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Le Message Islam

2 décembre 2014

Les relations intimes

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Question :

Quel est le critère concernant les limites à la jouissance de l’homme de l’entièreté du corps de son épouse ?

 

Réponse de Sheykh el Otheymine رحمه الله :

Les limites sont qu’il ne doit pas y avoir de pénétration dans l’anus, ni dans le vagin durant les menstrues ou les lochies ou quand cela lui cause du tort, telles sont les limites, car Allah عز و جل dit :

{et qui préservent leurs sexes, (de tout rapport),* si ce n’est qu’avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer; * alors que ceux qui cherchent au-delà de ces limites sont des transgresseurs;} Sourate 23 v 5-7

 

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Question :

Quelles sont les limites au jeu érotique entre le mari et son épouse ?

 

Réponse de Sheykh el Otheymine رحمه الله :

Allah عز و جل dit 

{et qui préservent leurs sexes, (de tout rapport),* si ce n’est qu’avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer;} S 23 v 5-6

Allah عز و جل explique dans ce verset que l’homme ne peut être blâmé pour ne pas préserver son sexe avec son épouse. Le Prophète صلى الله عليه و سلم dit au sujet de la jouissance de l’homme avec son épouse durant les menstrues :

« Faites toutes choses sauf le coït » Rapporté par Mouslim, Abu Dawud, At-Tirmidi…


Chacun des époux a le droit de jouir de l’autre selon ce qu’il désire sauf durant les menstrues, il n’est en effet pas permis à l’homme d’avoir des rapports charnels avec son épouse qui est indisposée car Allah عز و جل
 dit :

{Et ils t’interrogent sur la menstruation des femmes. – Dis: « C’est un mal. Eloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient ».} S2 v 222


Malgré cela, durant les menstrues, il a le droit de jouir de son épouse en dehors du sexe, comme nous l’avons vu dans le hadith précédent. Il ne lui est pas permis non plus d’avoir des rapports sexuels durant les lochies ni de la sodomiser car Allah عز و جل
 dit :

{Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre champ comme (et quand) vous le voulez} S 2 v 223

Aussi, le champs de labour est le vagin uniquement.

 

Extrait du livre : recueil de fatwas concernant les femmes  de Sheykhs ibn Baz رحمه اللهOtheymine رحمه الله

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2 décembre 2014

L’histoire de Moussa عليه سلام et d’Al Khidr dans le Coran et le hadith

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Allah عز و جل dit :

{(Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet : « Je n’arrêterai pas avant d’avoir atteint le confluent des deux mers, dussé-je marcher de longues années ». Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer. Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,] il dit son valet : « Apporte-nous notre déjeuner : nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage ». [Le valet lui] dit : « Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j’ai oublié le poisson – le Diable seul m’a fait oublier de (te) le rappeler – et il a curieusement pris son chemin dans la mer ». [Moïse] dit : « Voilà ce que nous cherchions ». Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces.} (18/60-64)

 

 

Allah عز و جل a dit :

{Ils trouvèrent l’un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous. Moïse lui dit : « Puis-je suivre, à la condition que tu m’apprennes de ce qu’on t’a appris concernant une bonne direction ? ». [L'autre] dit : « Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi. Comment endurerais-tu sur des choses que tu n’embrasses pas par ta connaissance ? ». [Moïse] lui dit : « Si Allâh veut, tu me trouveras patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres ». « Si tu me suis, dit [l'autre,] ne m’interroge sur rien tant que je ne t’en aurai pas fait mention ».} (18/65-70)

 

 

Allah عز و جل a dit :

{Alors les deux partirent. Et après qu’ils furent montés sur un bateau, l’homme y fit une brèche. [Moïse] lui dit : « Est-ce pour noyer ses occupants que tu l’as ébréché ? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse ! ». [L'autre] répondit : « N’ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ? ». « Ne t’en prend pas à moi, dit [Moïse,] pour un oubli de ma part; et ne m’impose pas de grandes difficultés dans mon affaire ». Puis ils partirent tous deux; et quand ils eurent rencontré un enfant, [l'homme] le tua. Alors [Moïse] lui dit : « As-tu tué un être innocent, qui n’a tué personne ? Tu as commis certes, une chose affreuse ! » [L'autre] lui dit : « Ne t’ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ? » « Si, après cela, je t’interroge sur quoi que ce soit, dit [Moïse,] alors ne m’accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi ». Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l’hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s’écrouler. L’homme le redressa. Alors [Moïse] lui dit : « Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire ». « Ceci [marque] la séparation entre toi et moi, dit [l'homme,] Je vais t’apprendre l’interprétation de ce que tu n’as pu supporter avec patience. Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau [en bon état]. Quant au garçon, son père et sa mère étaient des croyants; nous avons craint qu’il ne les entraînât dans la rébellion et la mécréance. Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux; et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu’ils extraient, [eux-mêmes] leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l’ai d’ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l’interprétation de ce que tu n’as pas pu endurer avec patience ».} (18/71-82)

