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Le Message Islam
30 novembre 2014

Les trois Compagnons qui restèrent en arrière lors de l’expédition de Tabuk

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Voici un récit de gens qui étaient sincères avec Allah, et qu’Allah عز و جل a crus, dont Il a accepté le repentir et dont Il a pardonné tous les péchés.

L’histoire des trois Compagnons qui restèrent en arrière lors de l’expédition de Tabuk.

 

Ka’b Ibn Mâlik رضي الله عنه a dit :

Je n’ai faussé compagnie au Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم dans aucune de ses campagnes sauf dans celle de Tabûk.
Je n’ai pas participé à la bataille de Badr et, néanmoins, aucun de ceux qui s’en étaient absentés ne reçut pour cette raison de reproche.

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم n’était alors sorti avec les musulmans qu’à la recherche de la caravane (commerciale) de Quraysh, jusqu’à ce qu’Allah les mît face à leur ennemi, sans préavis. Mais j’étais présent avec le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم durant la nuit d’Al-Aqaba où nous avons scellé notre pacte sur l’Islam.
Et je ne voudrais pas échanger un tel honneur en contrepartie de ma participation à la bataille de Badr, bien que les gens la mentionnent plus souvent que le pacte d’Al-Aqaba en question.

En ce qui concerne l’histoire de ma défection de l’expédition de Tabûk, je n’ai jamais été aussi fort ni aussi riche que lorsque j’y fis défaut. Par Allah, je n’avais jamais réussi à avoir deux montures à la fois avant cela ; par contre, cette-fois-là, j’avais réussi à les posséder.

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم entreprit cette expédition dans la période de très fortes chaleurs. Il se préparait pour un long voyage dans un immense pays désertique et aride. Il devait rencontrer également un grand nombre d’ennemis.
Aussi, cette fois-ci, Il informa les musulmans de leur destination afin qu’ils prennent leurs dispositions. Les musulmans étaient nombreux avec le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 sauf qu’il n’existait aucun registre qui les mentionnent.

Ka’b poursuit en disant :

Celui qui voulait s’absenter avait la certitude de passer inaperçu, à moins qu’Allah exalté ne fasse une révélation coranique à son sujet. Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم entreprit cette expédition lorsque les fruits et l’ombre étaient bien tentantes.
Et en effet, j’avais envie de profiter de ces fruits et de cette ombre.
Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 s’était préparé ainsi que les musulmans avec lui. Quand à moi, je sortais chaque jour pour m’équiper mais je rentrais sans n’avoir rien fait, me disant à chaque fois que je pourrais le faire l’heure venue.

Cette situation dura à tel point que les musulmans s’étaient déjà sérieusement équipés et, le lendemain matin, le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 prit la route et les musulmans avec lui, alors que je n’avais toujours rien préparé. Puis je continuais à sortir de chez moi et je rentrais également sans avoir rien fait ; cela dura jusqu’à ce qu’ils eurent pris une grande avance sur moi.
Et puis, je voulus partir les rattraper -si seulement je l’avais fait- mais tel ne fut pas mon destin. Après le départ du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
, lorsque je sortais de chez moi, cela me mettait en peine de me voir semblable à une personne connue pour son hypocrisie, ou à une personne qu’Allah avait exempté pour cause de maladie ou de vieillesse.

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 ne se rappela de moi qu’à son arrivée à Tabûk. Il dit aux gens alors qu’Il était assis parmi eux : « Qu’a donc fait Ka’b ibn Mâlik ? » 

Un homme de la tribu des Banû Salamâ dit :

« Ô Messager d’Allah ! Ce qui l’a retenu, c’est la beauté de ses habits et sa vanité. »

Alors Mu’âdh ibn Jabal رضي الله عنه lui dit :

« C’est mal ce que tu viens de dire là ! Ô Messager d’Allah ! Je jure par Allah, nous ne connaissons de lui que du bien. »

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم ne dit rien. Dans ces entre-faits, Il vit à l’horizon un homme portant des habits blancs s’avançant dans le mirage.
Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 dit :

« Sois Abû Khaythama ! »

et ce fut effectivement Abû Khaythama Al-Ansârî, celui qui avait fait l’aumône de quelques poignées de dattes et dont les hypocrites s’étaient moqués.

Ka’b poursuivit son récit :

Lorsque j’appris que le Messager d’Allah était sur le chemin du retour de l’expédition de Tabûk, un grand chagrin me prit et je songeait à trouver quelque mensonge pour me tirer d’affaire, en disant à moi-même :

« Comment pourrai-je bien échapper à sa colère demain ? »

et je pris pour cela conseil auprès des gens avisés de ma famille.

