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Le Message Islam

30 novembre 2014

Les vertus de la prière

 

بسم الله الرحمن الرحيم

Sheykh Muhammad Ibn Salih El Otheymine رحمه الله

 

gifs puces bullets La Prière est le deuxième pilier des piliers de l’islam et le pilier le plus important de l’islam après la Shahada (le témoignage de foi).

 

gifs puces bullets La Prière est un lien entre le serviteur et son Seigneur. Le prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

« en effet, quand l’un d’entre vous prie, il parle en privé avec son Seigneur. » [rapporté par Al-Bukhari]

 

Et Allah dit dans le hadith qudsi : « J’ai divisé la prière entre Moi et Mon serviteur en deux parties et Mon serviteur aura ce qu’il demande. »

Ainsi quand le serviteur dit : ‘ Al-Hamdulillahi Rabb-il-’Alamin ‘, Allah dit : ‘ mon serviteur m’a loué. ‘

Et quand il dit : ‘Ar-Rahman-ir-Rahim’, Allah dit : ‘ mon serviteur m’a glorifié. ‘

Et quand il dit : ‘Maliki-yawm-id-Din’, Allaah dit : ‘ mon serviteur m’a honoré. ‘

Et quand il dit : ‘ Iyyaka Na’bdu wa Iyyaka Nasta’in ‘, Allah dit : ‘ ceci est entre Moi et Mon serviteur et Mon serviteur aura ce qu’il demande. ‘

Et quand il dit : ‘ Ihdinas-Siraat-al-Mustaqim. Sirat-aladhina an’amta ‘ alaihim. Ghairil-Maghdoubi ‘ alaihim wa la Dallin ‘, Allah dit : ‘ ceci est pour Mon serviteur et pour Mon serviteur ce qu’il demande. ‘  » [Rapporté par Muslim]

 

gifs puces bullets La Prière est un jardin de ‘ibadat (les actes d’adoration), dans lequel chaque type splendide d’adoration est trouvé. Il y a le takbir, par lequel la prière est introduite, la position debout pendant laquelle la personne récite la parole d’Allah, l’inclinaison pendant laquelle il vante son Seigneur, le retour de l’inclinaison, qui est remplie des louanges à Allah, la prosternation pendant laquelle il glorifie Allah le Très-Haut et pendant laquelle il l’implore par l’invocation, l’assise dans laquelle il y a le tashahud, des invocations et la fermeture par le taslim.

 

gifs puces bullets La Prière est le moyen d’appui et d’aide en période de détresse et de chagrin. Et elle empêche les actes mauvais et honteux. Allah dit : « cherchez l’aide dans la patience et la prière. » Et Il dit : « récitez ce qui vous a été révélé du Livre et établissez la prière. En vérité, la prière empêche les actes mauvais et honteux. »

 

gifs puces bullets La Prière est la lumière des croyants dans leurs cœurs et en leur lieu de réunion (le jour du jugement). Le prophète صلى الله عليه و سلم a dit : « la prière est légère. » Et il صلى الله عليه و سلم a dit : « quiconque la préserve (la prière), elle sera une lumière, une preuve et un (moyen de ) salut pour lui le jour du jugement. » [Rapporté par Ahmad, Ibn Hiban et At-Tabarani]

gifs puces bullets La Prière est la joie et le plaisir des âmes des croyants. Le prophète صلى الله عليه و سلم a dit : « mon plaisir a été placé dans la prière. » [Rapporté par Ahmad et Nasa'i]

gifs puces bullets La Prière efface les péchés et expie les mauvais actes. Le prophète صلى الله عليه و سلم a dit : « que pensez-vous s’il y avait une rivière devant la porte de l’un d’entre vous et où il se baignerait cinq fois par jour, resterait-il une saleté sur lui ? » Ils (les compagnons) ont répondu : « il ne resterait pas là de saleté sur lui. » Le prophète صلى الله عليه و سلم dit : « Il en est de même avec les cinq prières (quotidiennes), par elles Allah efface les péchés (mineurs). » » [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim] Et le prophète صلى الله عليه و سلم a dit : « les cinq prières (quotidiennes) et du Jumu’ah (la prière) au Jumu’ah (la prière) sont une expiation pour ce qui (des péchés) arrive entre eux tant que l’on ne commet pas de grands péchés. » [Rapporté par Muslim]

gifs puces bullets La Prière en congrégation : Ibn ‘Umar رضي الله عنه a rapporté que le prophète صلى الله عليه و سلم a dit : « la Prière en congrégation est meilleure que la prière seul de vingt-sept degrés. » [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim]
Ibn Mas’ud رضي الله عنه
 a dit : « Quiconque serait heureux de rencontrer Allah demain en étant musulman, qu’il préserve ces cinq prières du lieu où elles sont appelées (c’est-à-dire les masajid), car en vérité, Allah a légiféré pour votre prophète les voies de la guidée. Et en effet ces (cinq prières au masjid) font partie des voies de la guidée. Et si vous deviez prier dans vos maisons comme cet homme qui s’abstient (de prier dans le masjid) et prie dans sa maison, alors vous auriez abandonné la Sunna de votre prophète. Et si vous deviez abandonner la Sunna de votre prophète صلى الله عليه و سلم vous vous égareriez. Il n’y a pas un homme qui fasse ses ablutions et les fasse bien, puis a l’intention d’aller à un de ces masjids sans qu’Allah ne lui enregistre une bonne action pour chaque pas, l’élève d’un degré et efface un mauvais acte par cela. Vous nous avez certainement vu et personne ne s’abstenait de la prière (dans le masjid) sauf l’hypocrite dont l’hypocrisie était bien connue. Et en effet un homme était porté soutenu par deux hommes jusqu’à ce qu’il soit debout dans le rang (pour la prière). » [Rapporté par Muslim]

 

gifs puces bullets Al-Khushu’ (le recueillement) dans la Prière, ce qui signifie

 

1 gifs fleches pour webmaster que le cœur est présent et attentif

2 gifs fleches pour webmaster préserver cet état

 

Sont tous deux des moyens d’entrer au Paradis. Allah dit :

 

« en effet les croyants sont couronné de succès. Ceux qui craignent dans leurs prières (khashi’oun). Et ceux qui se détournent de la conversation vaine. Et ceux qui payent leur Zakat. Et ceux qui protègent leurs parties intimes- Sauf avec leurs conjointes ou ce (des femmes) que leurs mains possèdent, car en effet ils ne sont pas blâmable (). Ainsi quiconque recherche en dehors de cela, alors ceux-là sont les transgresseurs. Et ceux qui maintiennent leur confiance et leurs engagements. Et ceux qui préservent leurs prières. Ils sont les héritiers – ceux qui hériteront Al-Firdaws (le plus haut le niveau dans le Paradis), dans lequel ils seront pour toujours. »

 


Etre sincère envers Allah dans la prière et l’exécuter selon la manière décrite dans la Sunna sont les deux conditions fondamentales pour son acceptation. Le prophète صلى الله عليه و سلم
 a dit : « en vérité, les actions ne valent que par leurs intentions et chaque personne aura selon ce qu’elle a eu comme intention. » [rapporté par Al-Bukhari et Muslim] Et il صلى الله عليه و سلم a dit : « priez comme vous m’avez vu prier. » [Rapporté par Al-Bukhari]

 

 

Écrit par Muhammad Ibn Salih El Otheymine رحمه الله, le 4/13/1406

 

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30 novembre 2014

Extraits de la biographie de Shaykh Muqbil رحمه الله

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Voici la traduction de quelques passages de la biographie de Shaykh Muqbil رحمه الله, écrit par sa fille Shaykha Umm ‘Abdillah حفظه الله.

(Note du traducteur : Shaykh Muqbil رحمه الله a eu 2 filles, dont Umm ‘Abdillahi qui est reconnue pour sa science, ses ouvrages et ses efforts dans la propagation de la religion d’Allah)

 

Notre père ne nous a jamais négligées, bien qu’il ait toujours été extrêmement occupé.

 Par exemple, son souci principal était de nous faire mémoriser le Quran. Il nous récitait le Quran afin que nous puissions l’apprendre par cœur et il enregistrait sa récitation sur une bande audio pour nous perfectionner dans la récitation.

Une fois, ma sœur apprenait par cœur, elle alla le trouver afin qu’il enregistre sa récitation, il se trouvait alors dans sa maktaba (bibliothèque), elle l’appela il abandonna ses recherches, vint et enregistra sa récitation puis il retourna dans sa maktaba. (il a été mentionné dans la biographie : qu’il se mis sous un arbre, enregistra sa récitation pour sa fille puis il retourna à ses recherches).

 

Quand nous avons commencé à comprendre la récitation il nous acheta à chacune d’entre nous un album de Quran du Shaykh Mahmoud Khaleel Al Housary رحمه الله ainsi qu’un lecteur audio sans radio incorporée afin de nous préserver de l’écoute de la musique.

