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Le Message Islam
30 novembre 2014

Quelques anecdotes de la vie de cheikh Ibn Baz رحمه الله

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Voici quelques anecdotes de la vie de cheikh Ibn Baz رحمه الله ancien Mufti d’Arabie Saoudite…

 

Saalih ibn Rashid al Huwaymil rapporte d’une personne de confiance :

 

« …qu’un jour, un pèlerin (du Hajj) qui arrivait de l’Union Soviétique, entra dans la demeure du Shaykh (Ibn Baz) à Mina, et quand il le vit il lui dit :

 

« Etes-vous Shaykh Abd al Aziz Ibn Baz ? »

 

Et le Shaykh répondit de la plus humble des manières :

 

« Oui, je suis Abd al Aziz Ibn Baz. »

 

Le pèlerin lui a alors donné le salem, puis l’a étreint, l’a embrassé sur le front et dit :

 

« Par Allah, j’ai souvent prié Allah de ne me pas faire mourir avant de vous rencontrer. »

 

(Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 12-13)

 

 Quelques anecdotes de la vie de cheikh Ibn Baz (RahimouAllah) dans G- LES SAVANTS tribar7

 

Shaykh Badar ibn Nadir al Mashari raconte :

 

 

« Je me rappelle d’une lettre d’une femme Philippine, qui a été traduite et lue au Shaykh, et dans laquelle elle a écrit :

 

 « J’étais chrétienne et j’ai embrassé l’Islam, et ma famille a également embrassé l’Islam – c’est une bénédiction d’Allah et c’est le résultat de la lecture de votre livre. »

 

 (Après cela,) le Shaykh fut extrêmement ému (par de si bonnes nouvelles) et se mit à pleurer.

 

Mawaaqif madhi’ah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 13

 

 tribar7 dans G- LES SAVANTS

 

 Fahd al Bakran raconte :

 

 « Beaucoup ont raconté que quand quelqu’un voulait partir des réunions du Shaykh pendant la soirée, le Shaykh l’invitait à rester et à se joindre à lui pour le dîner, et il se comportait de la sorte avec tous ses invités. Et si quelqu’un lui présentait des excuses, le Shaykh répondait immédiatement en disant :

 

« Dans ce cas, tu dois vraiment avoir peur d’elle (voulant dire : de ta femme), car si ça n’était pas le cas, tu resterais avec nous pour le dîner ! »

 

Qu’Allah l’inonde de Son immense Miséricorde et le fasse entrer au Paradis. »

 

 Mawaaqif madhi’ah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 13

 

 tribar7

 

Shaykh Muhammad ibn Abd Allah Ibn Baz (le frère du Shaykh) raconte :

 

« Que son frère de sang, Shaykh Abd Al Aziz Ibn Abd Allah Ibn Baz, a toujours maintenu les liens de parenté avec lui et ses parents, depuis sa jeunesse.

 

Il lui rendait régulièrement visite, se renseignait sur sa santé, et l’embrassait sur le front, quand il vivait dans le quartier de Al Badi’ah Al Qadimah, à Riyadh.

 

Et il posait des questions sur mes enfants, et demandait à ses propres enfants de me rendre visite, qu’Allah fasse miséricorde à Abu Abdallah.

 

Depuis sa jeunesse, il a toujours profondément aimé la science et les savants, il était très reconnaissant envers eux, et il demandait toujours à notre mère رحمه الله davantage de nourriture lors du déjeuner et du dîner, pour qu’il puisse l’apporter à ses frères (en Islam) étudiants en science.

 

 Et quand nous étions jeunes, ils lui disaient :

 

« Pourquoi fais-tu toujours cela ? »

 

 Il répondait :

 

« Allah est certes Pourvoyeur et il nous facilitera notre situation en subsistance. »

 

 Mawaaqif madhi’ah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 29

 

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Dr. Muhammad ibn Sa’d Ash Shuwa’ir raconte :

 

« Quand j’ai été nommé (en charge des) écoles pour filles, j’ai dû aller à Madinah pour une affaire importante. (Une fois là bas), je lui ai rendu visite (au Shaykh Ibn Baz) à l’Université Islamique afin de lui transmettre mes salutations. Il m’a alors donné des conseils, et m’a encouragé à me montrer digne de confiance (concernant ma position) dans l’éducation des petites filles, et de les protéger. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 28

 

 tribar7

 

Shaykh Abd Allah ibn Salih Al Ubaylan raconte :

 

« Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz se démarquait des autres, dans sa manière de conseiller, et de répondre à ceux qui étaient en divergence avec lui.