Et lorsque l’on m’annonça l’arrivée imminente du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم, toute idée de mensonge se dissipa de mon esprit à tel point que je savais que rien ne pourrait m’épargner son courroux.
Alors, je me décidai à lui dire la vérité.

Le lendemain matin, le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم arriva, et il avait l’habitude quand Il rentrait d’un voyage de commencer par la mosquée pour y prier deux Rak’ât et puis de s’asseoir pour accueillir les gens.
Dès qu’il eut fini sa prière, ceux qui n’avaient pas participé à l’expédition vinrent à lui pour lui présenter leurs excuses et jurer de leur bonne foi. Ils étaient un peu plus de quatre-vingt hommes.

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم accepta d’eux leur état apparent et leur serment d’allégeance et implora pour eux le pardon d’Allah, tout en confiant à Allah le soin de les juger pour leurs sentiments cachés.
C’est alors que j’arrivai et lorsque je le saluai, Il me sourit avec le sourire d’un homme irrité, puis il me dit :

« viens ici ! »

Je m’avançai donc jusqu’à m’assoir devant lui. Il me dit :

« Qu’est ce qui t’a retenu ? n’avais-tu pas acheté ta monture ? »

Je dis :

« Ô Messager d’Allah ! Par Allah, si je me trouvais en présence d’une autre personne que toi parmi tous les habitants de ce monde, j’échapperais certainement à sa colère par quelque excuse car effectivement, je suis un bon polémiste. 
Mais par Allah, je sais bien que si je te raconte aujourd’hui un mensonge pour obtenir ta satisfaction, Allah attirerait certes, sur moi ta colère.
Par contre, si je te dis la vérité qui engendrera ton courroux contre moi, je pourrai espérer par là une fin heureuse de la part d’Allah (exalté soit-il).
Par Allah, je n’ai aucune excuse et je n’ai jamais été aussi fort, ni aussi aisé qu’au moment où je suis resté en arrière sans participer à l’expédition. »

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم dit :

« Quand à celui-là, il a dit la vérité. Lève-toi, et attends qu’Allah décide à ton sujet ce qu’Il voudra »

Je sortis et des hommes de la tribu des Banû Salama me suivirent et me dirent :

« Par Allah, nous n’avons jamais appris que tu avais commis de péché avant celui-là. Or, tu aurais pu t’excuser auprès du Messager d’Allah comme l’avaient fait ceux qui ont manqué à l’appel. 
Il t’aurait amplement suffi que le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 demande le pardon [d'Allah] pour ton péché. »
Il dit :
Par Allah, Ils ne cessèrent de me faire des reproches jusqu’à ce que j’eus envie de retourner auprès du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 pour revenir sur mes premières paroles.

Puis je leur demandai :

« Est-ce qu’il y a quelqu’un d’autre que moi qui se trouve dans mon cas ? »

Ils dirent :

« Oui, il y a deux hommes qui tinrent les mêmes propos que toi et ont eu la même réponse. »

Je dis :

« Qui sont-ils ? »

Ils dirent :

« Marâra ibn Ar-RabîaAL-Âmirî et Hilâl ibn Umayya Al-Wâqifi. »

Il dit :

Ils m’ont cité deux hommes vertueux qui avaient participé à la bataille de Badr et qui étaient dignes d’être pris en exemple. Et quand on me les cita, je m’en allai.

Il continua son récit :

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم avait ordonné aux musulmans de ne plus adresser la parole à aucun des trois de ceux qui étaient restés en arrière.
Les gens nous évitaient et ils changèrent leur attitude envers nous à tel point que la terre elle-même ne m’était plus reconnaissable. Nous restâmes dans cet état cinquante nuits.

Quand à mes deux compagnons, ils se résignèrent à leur sort, gardèrent leurs maisons et passaient leur temps à pleurer. En ce qui me concerne, j’étais le plus jeune et le plus énergique des trois. 
Je sortais pour faire la prière avec les musulmans et je me promenais dans les marchés ; cependant, personne ne m’adressait la parole. Et j’allais souvent trouver le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
, je le saluai quand il était assis après la prière.