 

Quand nous sommes devenus plus mûres, il nous acheta un radiocassette, cependant il nous mis sérieusement en garde contre l’écoute de la musique. Par la grâce d’Allah, nous lui avons obéi et nous n’avons jamais écouté de musique et nous détestons la musique.

 

Nul doute que le prophète صلى الله عليه و سلم a dit la vérité quand il dit :

 

« Chaque nouveau-né naît selon la saine nature (fitrah). Ce sont ses parents qui en font un Juif, un Chrétien ou un adepte des Mages. »

(rapporté par Al Bukhari et Muslim d’après Abou Houraira)

 

Il (Shaykh Muqbil رحمه الله) écoutait ce que nous mémorisions et nous lui avons beaucoup lu.

 

Par ailleurs Il nous ordonnait d’apprendre par cœur en utilisant toujours la même copie du Quran, car toujours apprendre du même livre facilite à l’individu sa mémorisation avec exactitude.

 

Qu’Allah répande sur lui Sa large miséricorde.

Il nous enseignait d’une manière enjouée et tel était sa façon de faire durant ses cours.

 

Cette méthodologie permet à l’étudiant de demander des explications sur n’importe quel point qu’il aurait mal compris lors des cours.

 

Nos séances (assises) avec lui étaient remplies de bien, de connaissances et de conseils, de même lors des repas ou de ses appels téléphoniques.

 

Lors de sa maladie par exemple alors que nous étions tous inquiets à son sujet, il a continué à nous interroger et à nous apporter de la joie, wal hamdoulillah.

Alors qu’il était en Arabie, juste avant de voyager en Allemagne (pour se faire soigner), il m’a téléphoné et m’a dit : ‘ Assalâm ‘alaykoum wa rahmatoullahi wa

barakâtouh ‘ et j’ai répondu : ‘ wa ‘alaykoum assalâm wa rahmatoullahi ‘ en oubliant : (wa barakâtouh), il me dit alors pourquoi n’a tu pas répondu par ce qu’il y a de meilleur ?

Il faisait allusion à la parole d’Allah le très Haut : (traduction rapprochée)

 

{Si on vous fait une salutation, saluez d’une façon meilleure; ou bien rendez-la (pareillement). Certes, Allah tient compte de tout.} (Sourate 4 verset 86)

 

Il nous encourageait constamment il n’était pas comme ces pères qui découragent leurs filles et leurs familles, il établit pour nous un niveau d’étude simple afin que nous puissions continuer de progresser et nous préparer à apprendre et acquérir la science bénéfique.

 

Il me disait souvent : j’espère que tu deviendra une faqeeha (une femme savante dans la législation islamique).Qu’Allah fasse que ce souhait devienne réalité.

 

J’ai vu mon père en rêve après sa mort, il se tenait avec Shaykh Al Islâm Ibn

Taymiyyah رحمه الله dans un endroit dont je ne suis pas sure, je crois que c’était la petite

maktaba de dammage (yemen), Shaykh Al Islâm رحمه الله se tenait debout avec sa grande et belle barbe blanche qui recouvrait presque entièrement sa poitrine, mon père se trouvait à ses cotés très beau et très fort également.

 

Je demande à Allah de les placer dans son paradis le plus élevé.

 

Umm ‘Abdillahi Bint Al allâma Moqbel bin hâdi al Wâdi’y

Source : quelques passages de la biographie de Shaykh Moqbel رحمه الله écrit par sa fille Umm ‘Abdillah حفظه الله

 

30 novembre 2014

Après la mort

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Al Bara رضي الله عنه rapporte :

 

Nous sommes sortis avec le Prophète صلى الله عليه و سلم aux funérailles d’un homme parmi al-Ansar. Lorsque nous sommes parvenus à la tombe et que le mort fut enterré, le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم s’assit (en direction de la Qibla) et nous nous assîmes autour de lui comme si des oiseaux étaient sur nos têtes et il (le Prophète صلى الله عليه و سلم) avait un bâton avec lequel il tapait la terre (puis il regarda le ciel, la terre et il se mit à lever ses yeux et les baisser, et ceci trois fois) puis dit :

 

« Demandez à Allah la préservation du supplice de la tombe » deux ou trois fois (puis il dit : »Ô Seigneur ! Préserve-moi contre le supplice de la tombe ») (trois fois).

 

Il صلى الله عليه و سلم dit ensuite :

 

 « Lorsque le croyant quitte la vie terrestre pour la vie future, viennent à lui des anges célestes aux visages blancs, tels le soleil, avec eux un linceul parmi les linceuls du Paradis et un hanût (ce qu’on mélange avec le parfum pour envelopper le mort et particulièrement le corps) parmi les hanuts du Paradis et s’assoient jusqu’à portée de vue ».

 

Puis vient l’ange de la mort qui s’assit auprès de sa tête et dit : « Ô toi, bonne âme, sors vers le Pardon d’Allah et Son agrément ». Il dit : « L’âme sortira comme la goutte sort de l’outre et l’ange de la mort la prendra, et ne la gardera dans ses mains que le temps d’un clin d’œil, puis il la placera dans le linceul ainsi que le hanut.

Allah dit :

 

{Nos messagers enlèvent son âme sans aucune négligence}

 

Et elle dégagera l’odeur du meilleur parfum disponible sur terre. Il dit : « On l’élèvera, et elle ne passera pas devant un groupe d’anges sans qu’ils ne disent : « Quelle est cette bonne âme ? ». On dira : « C’est untel, fils d’untel ». Il sera nommé par les plus beaux noms qu’il portait sur terre et ceci jusqu’au ciel terrestre, on demandera son ouverture et elle s’ouvrira. De chaque ciel, des rapprochés accompagneront l’âme jusqu’au ciel suivant, jusqu’à arriver au 7ème ciel.

 

Allah dira :

« Inscrivez le registre de mon serviteur dans el-illiyyin :

 

{Et qui te dira ce qu’est Illiyyin. Un livre bien cacheté ! Les rapprochés (les anges) en témoignent}

 

On inscrira son nom dans le registre d’el illiyyin puis Il dira : ramenez le sur terre car (Je leur ai promis que) d’elle Je les ai créé et en elle Je les retournerai et d’elle Je les ferai sortir une fois encore.

Il dit (il sera ramené sur terre et) on ramènera son âme dans son corps (et dit : il entendra les craquements des sandales de ses compagnons lorsqu’ils le quitteront et lui tourneront le dos).

Deux anges viendront et s’assiéront, ils lui diront : « Qui est ton Seigneur ? » Il dira « Allah est mon Seigneur ». Ils lui diront alors « Quelle est ta religion ? » Il répondra : « Ma religion est l’islam ». Ils lui diront : « Qui est l’homme qui fut envoyé parmi vous ? » Il répondra : « C’est le Messager d’Allah ». Ils lui diront : « Quelles sont tes actions ? » Il répondra : « J’ai lu le livre d’Allah et j’y ai cru ». Ils le réprimanderont en disant : « Qui est ton Seigneur ? Quelle est ta religion ? Qui est ton prophète ? ». Et ceci sera la dernière épreuve à laquelle le croyant sera exposé.

C’est Sa Parole :

 

{Allah affermit les croyants par une parole ferme}

 

Il dira :

« Mon Seigneur est Allah, ma religion est l’islam, mon Prophète est Mohammed ».

Il sera appelé par un appel du ciel : « Mon serviteur dit la vérité, garnissez-le du Paradis, habillez-le du Paradis et ouvrez-lui une porte du Paradis ». Il dit : « Il en sentira l’odeur agréable et sa tombe s’élargira jusqu’à perte de vue ». Il dit : « Viens à lui un homme au beau visage et joliment vêtu dont le parfum est excellent et dira : « Réjouis toi par ce qui te plais, réjouis toi de la satisfaction d’Allah et des jardins aux délices éternels, ceci est le jour que tu attendais ». Il lui répondra : « Et toi, qu’Allah t’annonce le bien, qui es-tu ? Ton visage est celui qui apporte le bien ». Il dira : « je suis tes bonnes actions, par Allah ! Je ne t’ai connu qu’accourant à l’obéissance d’Allah et lent dans sa désobéissance ; qu’Allah te récompense par le bien, puis lui sera ouverte une porte du Paradis et une porte de l’enfer et on dira : « Ceci aurait été ta demeure si tu avais désobéi à Allah, mais Allah te l’a remplacé par cela ». Lorsqu’il verra ce qu’il y a dans le Paradis, il dira : « Ô Seigneur, fais parvenir l’Heure, que j’aille chez ma famille et mes biens ! ». (On lui dira, Apaises-toi)

 

Il dit : « Quant au serviteur mécréant (et selon une autre variante : le débauché), lorsqu’il quitte la vie terrestre pour la vie future, viennent à lui des anges (rudes et durs) aux visages noirs accompagnés des gardiens (de l’enfer) et qui l’entoure de toute part. Puis vient l’ange de la mort qui s’assit auprès de sa tête et dit : « Ô âme mauvaise sors vers le mécontentement d’Allah et sa colère ».