 

D’après ‘Ubayy Ibn Ka’b رضي الله عنه : Sa’îd Ibn Jubayr a dit :

« Je dis un jour à Ibn ‘Abbâs : Nawf Al-Bikâlî prétend que Moïse, le compagnon d’ Al-Khadir, n’est pas le même Moïse des Enfants d’Israël ».

 

- « Il a menti, cet ennemi d’Allah! », répondit Ibn ‘Abbâs qui ajouta : J’ai entendu ‘Ubayy Ibn Ka’b dire qu’il a entendu le Prophète صلى الله عليه و سلم dire :

« Le Prophète Moïse عليه سلام , alors qu’il fit le prône aux Enfants d’Israël, fut demandé : « Qui est le plus instruit des hommes? ». – « C’est moi », répondit-il. Allah reprocha alors à Moïse de ne point lui avoir reporté toute science; puis Il lui fit la révélation suivante : « Certes un de Mes adorateurs qui se trouve au confluent des deux mers est plus instruit que toi ». – « Seigneur, s’écria Moïse, comment pourrai-je le rencontrer? ». – « Prends un poisson, répondit Allah, mets-le dans un panier et emporte-le. Lorsque tu perdras ce poisson, c’est là que tu le trouveras ».

Moïse s’en alla, en étant accompagné de son serviteur Yûcha’ Ibn Nûn. Moïse emporta le poisson dans un panier, et partirent avec son serviteur jusqu’à leur arrivée à un rocher. Ils reposèrent leurs têtes et s’endormirent. Le poisson se glissa hors du panier et trouva une voie pour parvenir à la mer et Allah fit arrêter le courant d’eau qui ressembla alors à une voûte (pour aider le poisson à trouver son chemin vers la mer). Ce fait causa la surprise à Moïse et à son serviteur. Puis tous deux continuèrent de marcher pendant le reste de leur journée et pendant toute leur nuit. Le serviteur de Moïse oublia de le rappeler l’incident. Le lendemain matin Moïse dit à son serviteur : Apporte-nous notre déjeuner : nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage. Or Moïse n’avait éprouvé aucune fatigue avant d’avoir dépassé l’endroit fixé par Allah. Le valet lui dit alors : Quand nous avons prit refuge près du rocher, vois-tu, j’ai oublié le poisson – le diable seul m’a fait oublier de (te) rappeler – et il a curieusement pris son chemin dans la mer. Et Moïse reprit : Voici ce que nous cherchions. Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces.

Ils revinrent exactement sur leurs pas et, arrivés au rocher, ils aperçurent un homme drapé dans une pièce d’étoffe (thawb). Moïse l’ayant salué, Al-Khadir lui dit : « Où est-elle la paix dans ton pays? ». – « Je suis Moïse ». – Moïse, le Prophète des Enfants d’Israël? ». – « Oui », dit Moïse. – « Tu possèdes de la part d’Allah une science qu’Allah t’a enseignée et que je l’ignore. Et moi, je possède de la part d’Allah une science qu’Allah m’a enseignée et que tu l’ignores. Moïse lui dit alors : Puis-je te suivre à condition que tu m’apprennes de ce qu’on t’a appris concernant la bonne direction? (L’autre) dit : Jamais tu ne pourras être patient avec moi. Comment endurerais-tu sur des choses que tu n’embrasses pas par ta connaissance? (Moïse) lui dit : Si Allah veut, tu me trouveras patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres. Al-Khadir dit alors : Si tu me suis, (…) ne m’interroge sur rien tant que je ne t’en aurai pas fait mention.