Je me demandais en moi-même :

« Est-ce qu’il avait bien remué les lèvres pour répondre au salut ou non ? 
Puis je priais tout près de lui pour le dérober du regard. Quand je me concentrais dans ma prière, il me regardait et quand je me tournais vers lui, il se détournait de moi. »

Quand l’éloignement des musulmans dura trop longtemps pour moi, je marchai jusqu’à ce que j’escaladai le mur du jardin d’Abû Qatâda. 
Il était mon cousin et l’un de mes plus chers ami. Je le saluai. Par Allah, il n’avait même pas pris la peine de me rendre le salut.

Je lui dis :

« Ô Abû Qatada ! Je te conjure au nom d’Allah, ne sais-tu pas que j’aime Allah et Son Messager. »

Il se tut. Je revins de nouveau en lui posant la même question et il se tut également. J’insistai encore une fois,

Il me dit alors :

« Allah et Son Messager le savent mieux que moi ».

Mes yeux fondirent en larmes et je m’en allai en escaladant à nouveau le mur. Pendant que je traversai le marché de Médine, un Nabatéen (paysan) de Syrie parmi ceux venus vendre des vivres, se mit à demander aux gens :

« Qui peut me montrer où se trouve Ka’b ibn Mâlik ? »

Aussitôt que les gens me désignèrent à lui, il s’avança vers moi et me remit une lettre du roi de Ghassân. Je savais lire et je lus cette lettre.

Elle contenait les propos suivant :

« Soit, nous avons eu connaissance que ton compagnon s’est détourné de toi, alors qu’Allah ne t’a jamais placé dans une position d’abandon ou d’humiliation. Rejoins-nous donc et nous te consolerons. »

Je dis :

« Ceci est encore l’une de ces nombreuses épreuves que me touchent. »

Et je jetai la lettre dans le four à pain. Ainsi quarante jours sur les cinquante étaient déjà passés, et la révélation d’Allah tardait à venir.

C’est alors qu’un émissaire du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم vint me dire :

« Le Messager d’Allah t’ordonne de te séparer de ta femme. »

« Dois-je la répudier, ou que dois-je faire ? » lui dis-je.

Il dit :

« Non, mais isole-toi d’elle et ne l’approche plus. »

Il envoya le même message à mes deux compagnons.

Je dis à ma femme :

« Rejoins ta famille et reste chez eux jusqu’à ce qu’Allah prononce Son jugement dans cette affaire. »

La femme de Hilâl ibn Umayya vint au Messager d’Allah صلى الله عليه و سلمet lui dit :

« Ô Messager d’Allah ! Hilâl ibn Umayya est un vieillard fatigué ne possédant aucun domestique. Te déplairait-il que je continue à le servir ? »

Il dit :

« Non, mais qu’il ne t’approche pas. »

Elle dit :

« Par Allah, il n’a envie de rien et par Allah, il n’a pas cessé de pleurer depuis le début de cette affaire jusqu’à ce jour. »

Certains membre de ma famille me dirent :

« Pourquoi ne demandes-tu pas au Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم la permission de garder ta femme étant donné qu’il a autorisé la femme de hilâl ibn umayya de le servir ? »

Je dis :

« Je ne demanderai nullement la permission au Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم de la garder et comment me répondra t-il si je lui demande cette permission alors que je suis un homme jeune et fort ? »

Je restai comme cela durant dix nuit, et ainsi s’achevèrent les cinquante nuits au cours desquelles il était interdit de nous parler. 
Puis je fis la prière de l’aube de la cinquantième nuit sur le toit de l’une de nos demeures. Alors que je me sentais oppressé tel qu’Allah l’a décrit dans son livre :

« …Si bien que toute vaste qu’elle fût, la terre leur paraissait exiguë… »

 (Le repentir, v118)

 

J’entendis la voix de quelqu’un qui criait du sommet du mont Sala’ d’une voix très forte :

« Ô Ka’b inb Mâlik ! réjouis-toi de la bonne nouvelle ! »

Je me jetai en prosternation sachant que l’heure de la délivrance était venue. Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم avait annoncé lors de la prière de l’aube qu’Allah (béni soit-Il), avait bel et bien agréé notre repentir.

Les hommes partirent pour nous annoncer la bonne nouvelle ; un groupe de gens alla l’annoncer à mes deux compagnons tandis qu’un cavalier se lançait à ma rencontre au galop. 
Un autre homme de la tribu d’Aslam se dirigea à toute vitesse vers moi, gagna le mont et sa voix fut plus rapide que le cheval. Lorsque vint à moi celui dont j’avais entendu la voix annonciatrice de bonne nouvelle, je lui donnai les deux tuniques que je portai, en remerciement.