 

Elle sortira de son corps, arrachée comme on arrache le tison d’une botte de laine, arrachant aussi les veines et les nerfs (et sera maudite par tous les anges entre le ciel et la terre ainsi que les anges du ciel et on fermera les portes du ciel. Tous les gens de ces portes invoqueront Allah pour qu’Il n’élève pas cette âme devant eux) et il la saisira mais ne la gardera dans ses mains que le temps d’un clignement de paupières, avant de la mettre dans le musûh. Elle dégagera l’odeur la plus désagréable qu’il puisse y avoir sur terre.

 

On l’élèvera et elle en passera pas devant un groupe d’Anges sans qu’ils ne disent : « Quelle est cette mauvaise âme ? ». Ils diront : « C’est untel, fils d’untel, il sera appelé par les pires noms par lesquels il était appelé sur terre jusqu’au ciel mondain et demandera son ouverture mais elle ne s’ouvrira pas pour lui, puis le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم récita :

 

{les portes du ciel ne leur seront pas ouvertes, et ils n’entreront au Paradis que quand le chameau pénètre dans le chas de l’aiguille} Sourate 7 verset 40

 

Allah عز و جل dira :

 

« Inscrivez son registre dans al-sijjîn (ibn Kathir رحمه الله a dit que al-sijin provient du mot prison, c.a.d l’étroitesse), dans la terre la plus basse, ensuite il sera dit :

[Ramenez-le sur terre car J'ai promis que d'elle Je les ai créé, en elle Je les retournerai et d'elle Je les ferai sortir une fois encore].

 

Son âme sera jetée (du ciel) d’un jet jusqu’à son corps, puis il صلى الله عليه و سلم récita :

 

{car quiconque associe à Dieu, c’est comme s’il tombait du haut du ciel et que les oiseaux le happaient, ou que le vent le précipitait dans un abîme très profond.} Sourate 22 verset 31

 

 

Une fois son âme dans son corps, il entendra le craquement des sandales de ses compagnons lorsqu’ils le quitteront. Deux anges lui viendront (qui réprimanderont sévèrement, ils le réprimeront et) s’assiéront ils lui diront : « Qui est ton Seigneur ? ». Il répondra : « Hâh ! Hâh ! Je ne sais pas ! ». Ils lui diront : « Quelle est ta religion ? ». Il dira : « Hâh ! Hâh ! Je ne sais pas ! ». Ils lui diront : « Que dis-tu de l’homme qui fut envoyé parmi vous ? ».

 

Il n’arrivera pas à dire son nom, on dira : « Mohammed », mais il dira : « Ah ! Ah ! je ne sais pas ! (j’ai entendu des gens dire ceci, et on dira : « Tu ne sais pas et tu ne récites pas). Il sera appelé par un appel du ciel : « Il a menti, garnissez-le de l’enfer et ouvrez lui une porte de l’enfer ».

 

Il sera touché par sa chaleur intense et son poison. Et on rendra sa tombe tellement étroite que ses côtes se briseront.

 

Viendra un homme au visage laid, laidement vêtu et à l’odeur puante, il dira : « Sois informé de ce qui te déplaît, ceci est le jour qui t’était promis ». « Et toi, qu’Allah t’annonce le mal, qui es-tu ? -dira t-il- ton visage est le visage de celui qui vient avec du mal ». Il dira : « Je suis tes mauvaises actions. (Par Allah ! Je ne t’ai connu que lent dans l’obéissance d’Allah, et tu accourais dans la désobéissance d’Allah). Qu’Allah te récompense par le mal ».

 

Un aveugle, sourd et muet lui sera affecté, et dans sa main une mirzaba (grand manteau utilisé par le forgeron), s’il frappait une montagne, elle deviendrait poussière. Il le frappera d’un coup et il deviendra poussière puis Allah lui rendra son état initial. Il le frappera encore une fois, il poussera un cri que tout le monde entendra sauf les hommes et les djinns (al-thaqalayn), ensuite une porte de l’enfer lui sera ouverte, il dira : « Ô Seigneur ! Que l’Heure n’arrive jamais ».

 

Rapporté par Abu Dawud : « Sahih sunan », n° 3979. Al hakim, Ahmad et d’autres.

Extrait du livre : La tombe, ses délices et ses supplices de Husayn b. Awda al-Uwaysha

  

30 novembre 2014

Les dispositions régissant les objets perdus

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Avis de Cheikh Salih Ibn Fawzan al-Fawzan حفظه الله

 

 

Question : Que doit faire celui qui trouve un bien sur la voie publique ? Lui est-il permis de le prendre ?

Réponse : Louange à Allah

Cette question intéresse les objets perdus et le sujet est traité dans le cadre d’un chapitre du droit musulman. Il s’agit d’un bien perdu par son propriétaire.

Cette religion droite se préoccupe de la garde et de la protection des biens et prône la sauvegarde des biens du musulman y compris ceux perdus.

Quand un bien est perdu par son propriétaire, trois cas se présentent.

Le premier est le cas où l’objet perdu est insignifiant tel qu’une cravache, un pain, un fruit et un bâton. Ces objets peuvent devenir la propriété de celui qui les ramasse et il n’a pas besoin de les annoncer en raison de ce hadith rapporté par Djabir : «  Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم nous a autorisé à ramasser le bâton, la cravache et la corde que l’on trouve ». (Rapporté par Abou Dawoud).

Le deuxième cas est celui dans lequel il s’agit d’un animal capable de se défendre soit à cause de sa force comme le chameau, le cheval, le bœuf et le mulet, soit pour sa capacité de s’envoler comme les oiseaux, soit pour sa rapidité comme les gazelles, soit pour sa férocité comme le léopard. Il est interdit de prendre ces animaux, et celui qui les prend ne deviendra pas leur propriétaire après les avoir annoncé en raison des propos du Prophète صلى الله عليه و سلم quand il a été interrogé à propos des chameaux perdus : «  En quoi vous concerne-t-il ? Il dispose d’un gros ventre et de solides pieds et peut trouver de l’eau pour s’abreuver et des arbres pour se nourrir jusqu’à ce que son propriétaire le retrouve » (rapporté par Boukhari et Mouslim). Omar رضي الله عنه dit : « Quiconque ramasse un objet perdu est un égaré » c’est–à-dire qu’il se trompe. Dans le hadith qui vient d’être cité, le Prophète صلى الله عليه و سلم juge que ce genre d’animaux perdus ne doit pas être récupéré et qu’il faut les laisser chercher de l’eau pour s’abreuver et des arbres pour se nourrir jusqu’à ce que leur maître les retrouve. On leur assimile les gros instruments comme les grandes écuelles, le bois, le fer et tout ce qui se conserve de lui-même et ne se déplace pas. Il est interdit de prendre ces choses là comme il l’est pour les grands animaux ou plus encore.

Le troisième cas intéresse le reste des biens comme l’argent, les bagages et les petites bêtes incapables de se défendre tels les moutons, les chamelets sevrés et les veaux. Si celui qui trouve une chose perdue relevant de ce cas se sait capable de la garder, il lui est permis de la ramasser. Là aussi, il y a trois distinctions à faire.

http://www.clipart-fr.com/data/gif/puces-1/gif_anime_puces_284.gif La première concerne les animaux consommables comme le chamelet sevré, le mouton et le poulet. Celui qui les ramasse doit opter pour la solution la plus favorable pour le propriétaire, soit il les consomme et en rembourse la valeur au moment de leur ramassage, soit il les vend et conserve le prix pour le remettre au propriétaire une fois identifié, soit il les garde et dépense de ses propres biens pour assurer leur entretien sans en faire une propriété. Si le propriétaire se présente, il lui remet son bien et lui réclame le remboursement de ses dépenses d’entretien. Il en est ainsi parce que quand le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم a été interrogé à propos du mouton, il a dit : «  Prends le car il est soit pour toi, soit pour ton prochain, soit pour un loup » (rapporté par Boukhari et Mouslim). Ces propos signifient que cette bête est faible et vulnérable et susceptible de tomber soit dans les mains de l’interlocuteur ou d’un autre ou être dévorée par un loup.

Dans le cadre de son commentaire de ce noble hadith, Ibn al-Qayyim رحمه الله dit : «  Il autorise la récupération du mouton et indique que si le propriétaire ne se présente pas, celui qui l’a ramassé a le choix entre sa consommation immédiate, quitte à en rembourser la valeur, sa vente et la garde de son prix, et sa conservation avec la dépense de ses propres biens pour en assurer les frais d’entretien. Tous les ulémas soutiennent que si le propriétaire se présentait avant qu’il ne soit consommé, il pourrait la reprendre.

http://www.clipart-fr.com/data/gif/puces-1/gif_anime_puces_284.gif La deuxième distinction concerne les denrées périssables telles que les fruits. Là, le ramasseur doit prendre la mesure la plus profitable au propriétaire, soit la consommation suivie du remboursement de la valeur, soit la vente et la conservation du prix pour le propriétaire.

http://www.clipart-fr.com/data/gif/puces-1/gif_anime_puces_284.gif La troisième distinction intéresse les biens autres que ceux déjà mentionnés comme l’argent et les ustensiles. Ces choses doivent être bien gardées et annoncées dans les lieux publics.