 

Je lui ai demandé lors d’une conférence :

 

« Beaucoup sont en divergence (avec vous, cependant) ils aiment tous le noble Shaykh Abd Al Aziz Ibn Abd Allah Ibn Baz. Nous voudrions connaître la raison de cela. Quelle est cette bénédiction qu’Allah a donné à Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, qui provoque l’amour pour lui dans tous leurs cœurs ? »

 

Il répondit :

 

« Je ne sais rien en dehors du fait que – et la louange est à Allah -, depuis que j’ai été amené à apprendre la vérité durant ma jeunesse, j’ai invité les gens à elle, et je reste patient sur tout ce qui peut m’arriver dans ce domaine. Et je ne favorise personne, et je n’adule personne. J’expose la vérité et je reste patient sur tout ce qui peut m’arriver. Si elle est acceptée, alors toutes les louanges vont à Allah, et si elle n’est pas acceptée, toutes les louanges vont à Allah. C’est la voie que je me suis tracée, aussi bien verbalement qu’à l’écrit, celui qui l’accepte – l’accepte, et celui qui la rejette- la rejette. Tant que je me fais clairement comprendre, tant que je parle avec science (claire) de ce en quoi je crois (fermement), alors je l’exprime, et quant à ceux qui sont en divergence avec moi, c’est le résultat de leur ijtihad. Allah donne deux récompenses à un mujtahid s’il ne se trompe pas, et une récompense s’il se trompe. Je ne connais donc aucune autre raison – sauf le fait que j’appelle à la vérité selon ma capacité – et la louange est à Allah – et je la propage aussi bien verbalement que par l’action, et je ne fais aucune remontrance, et je ne cause aucun tort non plus. Plutôt, si j’en suis capable, j’invoque Allah pour qu’il lui accorde le succès – c’est ainsi que je procède, aussi bien avec les rois (gouverneurs), qu’avec tous les autres. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 25

 

tribar7

 

Shaykh Abd Al Aziz ibn Muhammad ibn Dawoud raconte :

 

« J’ai marché avec le Shaykh, depuis Jami’ al Imam Turki ibn Abd Allah, jusqu’à sa maison, et il m’a posé des questions au sujet de ma lecture du Qur’an. Je lui ai dit que j’en lisais de temps en temps, mais que je n’avais pas de durée particulière pendant laquelle je le lis tous les jours. Il m’a donc dit de me fixer sur une portion du Qur’an chaque jour, même si elle est petite. Car celui qui se fixe une portion quotidienne finira par compléter sa lecture du Qur’an, mais celui qui ne se fixe pas une portion (quotidienne), mettra du temps à achever sa lecture du Qur’an, et de nombreux mois passeront, pendant lesquels il n’aura pas achevé sa lecture. »

 

Il m’a donc donné un exemple en me disant :

 

« Celui qui lit quotidiennement un juz (partie) complet, aura fini de réciter le Quran en un mois, et celui qui lit quotidiennement deux juz (aura fini le réciter le Qur’an) en 15 jours, et ainsi de suite. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 25

 

 tribar7

 

Dr Muhammad ibn Sa’d Ash Shuway’ir raconte :

 

« Durant le Hajj de 1406 H (1986), le premier groupe officiel de pèlerins arriva en Arabie Saoudite en provenance de la Chine communiste, et parmi eux se trouvaient certains savants qui ont rendu visite à Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz afin de lui transmettre leurs salutations. A la tête de ce groupe se trouvait un très vieil homme qui avait étudié à Al Azhar. Il a conduit ce groupe de savants, qui étaient 7 au total, à saluer Shaykh Ibn Baz. Après avoir salué les gens présents lors de la réunion, le vieil homme se tourna vers moi et me demanda :

 

 « Ou est Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, et quand arrivera-t-il ? »

 

Je lui dis alors :

 

« Le voilà, c’est celui qui vous venez de saluer. »

 

Mais le vieil homme ne me crut pas, et il me dit dans un arabe clair :

 

« Je veux le voir immédiatement. »

 

Je lui dis donc :

 

«Le voilà », en le désignant (Shaykh Ibn Baz) fermement.

 

Il se leva alors et se présenta devant Shaykh Ibn Baz une seconde fois afin de le saluer.

