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Le Message Islam
12 décembre 2014

Les 6 jours du mois de Shawwal

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Question à SHeikh Ibn Bâz  رحمه الله :

.
Qu’en est-il de la récompense du jeûne des six jours de Chawwâl ? Et qu’en est-il si une personne ne jeûne pas ces jours, alors que le mois [de Chawwâl] est passé ?

 

Réponse :

Le Jeûne des six jours de Chawwâl n’est pas un jeûne obligatoire [fardh], selon les dires du Prophète صلى الله عليه و سلم :

 

« Quiconque jeûne le mois de Ramadhân, puis le fait suivre des six jours du mois de Chawwâl ; son jeûne est considéré comme étant un jeûne continu. » Rapporté par l’Imâm Muslim dans son Sahîh.
Le hadîth cité [plus haut] prouve qu’il n’y a pas de mal à ce que le jeûne soit accompli de manière continue ou de manière discontinue.

Seulement, il est recommandé de les jeûner rapidement, selon les paroles صلى الله عليه و سلم :

 

« [...] Et je me suis hâté vers Toi, Seigneur, afin que Tu sois satisfait » [Coran, 20/84]


Et il y a des preuves Coraniques et des ahadîth [traditions] prophétiques qui prouvent les bienfaits dans la concurrence, et l’empressement à bien faire.
Il n’est pas obligatoire d’accomplir le jeûne des six jours du mois de Chawwâl de manière continue, seulement cela est meilleur, selon les dires du Prophète صلى الله عليه و سلم : « L’oeuvre la plus aimée par Allâh, c’est celle pratiquée avec régularité, minime soit-elle. »
Et il n’est pas prescrit de compenser les six jours de mois de Chawwâl, une fois ce mois passé la Sounnah n’a plus lieu d’être, que la raison pour laquelle [cette Sounnah] n’a pas été accomplie soit valable ou pas.

Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn Bâz رحمه الله, vol-15 p.388-389

 

barres séparateurs/Halloween

 

Question à SHeikh al-Imâm Muhammad Ibn Sâlih al-‘Uthaymîne رحمه الله :

 

Qu’est-ce qui est le meilleur à faire pour le jeûne des six jours du mois de Chawwâl ?

 

Réponse :

 

Ce qui est le meilleur [al-Afdhal] pour les six jours de Chawwâl, c’est de les jeûner juste après le jour de « al-‘Aîd » [fête de fin Ramadhân] et qu’ils soient continus, comme cela a été souligné par les gens de science [Ahl al-‘Ilm].
Et c’est cela qui est transmis dans la vérification du suivi mentionné dans le Hadîth : « puis le fait suivre. » [Rapporté par al-Bukhârî et Muslim]
Car faire de la sorte est comme s’empresser de vouloir faire le bien qui est incité par les textes [du Qor'ân et de la Sounnah], avec sollicitation et félicité pour celui qui agit ainsi.
Et cela montre également l’énergie qui fait partie de la perfection de l’adorateur.

Certes, il ne faut pas que la personne laisse passer ces occasions qui permettent de faire le bien, car la personne ne sait pas ce qu’il en est de sa situation au dernier moment [de sa vie] et en fin de compte.
La personne doit se comporter de cette façon – je veux dire s’empresser d’agir et de saisir l’occasion dans toutes ses affaires pour adopter la bonne conduite lorsque s’éclaircit pour elle ce qui semble le plus juste à faire.

Madjmu ‘ Fatâwa Ibn ‘Uthaymîne رحمه الله, vol-20 p.20-21

 

barres séparateurs/Halloween

 

Question à SHeikh al-Imâm Muhammad Ibn Sâlih al-‘Uthaymîne رحمه الله :

.

Lorsque qu’une femme doit [rattraper] des jours de Ramadhân, est-ce qu’il lui est permis de donner priorité au jeûne des six jours de Chawwâl sur ce qu’elle doit, ou doit-elle accorder priorité aux jours dus sur le jeûne des six jours de Chawwâl ?

 

Réponse :

 

Quand une femme doit encore [rattraper] des jours de Ramadhân, alors elle ne doit pas jeûner les six jours de Chawwâl si ce n’est après rendu ce qu’elle doit [comme jour de jeûne], car le prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

 

« Quiconque jeûne le mois de Ramadhân, puis le fait suivre des six jours du mois de Chawwâl… » [Rapporté par al-Bukhârî]

Celui qui a encore des jours à compenser du mois de Ramadhân n’a pas jeûné le Ramadhân [en entier], ainsi la personne n’atteindra pas la récompense du jeûne des six jours de Chawwâl si ce n’est après qu’elle ait fini de compenser les jours qu’elle doit.

Et si les jours manqués de jeûne englobent l’ensemble [du mois] de Chawwâl, comme par exemple une femme qui a accouché et a eu ses saignements, et qui n’a donc pas pu jeûner un jour de Ramadhân : ainsi elle entame la compensation de son jeûne pendant le mois de Chawwâl, et elle ne le finit pas avant l’entrée du mois de Dhul al-Qa’dah, elle doit alors jeûner les six jours, et elle aura la récompense de celle qui a jeûné au mois de Chawwâl, parce qu’elle l’a retardé pour une raison valable, ainsi elle aura la récompense

Madjmu’ Fatâwa Ibn ‘Uthaymîne رحمه الله, Vol-20 p.19

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