Il n’est permis de ramasser un objet perdu que si l’on est sûr de pouvoir le garder et en assurer l’annonce pour ce qui le mérite. Cela s’atteste dans le hadith de Zayd Ibn Khalid al-Djuhani رضي الله عنه qui dit : «  Le Prophète صلى الله عليه و سلم a été interrogé à propos de l’or et de l’argent perdus et il a dit : « Identifie bien la bourse et ce qui l’attache (ifas) puis annonce le durant une année. S’il n’est pas reconnu, utilise le tout en le considérant comme un dépôt qui t’est confié. Si jamais son propriétaire se présentait, remets-le-lui » Puis on lui a interrogé sur le mouton et il a dit : «  Prends le car il est soit pour toi, soit pour ton prochain, soit pour le loup ». Puis on l’a interrogé sur les chameaux perdus et il a dit : «  En quoi te concernent-ils ? Ils disposent d’un gros ventre et de solides pieds et peuvent chercher de l’eau pour s’abreuver et des arbres pour se nourrir jusqu’à ce que leur propriétaire les retrouve » (rapporté par Boukhari et Mouslim. Quant aux propos du Prophète صلى الله عليه و سلم  « Identifie son wika et son ifas », le premier terme désigne le fils qui attache et le second la bourse qui contient la dépense. Quant à ses propos: «  Faites le connaître durant un an »ils signifient qu’il faut en informer les gens dans leurs lieux de rassemblement pendant toute une année. Au cours de la première semaine, l’annonce doit être quotidienne car c’est le temps dans lequel l’apparition du propriétaire est la plus attendue. Après la première semaine, l’annonce se fait selon les habitudes courantes du milieu. 

Ceci était la méthode d’annonce suivie dans le passé. Aujourd’hui, il est permis d’utiliser les voies et moyens appropriés, l’important étant de restituer le bien à son propriétaire.

Le hadith montre le caractère obligatoire de l’annonce des objets retrouvés. Les propos du Prophète صلى الله عليه و سلم : «  Identifie la bourse et ce qui l’attache » indiquent la nécessité de l’identification des caractéristiques de l’objet afin de demander à celui qui vient le réclamer d’en faire une description correcte  avant de pouvoir le récupérer. Si la description n’était pas correcte, on ne le lui remettrait pas. Les propos du Prophète صلى الله عليه و سلم  «  Si vous ne le connaissez pas, utilisez-le » indiquent que le ramasseur peut entrer en possession de l’objet après une année d’annonce. Mais il ne doit pas l’utiliser avant d’en connaître les caractéristiques : le contenant, les attaches, la quantité, l’espèce et les aspects… Si le propriétaire se présente après un an et en fait une description exacte, on le lui remet en application des propos du Prophète صلى الله عليه و سلم  : «  Si quelqu’un vient un jour le demander, qu’on le lui donne… »

Il se dégage de ce qui précède que les objets perdus nécessitent ce qui suit :

Premièrement, celui qui les retrouve ne doit les ramasser que s’il est sûr de pouvoir les garder et continuer de les annoncer jusqu’à ce qu’on retrouve leur propriétaire. Celui qui n’en est pas capable n’est pas autorisé à les prendre. Si, malgré tout, il les prend, il est assimilable à un usurpateur car il s’est emparé du bien d’autrui d’une façon qui ne lui est pas permise et parce que la prise du bien dans ce cas peut aboutir à se spoliation.

Deuxièmement, avant de prendre le bien, il faut en noter les caractéristiques et connaître le contenant, les attaches, la quantité, l’espèce et la variété. Par contenant, on entend l’enveloppe, qu’il s’agisse d’une caisse ou d’un sac. Par attache, on entend ce qui serre à l’attacher. Ceci, conformément à l’ordre du Prophète صلى الله عليه و سلم qui implique une obligation.

Troisièmement, il faut l’annoncer durant une année entière. Dans la première semaine, l’annonce doit se faire quotidiennement. Ensuite, elle se fera selon l’usage en cours. Dans l’annonce, on doit dire : quelqu’un a-t-il perdu une telle ou telle chose? Cela doit se dérouler dans les lieux de rassemblement des gens comme les marchés et aux portes des mosquées au moment des heures de prière. Toutefois, il n’est pas permis de faire les annonces à l’intérieur des mosquées car elles ne sont pas construites pour cela et parce que le Prophète صلى الله عليه و سلم  a dit : « Quiconque entend quelqu’un demander des renseignements dans la mosquée au sujet d’un objet perdu qu’il lui dise : « Puisse Allah ne vous le restituer ».

Quatrièmement, si quelqu’un vient les réclamer et en fait une description exacte, il faut les lui remettre conformément à l’ordre du Prophète صلى الله عليه و سلم  et parce que la description tient lieu de la preuve et du serment. Bien plus, elle peut être plus évidente et plus vraie que la preuve et le serment. En plus de la restitution de l’objet retrouvé, il faut aussi restituer le surplus direct ou indirect qui résulte de l’objet. Si celui qui réclame l’objet n’est pas capable de le décrire, on ne doit pas le lui remettre car c’est un dépôt que le ramasseur a le devoir de garder et il n’est  autorisé à le donner qu’à celui qui prouve qu’il en est le propriétaire.

Cinquièmement, si le propriétaire ne se manifeste pas après une année d’annonce, l’objet devient la propriété de celui qui le détient. Mais, il doit en noter les caractéristiques avant de l’utiliser. C’est pour en demander la description à celui qui viendra le réclamer. Si la description est exacte, on lui remet l’objet ou une compensation si l’objet n’existe plus, car la propriété conférée au ramasseur prend fin dès l’apparition du propriétaire originelle.

Avertissement

Les prescriptions de l’Islam relatives aux objets perdus traduisent le soin dont cette religion les entoure et la manière dont il assure et préserve les biens du musulman. En somme, nous en déduisons que l’Islam exhorte à la coopération dans le bien. Nous demandons à Allah de nous raffermir dans l’Islam et de ne nous faire mourir qu’en tant que musulmans.

 

Extrait du livre : al-mulakhkhas al-fiqhi de Cheikh Salih Ibn Fawzan al-Fawzan حفظه الله, p. 150.

 

Image du Blog lecoindefranie.centerblog.net

 

Avis de Cheikh Ibn Baz رحمه الله

 

 

Question : J’ai ramassé une pièce d’or perdu et l’ai vendu et donné son prix en aumône avec l’intention de rembourser le propriétaire, s’il n’approuve pas mon acte. J’ai agi de la sorte après avoir découvert la pièce au centre d’une grande ville. Est-ce que cela me vaut un péché ?

Réponse :

Louange à Allah

Votre devoir et celui de toute personne qui ramasse un objet perdu d’une certaine importance consiste à l’annoncer durant une année dans les lieux de rassemblement des gens, et ce, deux fois ou trois tous les mois. Si le propriétaire est retrouvé, on le lui donne, sinon on le garde conformément à l’ordre du Prophète صلى الله عليه و سلم. A cela sont exceptés les objets ramassés dans les périmètres sacrés car celui qui les ramasse n’est pas autorisé à en faire sa propriété. Il doit continuer à les annoncer jusqu’à la découverte de leur propriétaire. Il peut aussi les remettre aux responsables locaux pour qu’ils en assurent la garde au profit du propriétaire, compte tenu des propos du Prophète صلى الله عليه و سلم au sujet de La Mecque « Ses objets perdus ne doivent être ramassés que pour les faire connaître » et ses propos : «  J’ai déclaré Médine sanctuaire comme Ibrahima l’avait fait de La Mecque » (rapporté par Boukhari et Mouslim).

Si l’objet retrouvé est peu signifiant comme une corde ou une partie de sandale (shish) ou une petite somme d’argent, on n’est pas tenu de les annoncer. Le ramasseur peut les utiliser ou en faire une aumône au nom du propriétaire.

A cela sont exceptés les animaux perdus tels que les chameaux et les autres bêtes capables de se défendre contre les petits fauves comme le loup et animaux pareils. Car il n’est pas permis de les prendre compte tenu des propos du Prophète صلى الله عليه و سلم en réponse à une question à ce sujet : «  laissez-les, ils possèdent des pieds solides et un gros ventre, et peuvent chercher de l’eau pour s’abreuver et des arbres pour se nourrir jusqu’à ce que leur propriétaire les retrouve » (rapporté par Boukhari et Mouslim). C’est Allah qui nous assiste.

 

Cheikh Ibn Baz رحمه الله Fatawa islamiyya,3/8.