Ils continuèrent ensemble leur route en marchant le long du rivage de la mer, n’ayant pas de navire à leur disposition, lorsqu’un bateau passa près d’eux. Ils entrèrent en pourparlers avec les marins de ce navire pour qu’ils les prissent à leur bord. Ceux-ci reconnaissant Al-Khadir et les embarquèrent sans leur demander de paie. Tout à coup, un moineau vint se poser sur le bord du navire et piqua son bec à une ou deux reprises dans la mer. « Ô Moïse, dit alors Al-Khadir, toute ta science et la mienne n’ont pas plus amoindri la masse de la science d’Allah que la mer n’a été diminuée par la goutte d’eau puisée par le bec de ce moineau. Alors, de propos délibéré, Al-Khadir prit une des planches du navire et l’arracha ». Comment, dit Moïse, voici des gens qui nous ont embarqués sans demander de nolis et, de propos délibéré, tu lacères leur navire pour noyer leur équipage ! Tu as commis certes une chose monstrueuse! – (L’autre) répondit : N’ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie? – Ne t’en prends pas à moi, dit (Moïse) pour un oubli de ma part; et ne m’impose pas de grande difficulté dans mon affaire (mon voyage en votre compagnie). Tel fut le premier oubli de Moïse en ce qui concerne sa promesse d’être patient.

Continuant leur route, les voyageurs rencontrèrent un jeune garçon qui jouait avec des enfants de son âge. Al-Khadir, lui saisissant la tête par le sommet, l’arracha du corps. Alors Moïse lui dit : As-tu tué un être innocent, qui n’as tué personne? Tu as commis certes une chose affreuse! – (L’autre) lui dit : Ne t’ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie? Un transmetteur ajoute : « Et ceci est plus grave ». Moïse dit alors : Si, après cela, je t’interroge sur quoi que ce soit, dit (Moïse) alors ne m’accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi.

Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l’hospitalité. Ensuite ils y trouvèrent un mur sur le point de s’écrouler. L’homme le redressa. D’un geste de la main, Al-Khadir montra le mur à son compagnon et le releva. – « Agis-tu ainsi envers des gens qui nous avaient refusé la nourriture et l’hospitalité? ». Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire. – Ceci (marque) la séparation entre toi et moi, dit (l’homme). Je vais t’apprendre l’interprétation de ce que tu n’as pas pu supporter avec patience.

Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit : « Qu’Allah fasse miséricorde à Moïse! Comme nous aurions aimé qu’il eût eu assez de patience en sorte qu’il eût pu nous raconter d’autres de leurs aventures ». (Mouslim n°4385)

2 décembre 2014

L’invocation et le Destin

 

بسم الله الرحمن الرحيم

Par l’imam ibn Qayim Al-Jawziya رحمه الله

 

 

Il y a une question très populaire qui est :

 

Si la chose pour laquelle on invoque est déjà décrétée pour le serviteur, il n’y a aucun doute qu’elle va lui arriver, qu’il invoque pour cela ou non. Et si elle n’a pas été décrétée pour lui, alors elle ne lui arrivera pas, qu’il le demande à Allah ou non.

 

Il y a un groupe qui considère cette question comme valable, donc ils ont abandonné l’invocation et sont de l’avis qu’il n’y a aucun avantage à le faire. Ces gens, avec leur ignorance excessive et leur égarement sont en contradiction claire, car si nous devions suivre leur avis, il exigerait que nous rejetions tous les différents moyens pour la réalisation de quelque chose (désirée).

 

Donc on peut leur répondre:

 

Si le fait de satisfaire votre appétit et d’étancher votre soif a été déjà décrété pour vous, alors il n’y a aucun doute que cela va vous arriver, que vous mangiez et buviez ou non. Et si cela n’a pas été décrété pour vous, cela ne vous arrivera pas, que vous mangiez et buviez ou non.

 

Et de même, si un enfant a été décrété pour vous, donc vous le recevrez certainement, que vous ayez des relations sexuelles avec votre femme ou non. Et si cela n’a pas été décrété pour vous, il ne viendra pas. Ainsi il n’y a aucun besoin du mariage, d’avoir des rapports sexuels et ainsi de suite.

 

Qui dit une telle chose ? Est-ce quelqu’un qui a du bon sens ou une bête ? Même l’animal a une inclination naturelle (fitra) vers la recherche des moyens de réalisation de quelque chose (désirée), qui lui donneront par exemple sa nourriture et son gagne-pain. Donc les animaux ont plus de bon sens et possèdent plus de compréhension que ces types des gens qui sont comme le bétail – non, beaucoup plus mauvais!

