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Le Message Islam
30 mars 2020

"Le Califat de Umar ibn Al-Khattâb" رضي الله عنه

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

بسم الله الرحمن الرحيم

 

"Le Califat de Umar ibn Al-Khattâbرضي الله عنه

de ibn Kathir رحمه الله

Editions Dar Al Muslim

Prix conseillé : 8.90 €

217 pages

le-califat-de-umar-ibn-al-khattab

Après avoir lu le livre du Califat de Abu Bakr رضي الله عنه, j'ai eu envie de continuer avec le fameux compagnon Umar ibn Al-Khattâb" رضي الله عنه et ce fut, bien évidemment sans regret !!

Ce livre est divisé en trois parties :

- Chapitre I : Sa Biographie
- Chapitre II : Son accession au Califat
- Chapitre III : Les conquêtes sous son règne

Ce livre est vraiment très bien construit et très facile à lire. Une fois de plus, on découvre un compagnon du Prophète صلى الله عليه و سلم se comportant d'une façon très noble et très humble, tout en sachant rester un homme de fort caractère et un grand combattant. Il est épatant de découvrir la force de cet homme, puis de constater qu'il n'était pas rare de le voir pleurer. Sa biographie est impressionnante. C'était un homme bon et juste qui s'efforçait d'être toujours meilleur.

Dans ce livre, on découvre les nombreuses conquêtes ayant eu lieu sous son règne, ainsi que le comportement des hommes qui étaient sous ses ordres ; de grands tacticiens qui ont permis de grandes victoires.

Une fois encore, il s'agit d'un livre que je vous conseille. Cet illustre compagnon est un véritable modèle à suivre. Qu'Allah nous guide sur Son droit chemin et nous permette d'acquérir la science utile et de raffermir notre foi.

En voici quelques extraits :

"Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit : "Le plus clément des hommes envers ma communauté est Abu Bakr, et le plus ferme quand il s'agit de faire respecter les principes religieux est Umar." (authentifié par Al Albani dans Sahih Al-Jâmic 908)

"Mu'âwiyah ibn Abî Sufîan a dit : "Abû Bakr ne cherchait pas les biens de ce bas-monde, et le bas-monde n'est pas venu à lui. Pour ce qui est de Umar, les biens de ce bas-monde se sont présentés à lui, mais il les a refusés. Quant à nous, nous nous sommes vautrés dans les plaisirs [certes licites] d'ici-bas."

(au sujet de Umar ibn Al-Khattâb" رضي الله عنه) : "... il lui arrivait d'entendre un verset du Coran qui le touchait tellement qu'il en perdait conscience. On le transportait alors inconscient chez lui et les gens lui rendaient visite sans qu'il ne souffre d'aucune maladie, si ce n'est le choc provoqué par sa crainte d'Allah."

"Umar fit parvenir ces directives à tous les musulmans : Agissez pour le salut de votre âme. Si une personne corrige ses fautes, faites alors en sorte que votre relation avec elle s'améliore. Ne raillez personne [pour un péché qu'elle a commis et dont elle s'est repentie] car des calamités vous frapperaient alors."

"Sachez que le croyant est celui qui est heureux lorsqu'il accomplit de bonnes oeuvres et qui est malheureux lorsqu'il commet un péché."

"L'histoire du Nil (Al-Bidâyah wa An-Nihâyah 7/100)

Il nous a été rapporté, d'après ibn Louhay'ah, d'après Qays ibn Al-Hajjâj, qui tient lui-même ce récit d'un autre, que lorsque l'Égypte eut été conquise, certains de ses habitants se présentèrent à Amr ibn Al-Âs رضي الله عنه - et ce au début du mois copte de Bou'ounah - et lui dirent : "Émir ! Sache que notre fleuve, le Nil, fait l'objet d'une tradition sans laquelle il s'arrête de couler." Amr رضي الله عنه leur demanda : "Quelle est cette tradition ?" Ils répondirent : "Lorsque douze jours de ce mois se sont écoulés, nous allons trouver une jeune fille encore vierge. Puis, après avoir convaincu ses parents de la laisser partir avec nous, nous la parons des bijoux les plus précieux et des habits les plus luxueux, puis nous la jetons dans le Nil." Amr رضي الله عنه  rétorqua : "Ce genre de pratique n'a pas sa place en Islam. L'Islam annule les pratiques païennes antérieures à lui." Les mois de Bou'ounah, de Abîb et de Masrâ passèrent sans que le Nil ne daigne couler, demeurant totalement immobile, au point que les coptes songèrent à chasser les musulmans. Amr رضي الله عنه  en informa donc pas écrit Umar رضي الله عنه  qui lui répondit en ces termes : "Tu as eu raison d'agir ainsi. Mon message que voici contient une carte. Lorsqu'elle te parviendra, jette-là dans le Nil." Lorsque le message fut entre ses mains, Amr رضي الله عنه prit la carte où étaient écrits ces mots : "De la part du serviteur d'Allah, Umar, émir des croyants, à l'attention du Nil, fleuve des Égyptiens. Si ton cours est soumis à l'ordre d'Allah, l'Unique, le Dominateur Suprême, et si c'est bien Lui qui te fait couler, alors nous implorons Allah le Très-Haut de te faire couler."
Amr ibn Al-As 
رضي الله عنه  lança donc la carte dans le Nil. Le lendemain matin, un samedi, Allah fit couler le Nil qui s'était élevé de seize coudées en une seule nuit. Allah mit donc un terme à cette pratique égyptienne jusqu'à nos jours."

(Umar رضي الله عنه s'adressant aux musulmans) "Par Allah ! Je ne suis pas un roi dont vous seriez les serfs. Je suis un simple serviteur d'Allah auquel il a confié une immense responsabilité. Et si je devais décliner cette responsabilité et vous remettre l'autorité, en me plaçant sous l'autorité de l'un d'entre vous, afin que vous puissiez manger à votre faim et boire à satiété, j'en serai très heureux. Et si je décidais d'assumer cette responsabilité alors j'en serais très malheureux, ma joie serait de courte durée et ma tristesse longue. Nul ne me pardonnerait, ni ne me donnerait l'occasion de revenir en arrière afin d'être agrée."

"... interpellant les musulmans, il (Umar رضي الله عنه)  dit : "Attachez-vous fermement à cette religion et suivez la voie de votre Prophète صلى الله عليه و سلم. Et que les richesses de ce monde qui vous ont été accordées ne vous rendent pas insolents, car ce monde et ces richesses pourraient bien vous tromper."

 

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

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