30 novembre 2014

Le jeûne des enfants

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Il n’est pas obligatoire pour lui de jeûner jusqu’à ce qu’il soit pubère par rapport au dire du Prophète صلى الله عليه و سلم:

 » Le qalam a été levé pour trois (cas), pour le dormeur jusqu’à ce qu’il se réveille, pour le petit jusqu’à ce qu’il grandisse, et pour le fou jusqu’à ce qu’il retrouve la raison » rapporté par ahmed et abou daoud et nissa’i et la rendu sahih al hakim

Mais son tuteur (les parents) doit lui demander de jeuner s’il le supporte pour s’exercer a l’obéissance (d’Allah) et pour que cela devienne plus facile pour lui lorsqu’il grandira. En prenant comme exemple les pieux prédécesseurs qui faisaient jeuner leurs enfants et ils étaient très petits. Ils les emmenaient a la mosquée et leur faisaient des poupées de laine et lorsque les enfants pleuraient de faim ou par manque de nourriture, ils leur donnaient les poupées (laine) pour leur faire oublier la faim.

La plupart des parents aujourd’hui oublient cet ordre et ne demandent pas a leurs enfants de jeûner, et il y en a même qui interdisent a leurs enfants de jeûner alors que eux mêmes (les enfants) le veulent, en pensant que c’est une miséricorde pour leurs enfants (de ne pas les faire jeûner).

En vérité la miséricorde c’est d’apprendre à leurs enfants les principes de l’islam et ses merveilleux préceptes. 
Celui qui néglige ou interdit cela (le jeûne des petits), devient injuste envers ces enfants et lui même.

Effectivement s’ils jeûnent et que le tuteur s’aperçoit que le jeune leur nuit, dans ce cas la il n’y a pas de mal a ce qu’il leur interdise de jeuner.

Cheikh al otheimine رحمه الله dans le livre Majaliss chahr Ramadan page 38

 

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30 novembre 2014

L’iqama de la femme

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Avis du comité permanent

 

Il ne leur est pas demandé de faire « l’iquama », qu’elles prient seules ou que l’une d’entre elles les diriges, comme il ne leur est pas autorisé de faire le grand appel à la prière.

Page 87, tome 6, fatwa numéro : 5176

 

 

L’iqama de la femme dans O- FATWAS SPECIFIQUES AUX FEMMES fleu32

 

 

Avis de sheykh el Otheymine رحمه الله

 

Si elles font l’iqama, il n’y a aucun mal là-dedans. Si elles ne le font pas, il n’y aucun mal non plus car le adhan et l’iqama sont obligatoires seulement pour les hommes.

 

 

fleu32 dans O- FATWAS SPECIFIQUES AUX FEMMES

 

Avis de Shaykh Muqbil ibn Hadi Al-Wadi’i رحمه الله

 

Et il n’y a aucun mal si elle fait l’Iqama (deuxième appel), bien que je ne connaisse pas de preuve (non plus) quant au fait qu’elle puisse faire l’Iqama.

 

 

30 novembre 2014

Méthode pour apprendre le Coran

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Sheykh ibn Baz رحمه الله a dit :

 

Nous te recommandons de mémoriser avec soin et attention et de choisir les moments qui conviennent à la mémorisation, comme la fin de la nuit ou après la prière du Fajr, ou encore au milieu de la nuit ou tout autre moment pendant lequel tu es tranquille moralement, afin de pouvoir  mémoriser.

 

Nous te conseillons également de choisir un camarade vertueux qui t’aidera à apprendre et à réviser, tout comme tu dois demander à Allah qu’Il t’aide et t’accorde le succès.

 

Tu dois également L’implorer pour cela et pour qu’Il te préserve des obstacles. Celui qui demande sincèrement l’aide divine, Allah l’aidera et lui facilitera son entreprise.

 

Fatwa du cheikh Ben Baz رحمه الله

Revue des Recherches Islamiques, n°36, page 133

 

Méthode pour apprendre le Coran dans A- L'ISLAM li3

 

Sheykh Fawzen حفظه الله a dit :

 

Louange à Allah. L’apprentissage du Coran est simple et aisé. Allah a dit :

 

{En effet, Nous avons rendu le Coran facile pour la méditation. Y a-t-il quelqu’un pour réfléchir ? } (Al-Qamar : 17)

 

Il est question ici de la détermination et de l’intention véridique de l’homme, s’il possède ces deux qualités ainsi que l’intérêt porté au Coran, Allah l’aidera dans son apprentissage et lui facilitera.

 

Il y a des éléments qui améliorent sa mémorisation, comme :

 

==> y consacrer un temps précis chaque jour,


==> assister à un cours de Coran à la mosquée,

 

Et louange à Allah, de nos jours les professeurs de Coran sont nombreux, tu ne trouves pas un quartier sans qu’il n’y ait un professeur de Coran. Et c’est une opportunité énorme car cela n’existait pas dans les époques précédentes.

 

Fatwa de cheikh Fawzen حفظه الله

Tirée de son site, fatwa n°160000

 

30 novembre 2014

Les trois Compagnons qui restèrent en arrière lors de l’expédition de Tabuk

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Voici un récit de gens qui étaient sincères avec Allah, et qu’Allah عز و جل a crus, dont Il a accepté le repentir et dont Il a pardonné tous les péchés.

L’histoire des trois Compagnons qui restèrent en arrière lors de l’expédition de Tabuk.

 

Ka’b Ibn Mâlik رضي الله عنه a dit :

Je n’ai faussé compagnie au Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم dans aucune de ses campagnes sauf dans celle de Tabûk.
Je n’ai pas participé à la bataille de Badr et, néanmoins, aucun de ceux qui s’en étaient absentés ne reçut pour cette raison de reproche.

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم n’était alors sorti avec les musulmans qu’à la recherche de la caravane (commerciale) de Quraysh, jusqu’à ce qu’Allah les mît face à leur ennemi, sans préavis. Mais j’étais présent avec le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم durant la nuit d’Al-Aqaba où nous avons scellé notre pacte sur l’Islam.
Et je ne voudrais pas échanger un tel honneur en contrepartie de ma participation à la bataille de Badr, bien que les gens la mentionnent plus souvent que le pacte d’Al-Aqaba en question.

En ce qui concerne l’histoire de ma défection de l’expédition de Tabûk, je n’ai jamais été aussi fort ni aussi riche que lorsque j’y fis défaut. Par Allah, je n’avais jamais réussi à avoir deux montures à la fois avant cela ; par contre, cette-fois-là, j’avais réussi à les posséder.

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم entreprit cette expédition dans la période de très fortes chaleurs. Il se préparait pour un long voyage dans un immense pays désertique et aride. Il devait rencontrer également un grand nombre d’ennemis.
Aussi, cette fois-ci, Il informa les musulmans de leur destination afin qu’ils prennent leurs dispositions. Les musulmans étaient nombreux avec le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 sauf qu’il n’existait aucun registre qui les mentionnent.

Ka’b poursuit en disant :

Celui qui voulait s’absenter avait la certitude de passer inaperçu, à moins qu’Allah exalté ne fasse une révélation coranique à son sujet. Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم entreprit cette expédition lorsque les fruits et l’ombre étaient bien tentantes.
Et en effet, j’avais envie de profiter de ces fruits et de cette ombre.
Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 s’était préparé ainsi que les musulmans avec lui. Quand à moi, je sortais chaque jour pour m’équiper mais je rentrais sans n’avoir rien fait, me disant à chaque fois que je pourrais le faire l’heure venue.

Cette situation dura à tel point que les musulmans s’étaient déjà sérieusement équipés et, le lendemain matin, le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 prit la route et les musulmans avec lui, alors que je n’avais toujours rien préparé. Puis je continuais à sortir de chez moi et je rentrais également sans avoir rien fait ; cela dura jusqu’à ce qu’ils eurent pris une grande avance sur moi.
Et puis, je voulus partir les rattraper -si seulement je l’avais fait- mais tel ne fut pas mon destin. Après le départ du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
, lorsque je sortais de chez moi, cela me mettait en peine de me voir semblable à une personne connue pour son hypocrisie, ou à une personne qu’Allah avait exempté pour cause de maladie ou de vieillesse.

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 ne se rappela de moi qu’à son arrivée à Tabûk. Il dit aux gens alors qu’Il était assis parmi eux : « Qu’a donc fait Ka’b ibn Mâlik ? » 

Un homme de la tribu des Banû Salamâ dit :

« Ô Messager d’Allah ! Ce qui l’a retenu, c’est la beauté de ses habits et sa vanité. »

Alors Mu’âdh ibn Jabal رضي الله عنه lui dit :

« C’est mal ce que tu viens de dire là ! Ô Messager d’Allah ! Je jure par Allah, nous ne connaissons de lui que du bien. »

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم ne dit rien. Dans ces entre-faits, Il vit à l’horizon un homme portant des habits blancs s’avançant dans le mirage.
Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 dit :

« Sois Abû Khaythama ! »

et ce fut effectivement Abû Khaythama Al-Ansârî, celui qui avait fait l’aumône de quelques poignées de dattes et dont les hypocrites s’étaient moqués.

Ka’b poursuivit son récit :

Lorsque j’appris que le Messager d’Allah était sur le chemin du retour de l’expédition de Tabûk, un grand chagrin me prit et je songeait à trouver quelque mensonge pour me tirer d’affaire, en disant à moi-même :

« Comment pourrai-je bien échapper à sa colère demain ? »

et je pris pour cela conseil auprès des gens avisés de ma famille.