 

Certains d’entre eux essaient d’être intelligents et disent :

 

Se préoccuper avec l’invocation tombe dans le royaume de l’adoration seulement – Allah récompensera l’invocateur, sans que cela ait un effet sur ce qu’il demande de n’importe quelle façon. Selon ce type de personne, il n’y a aucune différence entre invoquer et s’abstenir d’invoquer par le cœur et la langue, pour la réalisation de ce que l’on demande. Et selon eux, la relation entre l’invocation et cela (ce que l’on demande) est comme sa relation avec le silence. Il n’y a aucune différence entre eux.

 

Un autre groupe, plus lisse que celui-ci dit :

 

Plutôt la supplication est un signe, qu’Allah montre comme un symbole qu’une chose a été effectuée. Ainsi quand Allah accorde à son serviteur la capacité d’invoquer, c’est un signe et un symbole que la chose qu’il demandait a été effectuée. De même que si on voyait un nuage noir glacial en hiver. C’est un signe et cela implique qu’il pleuvra.

 

Ils disent : De la même façon accomplir de bonnes actions en ce qui concerne la récompense et commettre une mécréance et pêcher en ce qui concerne la punition – ce sont des signes purs pour que survienne la récompense ou la punition – pas des moyens (par lequel le résultat sera atteint).

 

De même, selon eux, pour ce qui est de casser, d’enflammer et de détruire – aucune de ces choses n’est un moyen pour que survienne, respectivement, un accident, le feu et la mort,. Il n’y a non plus aucun rapport entre ces choses et ce qui résulte d’eux, autre que le fait qu’ils sont normalement associés- pas que l’un est causé au moyen de l’autre !

 

Ils ont contredit l’observation et le bon sens avec cet avis, aussi bien que la révélation et la fitra (l’inclination naturelle), pour ne pas mentionner tous les autres groupes intellectuels. Plutôt ces intellects rient d’eux !

 

L’avis correct : Il y a une troisième catégorie, en dehors de ceux mentionnés par la personne qui interroge. Et qui est que le résultat décrété est prédestiné avec ses moyens appropriés, qui mènent à sa réalisation. Un de ces moyens est l’invocation. Il n’est pas prédestiné comme cela, sans aucun moyens (menant à sa réalisation), plutôt il est prédestiné avec ses moyens appropriés (qui assureront sa réalisation). Ainsi quand une personne rencontre les moyens, la chose décrétée arrivera. Et s’il ne rencontre pas ces moyens, la chose décrétée est refusée.

 

Donc satisfaire son appétit et étancher sa soif est prédestiné avec le fait de manger et de boire. Les enfants sont prédestinés au moyen des relations sexuelles. La récolte est prédestinée moyen de la plantation, et retirer l’âme d’un animal est décrétée avec l’abattage. De même, l’entrée au Paradis est prédestinée avec les bons actes, tandis que l’entrée au Feu de l’enfer est prédestinée avec les mauvais actes.

 

Cette catégorie est celle qui est véridique. Et c’est celle dont la personne qui interroge a été privée et qu’on ne lui a pas accordé.

 

Par l’imam ibn Qayim Al-Jawziya رحمه الله

Son livre Ad-Da wa-Dawa [la Maladie et le Remède] (page. 22-23)

2 décembre 2014

Les différents mondes et leurs différents habitants

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Les mondes sont au nombre de 3 :


1- Dar douniya : Le monde terrestre


2- Dar l-Barzakh : Le monde intermédiaire


3- Dar l-Akhira : Le monde de la vie future


Et les gens occupant ces trois mondes se divisent en trois catégories dont chacune se divisant elle-même en plusieurs parties :

 

 

1 Al-Mouminoun, les croyants, qui sont de deux sortes :

 

 

- As-sabiqouna wa houm l-Mouqaraboune : les premiers [ à suivre les ordres d'Allah sur terre ] qui sont les rapprochés [ d'Allah ].


- Ashab l-Yamin wa houm l-Abrar : les gens de la droite qui sont les pieux.

 

 

 

2 Les hypocrites, qui sont de deux sortes :

 


- Les hypocrites purs.


- les hypocrites ne possédant qu’une part de l’hypocrisie.

