Qur’aan de Riyad ou la BBC. De plus, il écoutait parfois longuement l’analyse des informations lors d’événements importants.

 

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Question 43: combien d’offres de déménagement pour Riyad le Sheikh رحمه الله s’est-il vu proposées?

 

Réponse: Plusieurs fois on lui a demandé de déménager à Riyad, Médine et la Mecque. Il a même été assigné comme étant un juge à Al-Ihsaa, mais il voyait que le fait qu’il reste à Unayzah avait beaucoup plus de bénéfices, donc il refusa toutes ces offres.

 

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Question 44: Durant les visites du Roi Faysal, le Roi Khaled, le Roi Fahd, et les autres princes, qu’est ce que le Sheikh رحمه الله leur offrait?

 

Réponse: Quand il fut dans sa maison qui était faite de boue à Unayzah, il reçu la visite du Roi Saud, le Roi Khaled, et le Roi Fahd, ils furent étonnés par la simplicité de son habitation ainsi que par sa piété et son ascétisme dans la vie d’ici bas.

 

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Question 45: Y a t-il eu une offre de quelqu’un pour installer les instruments d’écho pour le microphone dans la mosquée du Sheikh رحمه الله ?

Réponse: Le Sheikh رحمه الله n’était pas pour cela.

 

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Question 46: Est ce que le Sheikh رحمه الله fut marié à quelqu’un d’autre que vous, et combien de femmes avait t-il?

 

Réponse: Non, le Sheikh رحمه الله n’était pas marié à une autre que moi. Il était marié à deux femmes avant moi, la première mourut, et Allah n’a pas voulu que le second mariage persiste.

 

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Question 47: Nous avons besoin d’un conseil de votre part pour les hommes qui ont plus qu’une femme.

 

Réponse: La justice… la justice… la justice.

 

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Question 48: Si une personne demandait au père (c’est à dire le Sheikh رحمه الله) de me conseiller en tant que fille, à quoi vous attendriez-vous?

Réponse: Il vous aurait conseillé comme il aurait conseillé une de ses filles et toutes les filles des Musulmans de craindre Allah en public et en privé, d’être bon avec les parents, maintenir les liens de parenté, préserver le mari, et craindre Allah concernant l’éducation des enfants basé sur l’Islam avec indulgence et gentillesse.

 

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Question 49: Comment le Sheikh رحمه الله a t-il reçu la nouvelle de sa maladie, et comment vous informa t-il à ce sujet?

 

Réponse: Il reçu la nouvelle avec patience, espérant la récompense. Un de mes fils m’a rapporté qu’après qu’il ait reçu les nouvelles qu’il leur ordonna de ne rien dire à leurs frères et sœurs ou à moi-même et que ce problème revenait à lui. Il nous transmit la nouvelle progressivement. Nous demandons à Allah de lui pardonner de lui donner une résidence spacieuse au Paradis.

 

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Question 51: Si vous pouviez nous relater les différentes étapes par lesquelles est passé le Sheikh رحمه الله tout au long de sa vie de prêche ?

 

Réponse: Les étapes ont été nombreuses et ceci a été rapporté dans des écrits après la mort du Sheikh رحمه الله

 

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Question 52: Nous avons appris que le Sheikh رحمه الله durant sa maladie refusa d’appeler son cancer « vilain », choisissant au lieu de cela de simplement de l’appeler « dangereux ». Pouvez vous nous informer à ce sujet et au sujet de sa patience ?

 

 

Réponse: Ceci n’était pas seulement après sa maladie, mais plutôt il avait cette opinion avant car il n’aimait pas utiliser le terme « vilain » pour cette maladie. En ce qui concerne sa patience, elle était manifeste durant sa maladie, et je savais qu’il a considérablement souffert d’elle. La douleur le réveillait plusieurs fois durant la nuit. A chaque fois qu’il était questionné à ce sujet, il confirmait qu’elle était présente et il ajoutait qu’il leur disait cela à titre d’information et non comme une plainte, puisqu’il connaissait la récompense de ceux qui sont patients.

Toutes les louanges sont à Allah, que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ses proches et tous ses compagnons et ceux qui les suivent jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

 

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29 novembre 2014

Perles de comportement de Sheykh Al Albani رحمه الله

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Remarquables attitudes de Sheykh Al Albani رحمه الله rapporté par son élève Al Khatib.

Le frère Mohammed Al Khatib qui a travaillé durant six années chez le Sheykh رحمه الله  rapporte :

« le Sheykh était miséricordieux et plein de bonté ».

 

gifs puces bullets Une fois il m’a dit :

« Mohammed tu ne possèdes pas de voiture, et tes enfants ont sûrement besoin de se divertir, alors choisis un jour et prépare toi pour qu’on les fasse sortir ensemble »

ainsi soit il, après deux jours nous nous sommes préparés et nous sommes sortis en compagnie du Sheykh et son épouse et sommes allés en dehors de Oman en emportant avec nous nourriture et fruits variés, mes enfants ont été plus que ravis de cette sortie.

 

gifs puces bullets Une fois, alors que je réparais certaines choses sur le toit de la maison du Sheykh, en voulant déplacer une branche j’ai perdu équilibre, par la grâce d’Allah je ne suis pas tombé du haut du toit. En apprenant la nouvelle, le Sheykh a glorifié Allah, fait une prosternation afin de remercier notre Créateur et a pleuré puis a fait sortir de sa poche cent Dinars et me les a donné.