Et lorsque l’on m’annonça l’arrivée imminente du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم, toute idée de mensonge se dissipa de mon esprit à tel point que je savais que rien ne pourrait m’épargner son courroux.
Alors, je me décidai à lui dire la vérité.

Le lendemain matin, le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم arriva, et il avait l’habitude quand Il rentrait d’un voyage de commencer par la mosquée pour y prier deux Rak’ât et puis de s’asseoir pour accueillir les gens.
Dès qu’il eut fini sa prière, ceux qui n’avaient pas participé à l’expédition vinrent à lui pour lui présenter leurs excuses et jurer de leur bonne foi. Ils étaient un peu plus de quatre-vingt hommes.

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم accepta d’eux leur état apparent et leur serment d’allégeance et implora pour eux le pardon d’Allah, tout en confiant à Allah le soin de les juger pour leurs sentiments cachés.
C’est alors que j’arrivai et lorsque je le saluai, Il me sourit avec le sourire d’un homme irrité, puis il me dit :

« viens ici ! »

Je m’avançai donc jusqu’à m’assoir devant lui. Il me dit :

« Qu’est ce qui t’a retenu ? n’avais-tu pas acheté ta monture ? »

Je dis :

« Ô Messager d’Allah ! Par Allah, si je me trouvais en présence d’une autre personne que toi parmi tous les habitants de ce monde, j’échapperais certainement à sa colère par quelque excuse car effectivement, je suis un bon polémiste. 
Mais par Allah, je sais bien que si je te raconte aujourd’hui un mensonge pour obtenir ta satisfaction, Allah attirerait certes, sur moi ta colère.
Par contre, si je te dis la vérité qui engendrera ton courroux contre moi, je pourrai espérer par là une fin heureuse de la part d’Allah (exalté soit-il).
Par Allah, je n’ai aucune excuse et je n’ai jamais été aussi fort, ni aussi aisé qu’au moment où je suis resté en arrière sans participer à l’expédition. »

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم dit :

« Quand à celui-là, il a dit la vérité. Lève-toi, et attends qu’Allah décide à ton sujet ce qu’Il voudra »

Je sortis et des hommes de la tribu des Banû Salama me suivirent et me dirent :

« Par Allah, nous n’avons jamais appris que tu avais commis de péché avant celui-là. Or, tu aurais pu t’excuser auprès du Messager d’Allah comme l’avaient fait ceux qui ont manqué à l’appel. 
Il t’aurait amplement suffi que le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 demande le pardon [d'Allah] pour ton péché. »
Il dit :
Par Allah, Ils ne cessèrent de me faire des reproches jusqu’à ce que j’eus envie de retourner auprès du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
 pour revenir sur mes premières paroles.

Puis je leur demandai :

« Est-ce qu’il y a quelqu’un d’autre que moi qui se trouve dans mon cas ? »

Ils dirent :

« Oui, il y a deux hommes qui tinrent les mêmes propos que toi et ont eu la même réponse. »

Je dis :

« Qui sont-ils ? »

Ils dirent :

« Marâra ibn Ar-RabîaAL-Âmirî et Hilâl ibn Umayya Al-Wâqifi. »

Il dit :

Ils m’ont cité deux hommes vertueux qui avaient participé à la bataille de Badr et qui étaient dignes d’être pris en exemple. Et quand on me les cita, je m’en allai.

Il continua son récit :

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم avait ordonné aux musulmans de ne plus adresser la parole à aucun des trois de ceux qui étaient restés en arrière.
Les gens nous évitaient et ils changèrent leur attitude envers nous à tel point que la terre elle-même ne m’était plus reconnaissable. Nous restâmes dans cet état cinquante nuits.

Quand à mes deux compagnons, ils se résignèrent à leur sort, gardèrent leurs maisons et passaient leur temps à pleurer. En ce qui me concerne, j’étais le plus jeune et le plus énergique des trois. 
Je sortais pour faire la prière avec les musulmans et je me promenais dans les marchés ; cependant, personne ne m’adressait la parole. Et j’allais souvent trouver le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم
, je le saluai quand il était assis après la prière.

Je me demandais en moi-même :

« Est-ce qu’il avait bien remué les lèvres pour répondre au salut ou non ? 
Puis je priais tout près de lui pour le dérober du regard. Quand je me concentrais dans ma prière, il me regardait et quand je me tournais vers lui, il se détournait de moi. »

Quand l’éloignement des musulmans dura trop longtemps pour moi, je marchai jusqu’à ce que j’escaladai le mur du jardin d’Abû Qatâda. 
Il était mon cousin et l’un de mes plus chers ami. Je le saluai. Par Allah, il n’avait même pas pris la peine de me rendre le salut.

Je lui dis :

« Ô Abû Qatada ! Je te conjure au nom d’Allah, ne sais-tu pas que j’aime Allah et Son Messager. »

Il se tut. Je revins de nouveau en lui posant la même question et il se tut également. J’insistai encore une fois,

Il me dit alors :

« Allah et Son Messager le savent mieux que moi ».

Mes yeux fondirent en larmes et je m’en allai en escaladant à nouveau le mur. Pendant que je traversai le marché de Médine, un Nabatéen (paysan) de Syrie parmi ceux venus vendre des vivres, se mit à demander aux gens :

« Qui peut me montrer où se trouve Ka’b ibn Mâlik ? »

Aussitôt que les gens me désignèrent à lui, il s’avança vers moi et me remit une lettre du roi de Ghassân. Je savais lire et je lus cette lettre.

Elle contenait les propos suivant :

« Soit, nous avons eu connaissance que ton compagnon s’est détourné de toi, alors qu’Allah ne t’a jamais placé dans une position d’abandon ou d’humiliation. Rejoins-nous donc et nous te consolerons. »

Je dis :

« Ceci est encore l’une de ces nombreuses épreuves que me touchent. »

Et je jetai la lettre dans le four à pain. Ainsi quarante jours sur les cinquante étaient déjà passés, et la révélation d’Allah tardait à venir.

C’est alors qu’un émissaire du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم vint me dire :

« Le Messager d’Allah t’ordonne de te séparer de ta femme. »

« Dois-je la répudier, ou que dois-je faire ? » lui dis-je.

Il dit :

« Non, mais isole-toi d’elle et ne l’approche plus. »

Il envoya le même message à mes deux compagnons.

Je dis à ma femme :

« Rejoins ta famille et reste chez eux jusqu’à ce qu’Allah prononce Son jugement dans cette affaire. »

La femme de Hilâl ibn Umayya vint au Messager d’Allah صلى الله عليه و سلمet lui dit :

« Ô Messager d’Allah ! Hilâl ibn Umayya est un vieillard fatigué ne possédant aucun domestique. Te déplairait-il que je continue à le servir ? »

Il dit :

« Non, mais qu’il ne t’approche pas. »

Elle dit :

« Par Allah, il n’a envie de rien et par Allah, il n’a pas cessé de pleurer depuis le début de cette affaire jusqu’à ce jour. »

Certains membre de ma famille me dirent :

« Pourquoi ne demandes-tu pas au Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم la permission de garder ta femme étant donné qu’il a autorisé la femme de hilâl ibn umayya de le servir ? »

Je dis :

« Je ne demanderai nullement la permission au Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم de la garder et comment me répondra t-il si je lui demande cette permission alors que je suis un homme jeune et fort ? »

Je restai comme cela durant dix nuit, et ainsi s’achevèrent les cinquante nuits au cours desquelles il était interdit de nous parler. 
Puis je fis la prière de l’aube de la cinquantième nuit sur le toit de l’une de nos demeures. Alors que je me sentais oppressé tel qu’Allah l’a décrit dans son livre :

« …Si bien que toute vaste qu’elle fût, la terre leur paraissait exiguë… »

 (Le repentir, v118)

 

J’entendis la voix de quelqu’un qui criait du sommet du mont Sala’ d’une voix très forte :

« Ô Ka’b inb Mâlik ! réjouis-toi de la bonne nouvelle ! »

Je me jetai en prosternation sachant que l’heure de la délivrance était venue. Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم avait annoncé lors de la prière de l’aube qu’Allah (béni soit-Il), avait bel et bien agréé notre repentir.

Les hommes partirent pour nous annoncer la bonne nouvelle ; un groupe de gens alla l’annoncer à mes deux compagnons tandis qu’un cavalier se lançait à ma rencontre au galop. 
Un autre homme de la tribu d’Aslam se dirigea à toute vitesse vers moi, gagna le mont et sa voix fut plus rapide que le cheval. Lorsque vint à moi celui dont j’avais entendu la voix annonciatrice de bonne nouvelle, je lui donnai les deux tuniques que je portai, en remerciement.

Par Allah, je ne possédais que celles-là ce jour-là. Je dus emprunter deux vêtements pour me couvrir. Dès lors, je partis voir le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم.