 

Quand j’ai informé le Shaykh de l’âge avancé de ce vieil homme, le Shaykh s’est levé pour l’embrasser. J’ai vu le vieux chinois s’accrocher avec affection à la poitrine du Shaykh, et il pleurait tout en disant :

 

« Louange à Celui qui m’a permis de vous voir ; Nous avons entendu à votre sujet en Chine que vous donniez de l’espoir aux musulmans, que vous étiez leur sauveur, et que vous les souteniez. »

 

Un de ses compagnons dit alors (à Shaykh Ibn Baz) :

 

« Demandez à Allah, O Shaykh, qu’il ôte dix années de ma vie pour les ajouter à la vôtre, pour le bien que vous avez apporté à l’Islam et aux musulmans, tandis que moi, je ne suis qu’un (simple) être humain comme tous les autres parmi les enfants de l’Islam. »

 

Le vieux Chinois se mit alors à pleurer abondamment, se retournant à nouveau pour l’étreindre (Shaykh Ibn Baz), et répétant :

 

« Louange à Celui qui m’a permis de vous voir avant ma mort, car j’ai désiré ardemment cette opportunité toute ma vie. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz – Page 8-9

 

 tribar7

 

On raconte à propos du Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz رحمه الله :

 

Il pleurait à chaque fois qu’il se rappelait de son Shaykh, Muhammad Ibn Ibrahim Ibn Abd Al Latif Aal Ash Shaykh, en même temps qu’il faisait ses éloges. Il a été raconté que Shaykh Ibn Baz disait de lui qu’il ne connaît personne sur la surface de la terre de plus savant que lui, aucun meilleur professeur que lui, et aucune personne étant plus inquiète pour ses élèves que lui. Cela faisait fondre le Shaykh en larmes, et il demandait à Allah de lui faire Miséricorde.

 

Al-Ibriziyyah fi Tis’in al-Baaziyyah – Page 97

 

 tribar7

 

Le fils du Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, Ahmad, raconte :

 

« Le Shaykh appelait ses enfants par le téléphone interne afin de les réveiller pour la prière du Fajr.

 

Et quand il les appelait, il récitait l’invocation (authentique et recommandée) :

 

« الحمد لله الذي أحيانا بعد ما أماتنا و إليه النشور »

 

« Al Hamdu Lillahi alladhi ahyaanaa ba’da maa amaatanaa wa ilayhi an noushour »

 

« Louange à Allah qui nous a fait vivre après nous avoir fait mourir, et la résurrection se fera vers Lui. »

 

… car ils étaient pris par le sommeil, et il répétait cette invocation jusqu’à s’être assurés qu’ils se soient réveillés ! »

 

Al Imaam Ibn Baaz – dourous wa mawaaqif wa ‘ibar – Page 71

 

tribar7

 

Une femme raconte :

 

« Il y a 12 ans, une femme a rêvé pendant (le mois de) Ramadhan, qu’elle entrait au Jannah à travers une immense porte, et elle vit deux palais faits de verre.

 

Les deux palais n’étaient pas complètement construits, (mais) de l’extérieur on pouvait voir ce que contenait l’intérieur. L’intérieur des deux palais était fait d’un sol revêtu de façon luxueuse, qui n’était pas complètement posé, mais qui était entreposé dans un des cotés du palais.

 

Elle dit alors :

 

« Le premier palais était pour Shaykh Ibn Baz, et l’autre pour Shaykh Ibn Uthaymin… »

 

Al Imaam Ibn Baaz – dourous wa mawaaqif wa ‘ibar – Page 97

 

 tribar7

 

‘Alî bn ‘Abd-Allâh Ad-Darbî a dit :

 

« Parmi les anecdotes qui m’ont interpellées et m’ont beaucoup marquées, il y a celle-ci : Quatre hommes d’une des organisations de Secours du Royaume [saoudien] ont entrepris d’aller dans la savane africaine afin de distribuer des vivres de la part de cet Etat béni ; le Royaume d’Arabie Saoudite.

 

Après une marche à pied de quatre heures et épuisés par le trajet, ils arrivèrent chez une vieille femme dans une tente, ils la saluèrent et lui donnèrent quelques vivres.

 

Elle dit : « De quel pays, êtes-vous/venez-vous ? »

 

Ils répondirent : « Nous sommes/venons du Royaume d’Arabie Saoudite. »

 

Elle dit : « Transmettez mon salut (salâm) au Chaykh Ibn Bâz ! »

 

Ils dirent : « Qu’Allah te fasse miséricorde, comment [Chaykh] Ibnu Bâz peut-il te connaître en ces lieux éloignés ? ! »

 

Elle dit : « Par Allah ! Tous les mois, il m’envoie mille riyals depuis que je lui ai adressé une lettre lui demandant/sollicitant de l’assistance et de l’aide après Allah عز و جل. » »

 

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