Par Allah, je ne possédais que celles-là ce jour-là. Je dus emprunter deux vêtements pour me couvrir. Dès lors, je partis voir le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم.

Cependant, les gens m’accueillaient par groupes pour me féliciter du repentir et me disaient :

« Réjouis-toi qu’Allah a accepté ton repentir. »

Finalement, j’entrai à la mosquée ; le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم y était assis au milieu des gens. Talha ibn ubaydillah رضي الله عنه se leva et se précipita à ma rencontre.
Il me serra la main et me félicita. Par Allah, aucune autre personne parmi les Muhâjirîn ne se leva pour se porter à ma rencontre sauf lui. Je n’ai jamais oublié ce geste amical de Talha.

Ka’b dit :

Aussitôt que j’eus salué le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم, son visage rayonnait de joie.

Il me dit :

« Réjouis-toi du plus beau jour que ta as passé depuis que ta mère t’a enfanté ! »

Je dis :

« Ce pardon provient-il de toi, ô Messager d’Allah ou est -il de la par d’Allah ? »

Il dit :

« Plutôt de la part d’Allah. »

Et nous savions bien que lorsque le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم était content son visage s’illuminait comme une face de la lune dans son éclat.

Et une fois assis devant lui, je lui dis :

« Ô Messager d’Allah ! Mon repentir m’incite à faire l’aumoône de tout ce que je possède pour Allah et son Messager. »

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم dit :

« Garde une partie de tes biens, cela est préférable pour toi. »

Je dis :

« Je garde donc ma part de butin de Khaybar. »

Je dis ensuite :

« Ô Messager d’Allah ! Allah exalté m’a sauvé par ma sincérité, et comme preuve de mon repentir, dorénavant, je ne dirai plus que la vérité jusqu’à la fin de mes jours. »

Par Allah, je n’ai connu jusqu’à ce jour, aucun musulman auquel Allah ait accordé la grâce d’être plus sincère que moi depuis que j’ai dit cela au Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم, et je n’ai jamais eu l’intention de dire des mensonges, et j’espère qu’Allah me préservera pour les jours qui me restent à vivre.

Il dit :

Allah exalté fit alors descendre ces versets :

« Allah a agréé le repentir du Prophète, des Muhâjrîn et des Ansâr qui l’ont suivi dans les moments difficiles après que les coeurs d’un groupe d’entre eux étaient sur le point de dévier. Puis Il accueillit leur repentir car Il est Compatissant et Miséricordieux à leur égard. Et les trois qui avaient été laissés de côté, si bien que toute vaste qu’elle fût, la terre paraissait exiguë, ils se sentaient à l’étroit… »

 

Jusqu’à ce qu’il arrivât à ces paroles :

« Ô vous qui avez cru ! Craignez pieusement Allah et soyez avec les véridiques. »

 (Le repentir, v 117-119)

 

Ka’b dit :

« Par Allah, je n’ai jamais reçu d’Allah une plus grande grâce qu’il m’ait guidé vers l’Islam, que celle d’avoir été sincère avec le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم et de ne pas lui avoir dit de mensonges qui auraient causé ma perte comme cela s’est produit avec ceux qui avaient menti. »

Allah exalté a révélé à propos de ceux qui avaient menti, la chose la plus dure qu’Il ait dite à propos de que quelqu’un :

« Ils vous ferons des serments par Allah, quand vous rentrerez vers eux afin que vous les excusiez. Détournez-vous d’eux car ils sont une impureté et leur refuge est l’Enfer, en rétribution de ce qu’ils acquéraient. Ils vous font des serments pour que vous les agréiez ; même si vous les agréez, Allah n’agrée pas les gens pervers. »

 

(Le repentir, v95-96)

 

Ka’b dit :

« Nous étions nous les trois mis à l’écart de ceux qui avaient juré de leur sincérité au Messager d’Allah , lequel accepta leurs excuses et leur serment d’allégeance et pria pour leur pardon. 
Quand à nous, il avait laissé notre cas en suspens jusqu’à ce qu’Allah décidât de notre sort. »

Allah exalté avait alors dit :

« Et [Il accueillit le repentir] des trois qui avaient été laissés de côté… »

(Le repentir, v118)

 

Le verset ne signifie pas que nous étions resté en arrière lors de l’expédition de Tabûk, mais que nous avions été laissés de côté par rapport à ceux qui avaient faussement juré de leur sincérité.

 

(Bukhari,Muslim)

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