Cependant, les gens m’accueillaient par groupes pour me féliciter du repentir et me disaient :

« Réjouis-toi qu’Allah a accepté ton repentir. »

Finalement, j’entrai à la mosquée ; le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم y était assis au milieu des gens. Talha ibn ubaydillah رضي الله عنه se leva et se précipita à ma rencontre.
Il me serra la main et me félicita. Par Allah, aucune autre personne parmi les Muhâjirîn ne se leva pour se porter à ma rencontre sauf lui. Je n’ai jamais oublié ce geste amical de Talha.

Ka’b dit :

Aussitôt que j’eus salué le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم, son visage rayonnait de joie.

Il me dit :

« Réjouis-toi du plus beau jour que ta as passé depuis que ta mère t’a enfanté ! »

Je dis :

« Ce pardon provient-il de toi, ô Messager d’Allah ou est -il de la par d’Allah ? »

Il dit :

« Plutôt de la part d’Allah. »

Et nous savions bien que lorsque le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم était content son visage s’illuminait comme une face de la lune dans son éclat.

Et une fois assis devant lui, je lui dis :

« Ô Messager d’Allah ! Mon repentir m’incite à faire l’aumoône de tout ce que je possède pour Allah et son Messager. »

Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم dit :

« Garde une partie de tes biens, cela est préférable pour toi. »

Je dis :

« Je garde donc ma part de butin de Khaybar. »

Je dis ensuite :

« Ô Messager d’Allah ! Allah exalté m’a sauvé par ma sincérité, et comme preuve de mon repentir, dorénavant, je ne dirai plus que la vérité jusqu’à la fin de mes jours. »

Par Allah, je n’ai connu jusqu’à ce jour, aucun musulman auquel Allah ait accordé la grâce d’être plus sincère que moi depuis que j’ai dit cela au Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم, et je n’ai jamais eu l’intention de dire des mensonges, et j’espère qu’Allah me préservera pour les jours qui me restent à vivre.

Il dit :

Allah exalté fit alors descendre ces versets :

« Allah a agréé le repentir du Prophète, des Muhâjrîn et des Ansâr qui l’ont suivi dans les moments difficiles après que les coeurs d’un groupe d’entre eux étaient sur le point de dévier. Puis Il accueillit leur repentir car Il est Compatissant et Miséricordieux à leur égard. Et les trois qui avaient été laissés de côté, si bien que toute vaste qu’elle fût, la terre paraissait exiguë, ils se sentaient à l’étroit… »

 

Jusqu’à ce qu’il arrivât à ces paroles :

« Ô vous qui avez cru ! Craignez pieusement Allah et soyez avec les véridiques. »

 (Le repentir, v 117-119)

 

Ka’b dit :

« Par Allah, je n’ai jamais reçu d’Allah une plus grande grâce qu’il m’ait guidé vers l’Islam, que celle d’avoir été sincère avec le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم et de ne pas lui avoir dit de mensonges qui auraient causé ma perte comme cela s’est produit avec ceux qui avaient menti. »

Allah exalté a révélé à propos de ceux qui avaient menti, la chose la plus dure qu’Il ait dite à propos de que quelqu’un :

« Ils vous ferons des serments par Allah, quand vous rentrerez vers eux afin que vous les excusiez. Détournez-vous d’eux car ils sont une impureté et leur refuge est l’Enfer, en rétribution de ce qu’ils acquéraient. Ils vous font des serments pour que vous les agréiez ; même si vous les agréez, Allah n’agrée pas les gens pervers. »

 

(Le repentir, v95-96)

 

Ka’b dit :

« Nous étions nous les trois mis à l’écart de ceux qui avaient juré de leur sincérité au Messager d’Allah , lequel accepta leurs excuses et leur serment d’allégeance et pria pour leur pardon. 
Quand à nous, il avait laissé notre cas en suspens jusqu’à ce qu’Allah décidât de notre sort. »

Allah exalté avait alors dit :

« Et [Il accueillit le repentir] des trois qui avaient été laissés de côté… »

(Le repentir, v118)

 

Le verset ne signifie pas que nous étions resté en arrière lors de l’expédition de Tabûk, mais que nous avions été laissés de côté par rapport à ceux qui avaient faussement juré de leur sincérité.

 

(Bukhari,Muslim)

30 novembre 2014

L’histoire de Ayoub عليه سلام

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Voici en vidéo, un extrait des “histoires des prophètes” avec l’histoire de Ayoub عليه سلام, raconté par le sheykh Nabi el-Awadi حفظه الله

 Vous avez 1 épisodes divisés en 3 parties :

 

Les Histoires des Prophètes E15 [Ayyûb Job] vost fr - part 1/3

 

Les Histoires des Prophètes E15 [Ayyûb Job] vost fr - part 2/3

 

Les Histoires des Prophètes E15 [Ayyûb Job] vost fr - part 3/3

30 novembre 2014

Quelques anecdotes de la vie de cheikh Ibn Baz رحمه الله

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Voici quelques anecdotes de la vie de cheikh Ibn Baz رحمه الله ancien Mufti d’Arabie Saoudite…

 

Saalih ibn Rashid al Huwaymil rapporte d’une personne de confiance :

 

« …qu’un jour, un pèlerin (du Hajj) qui arrivait de l’Union Soviétique, entra dans la demeure du Shaykh (Ibn Baz) à Mina, et quand il le vit il lui dit :

 

« Etes-vous Shaykh Abd al Aziz Ibn Baz ? »

 

Et le Shaykh répondit de la plus humble des manières :

 

« Oui, je suis Abd al Aziz Ibn Baz. »

 

Le pèlerin lui a alors donné le salem, puis l’a étreint, l’a embrassé sur le front et dit :

 

« Par Allah, j’ai souvent prié Allah de ne me pas faire mourir avant de vous rencontrer. »

 

(Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 12-13)

 

 Quelques anecdotes de la vie de cheikh Ibn Baz (RahimouAllah) dans G- LES SAVANTS tribar7

 

Shaykh Badar ibn Nadir al Mashari raconte :

 

 

« Je me rappelle d’une lettre d’une femme Philippine, qui a été traduite et lue au Shaykh, et dans laquelle elle a écrit :

 

 « J’étais chrétienne et j’ai embrassé l’Islam, et ma famille a également embrassé l’Islam – c’est une bénédiction d’Allah et c’est le résultat de la lecture de votre livre. »

 

 (Après cela,) le Shaykh fut extrêmement ému (par de si bonnes nouvelles) et se mit à pleurer.

 

Mawaaqif madhi’ah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 13

 

 tribar7 dans G- LES SAVANTS

 

 Fahd al Bakran raconte :

 

 « Beaucoup ont raconté que quand quelqu’un voulait partir des réunions du Shaykh pendant la soirée, le Shaykh l’invitait à rester et à se joindre à lui pour le dîner, et il se comportait de la sorte avec tous ses invités. Et si quelqu’un lui présentait des excuses, le Shaykh répondait immédiatement en disant :

 

« Dans ce cas, tu dois vraiment avoir peur d’elle (voulant dire : de ta femme), car si ça n’était pas le cas, tu resterais avec nous pour le dîner ! »

 

Qu’Allah l’inonde de Son immense Miséricorde et le fasse entrer au Paradis. »

 

 Mawaaqif madhi’ah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 13

 

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Shaykh Muhammad ibn Abd Allah Ibn Baz (le frère du Shaykh) raconte :

 

« Que son frère de sang, Shaykh Abd Al Aziz Ibn Abd Allah Ibn Baz, a toujours maintenu les liens de parenté avec lui et ses parents, depuis sa jeunesse.

 

Il lui rendait régulièrement visite, se renseignait sur sa santé, et l’embrassait sur le front, quand il vivait dans le quartier de Al Badi’ah Al Qadimah, à Riyadh.

 

Et il posait des questions sur mes enfants, et demandait à ses propres enfants de me rendre visite, qu’Allah fasse miséricorde à Abu Abdallah.

 

Depuis sa jeunesse, il a toujours profondément aimé la science et les savants, il était très reconnaissant envers eux, et il demandait toujours à notre mère رحمه الله davantage de nourriture lors du déjeuner et du dîner, pour qu’il puisse l’apporter à ses frères (en Islam) étudiants en science.

 

 Et quand nous étions jeunes, ils lui disaient :

 

« Pourquoi fais-tu toujours cela ? »

 

 Il répondait :

 

« Allah est certes Pourvoyeur et il nous facilitera notre situation en subsistance. »

 

 Mawaaqif madhi’ah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 29

 

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Dr. Muhammad ibn Sa’d Ash Shuwa’ir raconte :

 

« Quand j’ai été nommé (en charge des) écoles pour filles, j’ai dû aller à Madinah pour une affaire importante. (Une fois là bas), je lui ai rendu visite (au Shaykh Ibn Baz) à l’Université Islamique afin de lui transmettre mes salutations. Il m’a alors donné des conseils, et m’a encouragé à me montrer digne de confiance (concernant ma position) dans l’éducation des petites filles, et de les protéger. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 28

 

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Shaykh Abd Allah ibn Salih Al Ubaylan raconte :

 

« Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz se démarquait des autres, dans sa manière de conseiller, et de répondre à ceux qui étaient en divergence avec lui.