 

gifs puces bullets Il était fervent, une fois il a fait une médiation pour aider une personne qu’il a rencontrée dans une société, quelques jours après, cette personne vient frapper à la porte du Sheykh et a apporté avec elle un bidon d’huile, et m’a dit :

« c’est un cadeau pour le Sheykh, j’ai attendu que le Sheykh se réveille pour l’informer de cette visite et du présent »

alors il a dit :

il nous est interdit de la consommer, car le messager d’Allah صلى الله عليه و سلم a dit :

« celui qui fait une intercession et accepte le cadeau qu’on lui fait en guise de récompense, alors celui là est face à une porte d’usure (riba) »

et on a donné l’huile aux pauvres.

 

gifs puces bullets Je demandais souvent au Sheykh de l’argent afin de contribuer dans la construction de mosquées ou pour le donner à un pauvre, à une veuve ou à un mendiant, il ne me l’a jamais refusé, les histoires sont nombreuses là-dessus, une fois un homme malade est venu demander de l’aide, il avait besoin de 15 injections dont le coût d’une seule était 20 Dinars. Le Sheykh m’a demandé d’aller chez lui pour vérifier ses dires, lorsqu’on a su qu’il ne mentait pas, le Sheykh m’a donné l’argent nécessaire et je suis allé lui acheter les injections.

 

gifs puces bullets Lorsque j’ai décidé de construire ma maison j’ai eu besoin d’argent, personne n’a pu m’aider, alors je me suis rappelé un homme fortuné que le Sheykh connaissait, j’ai dit à son épouse :

« pourriez-vous demander au Sheykh d’intervenir pour moi auprès de sa connaissance pour qu’elle me prête de l’argent ? »

Un jour, alors que j’étais assis sur mon bureau, il m’a dit :

« Mohammed, tu veux que j’intervienne pour toi pour qu’on te prête de l’argent ? »

alors j’ai dit : « oui « 

il me dit : « je suis plus concerné que la personne en question par ta situation, je te donne tout ce que tu veux »

alors j’ai pleuré et j’ai dit :

« notre Sheykh qu’Allah te récompense ».

Seulement, je le jure, que j’étais loin d’imaginer que le Sheykh pouvait me prêter de l’argent, moi qui étais totalement ignorant sur ce qu’il pouvait posséder, et lorsqu’il m’a présenté l’argent il m’a dit :

« c’est un cadeau de mille Dinars de ma part qui n’est pas compté »

j’ai alors pleuré une seconde fois.

Qu’Allah le récompense et qu’Il lui soit miséricordieux.

 

gifs puces bullets Encore une autre histoire alors que le Sheykh était à l’hôpital .

une femme est venue se plaindre des banques après du Sheykh, car elle et son mari ont emprunté à une banque neuf mille Dinars, l’emprunt a doublé avec l’augmentation de l’usure après la mort de son mari, alors elle est venue demander l’aide du Sheykh, comme d’habitude il m’a demandé de m’assurer des dires de la femme, et comme il s’est avéré qu’elle disait la vérité le Sheykh décide de lui prêter neuf mille Dinars. Lorsque la femme est venue avec ses enfants, le Sheykh a dit :

« voilà mille Dinars un cadeau de ma part et voici la somme dont vous avez besoin »

elle était contente elle et ses enfants et ont tous prié pour le Sheykh, j’ai aussi prié pour qu’Allah le récompense,

alors le Sheykh nous a regardé et dit :

« je le jure, j’aurais souhaité être un millionnaire pour pouvoir faire délivrer des milliers de personnes comme cette femme de l’entrave de l’usure des banques ».

 

gifs puces bullets Ma femme était sur le point d’accoucher, le Sheykh me demandait constamment comment elle allait, et un jour avant son accouchement, lorsque j’étais sur le point de quitter la bibliothèque le Sheykh me dit :

« prends la voiture de Oum al Fadhl peut être que tu l’auras besoin au milieu de la nuit »

j’ai gardé la voiture deux nuits et effectivement l’accouchement a eu lieu au milieu de la nuit et je suis sortie de ma maison sans savoir où aller, et après avoir chercher un peu partout j’ai pas trouvé de sage femme, je me rappelle alors que l’épouse du Sheykh avait une connaissance dans la matière, je me suis dirigé alors vers la maison du Sheykh avec hésitation car j’avais peur de le déranger à une heure aussi tardive, j’ai frappé à la porte et le Sheykh a répondu, je lui ai présenté toutes mes excuses et lui expliqué la situation,

il m’a répondu alors avec cajolerie :

« pourquoi tu n’as pas fait comme ton Sheykh ?

J’ai fait accoucher ma femme moi-même »

puis il a rajouté :

« un instant je vais réveiller Oum Al Fadhl « 

elle m’a alors accompagné. Allah m’a donné cette nuit là mon fils Abd-Allah.

 

gifs puces bullets Concernant la voiture du Sheykh, elle était le moyen de transport des frères, il me disait :  » Mohammed, mon père me disait, qu’Allah lui soit miséricordieux, pour toute chose il y a une aumône (zaket), et l’aumône d’une voiture c’est de l’utiliser pour transporter les gens  » il me disait :  » l’achèvement d’une bonne action est mieux que son commencement « 

c’est une parole sage (hikma) qu’on a appris de notre Sheykh.

 

gifs puces bullets Lorsque le Sheykh présentait son aide à l’un de ses frères en islam celui-ci ne le laissait pas terminer ce qu’il a entamé, le Sheykh content de la bienveillance du frère insistait pour terminer lui-même ce qu’il a commencé, alors le frère s’empressait de lui rappeler la parole sage de son père :

 » l’achèvement d’une bonne action est mieux que son commencement « .

Vraiment, cette bonne parole nous a beaucoup servi dans nos relations avec nos frères en islam.

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