 

Je lui ai demandé lors d’une conférence :

 

« Beaucoup sont en divergence (avec vous, cependant) ils aiment tous le noble Shaykh Abd Al Aziz Ibn Abd Allah Ibn Baz. Nous voudrions connaître la raison de cela. Quelle est cette bénédiction qu’Allah a donné à Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, qui provoque l’amour pour lui dans tous leurs cœurs ? »

 

Il répondit :

 

« Je ne sais rien en dehors du fait que – et la louange est à Allah -, depuis que j’ai été amené à apprendre la vérité durant ma jeunesse, j’ai invité les gens à elle, et je reste patient sur tout ce qui peut m’arriver dans ce domaine. Et je ne favorise personne, et je n’adule personne. J’expose la vérité et je reste patient sur tout ce qui peut m’arriver. Si elle est acceptée, alors toutes les louanges vont à Allah, et si elle n’est pas acceptée, toutes les louanges vont à Allah. C’est la voie que je me suis tracée, aussi bien verbalement qu’à l’écrit, celui qui l’accepte – l’accepte, et celui qui la rejette- la rejette. Tant que je me fais clairement comprendre, tant que je parle avec science (claire) de ce en quoi je crois (fermement), alors je l’exprime, et quant à ceux qui sont en divergence avec moi, c’est le résultat de leur ijtihad. Allah donne deux récompenses à un mujtahid s’il ne se trompe pas, et une récompense s’il se trompe. Je ne connais donc aucune autre raison – sauf le fait que j’appelle à la vérité selon ma capacité – et la louange est à Allah – et je la propage aussi bien verbalement que par l’action, et je ne fais aucune remontrance, et je ne cause aucun tort non plus. Plutôt, si j’en suis capable, j’invoque Allah pour qu’il lui accorde le succès – c’est ainsi que je procède, aussi bien avec les rois (gouverneurs), qu’avec tous les autres. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 25

 

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Shaykh Abd Al Aziz ibn Muhammad ibn Dawoud raconte :

 

« J’ai marché avec le Shaykh, depuis Jami’ al Imam Turki ibn Abd Allah, jusqu’à sa maison, et il m’a posé des questions au sujet de ma lecture du Qur’an. Je lui ai dit que j’en lisais de temps en temps, mais que je n’avais pas de durée particulière pendant laquelle je le lis tous les jours. Il m’a donc dit de me fixer sur une portion du Qur’an chaque jour, même si elle est petite. Car celui qui se fixe une portion quotidienne finira par compléter sa lecture du Qur’an, mais celui qui ne se fixe pas une portion (quotidienne), mettra du temps à achever sa lecture du Qur’an, et de nombreux mois passeront, pendant lesquels il n’aura pas achevé sa lecture. »

 

Il m’a donc donné un exemple en me disant :

 

« Celui qui lit quotidiennement un juz (partie) complet, aura fini de réciter le Quran en un mois, et celui qui lit quotidiennement deux juz (aura fini le réciter le Qur’an) en 15 jours, et ainsi de suite. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz رحمه الله– Page 25

 

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Dr Muhammad ibn Sa’d Ash Shuway’ir raconte :

 

« Durant le Hajj de 1406 H (1986), le premier groupe officiel de pèlerins arriva en Arabie Saoudite en provenance de la Chine communiste, et parmi eux se trouvaient certains savants qui ont rendu visite à Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz afin de lui transmettre leurs salutations. A la tête de ce groupe se trouvait un très vieil homme qui avait étudié à Al Azhar. Il a conduit ce groupe de savants, qui étaient 7 au total, à saluer Shaykh Ibn Baz. Après avoir salué les gens présents lors de la réunion, le vieil homme se tourna vers moi et me demanda :

 

 « Ou est Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, et quand arrivera-t-il ? »

 

Je lui dis alors :

 

« Le voilà, c’est celui qui vous venez de saluer. »

 

Mais le vieil homme ne me crut pas, et il me dit dans un arabe clair :

 

« Je veux le voir immédiatement. »

 

Je lui dis donc :

 

«Le voilà », en le désignant (Shaykh Ibn Baz) fermement.

 

Il se leva alors et se présenta devant Shaykh Ibn Baz une seconde fois afin de le saluer.

 

Quand j’ai informé le Shaykh de l’âge avancé de ce vieil homme, le Shaykh s’est levé pour l’embrasser. J’ai vu le vieux chinois s’accrocher avec affection à la poitrine du Shaykh, et il pleurait tout en disant :

 

« Louange à Celui qui m’a permis de vous voir ; Nous avons entendu à votre sujet en Chine que vous donniez de l’espoir aux musulmans, que vous étiez leur sauveur, et que vous les souteniez. »

 

Un de ses compagnons dit alors (à Shaykh Ibn Baz) :

 

« Demandez à Allah, O Shaykh, qu’il ôte dix années de ma vie pour les ajouter à la vôtre, pour le bien que vous avez apporté à l’Islam et aux musulmans, tandis que moi, je ne suis qu’un (simple) être humain comme tous les autres parmi les enfants de l’Islam. »

 

Le vieux Chinois se mit alors à pleurer abondamment, se retournant à nouveau pour l’étreindre (Shaykh Ibn Baz), et répétant :

 

« Louange à Celui qui m’a permis de vous voir avant ma mort, car j’ai désiré ardemment cette opportunité toute ma vie. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam ‘Abdul-’Aziz Ibn Baaz – Page 8-9

 

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On raconte à propos du Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz رحمه الله :

 

Il pleurait à chaque fois qu’il se rappelait de son Shaykh, Muhammad Ibn Ibrahim Ibn Abd Al Latif Aal Ash Shaykh, en même temps qu’il faisait ses éloges. Il a été raconté que Shaykh Ibn Baz disait de lui qu’il ne connaît personne sur la surface de la terre de plus savant que lui, aucun meilleur professeur que lui, et aucune personne étant plus inquiète pour ses élèves que lui. Cela faisait fondre le Shaykh en larmes, et il demandait à Allah de lui faire Miséricorde.

 

Al-Ibriziyyah fi Tis’in al-Baaziyyah – Page 97

 

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Le fils du Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, Ahmad, raconte :

 

« Le Shaykh appelait ses enfants par le téléphone interne afin de les réveiller pour la prière du Fajr.

 

Et quand il les appelait, il récitait l’invocation (authentique et recommandée) :

 

« الحمد لله الذي أحيانا بعد ما أماتنا و إليه النشور »

 

« Al Hamdu Lillahi alladhi ahyaanaa ba’da maa amaatanaa wa ilayhi an noushour »

 

« Louange à Allah qui nous a fait vivre après nous avoir fait mourir, et la résurrection se fera vers Lui. »

 

… car ils étaient pris par le sommeil, et il répétait cette invocation jusqu’à s’être assurés qu’ils se soient réveillés ! »

 

Al Imaam Ibn Baaz – dourous wa mawaaqif wa ‘ibar – Page 71

 

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Une femme raconte :

 

« Il y a 12 ans, une femme a rêvé pendant (le mois de) Ramadhan, qu’elle entrait au Jannah à travers une immense porte, et elle vit deux palais faits de verre.

 

Les deux palais n’étaient pas complètement construits, (mais) de l’extérieur on pouvait voir ce que contenait l’intérieur. L’intérieur des deux palais était fait d’un sol revêtu de façon luxueuse, qui n’était pas complètement posé, mais qui était entreposé dans un des cotés du palais.

 

Elle dit alors :

 

« Le premier palais était pour Shaykh Ibn Baz, et l’autre pour Shaykh Ibn Uthaymin… »

 

Al Imaam Ibn Baaz – dourous wa mawaaqif wa ‘ibar – Page 97

 

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‘Alî bn ‘Abd-Allâh Ad-Darbî a dit :

 

« Parmi les anecdotes qui m’ont interpellées et m’ont beaucoup marquées, il y a celle-ci : Quatre hommes d’une des organisations de Secours du Royaume [saoudien] ont entrepris d’aller dans la savane africaine afin de distribuer des vivres de la part de cet Etat béni ; le Royaume d’Arabie Saoudite.

 

Après une marche à pied de quatre heures et épuisés par le trajet, ils arrivèrent chez une vieille femme dans une tente, ils la saluèrent et lui donnèrent quelques vivres.

 

Elle dit : « De quel pays, êtes-vous/venez-vous ? »

 

Ils répondirent : « Nous sommes/venons du Royaume d’Arabie Saoudite. »

 

Elle dit : « Transmettez mon salut (salâm) au Chaykh Ibn Bâz ! »

 

Ils dirent : « Qu’Allah te fasse miséricorde, comment [Chaykh] Ibnu Bâz peut-il te connaître en ces lieux éloignés ? ! »

 

Elle dit : « Par Allah ! Tous les mois, il m’envoie mille riyals depuis que je lui ai adressé une lettre lui demandant/sollicitant de l’assistance et de l’aide après Allah عز و جل. » »

 

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