 

 

 

3 Les mécréants, qui sont de deux sortes :

 

 

- Ceux qui ont toujours étaient mécréants


- Al-koufar mourtadoune : ce sont les apostats

 

Extrait de QAWOULOU L-MOUFID FI ADILATI TAWHID de Sheikh Mohammad Ibn abdelwahab al-yamani al-wassabi رحمه الله

 

2 décembre 2014

Les raisons et le sagesses du jeune du mois de Chaban

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Pourquoi jeûner ce mois ?

 

 

 

gifs puces bullets C’est une Sunnah de notre bien-aimé Prophète صلى الله عليه و سلم


D’apres Aïcha رضي الله عنها
, il n’y avait pas un mois où le Prophète صلى الله عليه و سلم ne jeunait plus, que pendant le mois de cha’ban. Car il jeunait entièrement le mois de cha’ban. Et dans une autre version : il jeunait (entièrement) cha’ban à part quelques jours.
(Rapporté par Boukhari et Mouslim Voir ryadh assalihine hadith n°1247)

 

 

gifs puces bullets Les oeuvres sont élevées vers Allah durant ce mois


D’après Uussamah ibn zayd رضي الله عنه
 : j’ai dit :

 « ô Messager d’Allah ! Je ne t’ai pas vu jeuner un mois autant que cha’ban? »

 Il répondit:

« C’est un mois auquel les gens ne font pas attention, entre Rajab et Ramadan, et c’est un mois au cours duquel les oeuvres (al a’mal) sont montées au Seigneur de l’univers, et j’aime, alors que mon oeuvre est montée, être en état de jeune. »

(ahmad dans son Musnad 201/5 et annassa-iy dans « kitab as-siyam », chapitre « sawm an-nabiy » numéro 2367 et al-albani l’a rendu hassan dans sahih at-targhib numéro 1022 page 425)

 

 

gifs puces bullets Il permet de mieux aborder le mois de Ramadhân


Ibn Rajab رضي الله عنه
 dit :


« Il a aussi été évoqué comme sens pour le jeune de cha’ban que c’est comme un entrainement pour celui de Ramadan, ainsi il n’entrera pas dans le jeune de ramadan avec difficultés et peines mais plutot il aura été entrainé avant et en aura pris l’habitude, et il aura trouvé en jeunant cha’ban la douceur et le plaisir du jeune et donc, entrera dans la mois de ramadan avec force et tonus ! »

 

(Latâ-if al ma’ârif fima limawassim al-’am min al-wathâ-if)

 

 

Quelques sagesses du jeune du mois de Cha’bân

 

 

gifs puces bullets Il comporte les mêmes bonnes actions que le mois de Ramadhân  


Ibn Rajab رضي الله عنه
 dit :

  »Etant donné que cha’ban est comme une introduction à ramadan, alors ce mois comporte les memes choses que lui comme jeune, lecture du coran, sadaqa etc.. Salama ibn Souhayl disait : »Le mois de cha’ban c’est le mois des lecteurs ! » Habib ibn Thabit disait lorsque cha’ban entrait : »C’est le mois des lecteurs ! » Et ‘Amrou ibn Qayss al-Moulay fermait sa boutique et se consacrait à la lecture du coran ! »

 

 

gifs puces bullets Il permet d’occuper les moment d’inattention par des actes d’obéissance


« Il y a une indication qu’il est recommandable (isstihbab) d’occuper les moments d’inattention des gens, tout comme un groupe de salafs appréciaient le fait de vivifier le moment entre les deux ‘icha (le maghreb et l’ichaa) en faisant des prières et ils disaient « c’est une heure d’inattention ». C’est ainsi que dans le meme sens il a été recommandé d’évoquer Allah عز و جل
 au marché car c’est une évocation (dhikr) dans un lieu d’inattention. (Ibn Rajab)

 

 

gifs puces bullets C’est une oeuvre entre le serviteur et Son seigneur


Et parmi les bienfaits du fait de vivifier par les actes d’obéissance lors des périodes d’inattention : le fait que l’oeuvre est plus secrète, plus cachée (elle échappe à la vue) et ceci est meilleur pour les nawafil (actes surérogatoires), et surtout le jeune ! C’est un secret entre le serviteur et son Seigneur, et c’est pour cela qu’il a été dit sur le jeûne qu’il ne contenait pas d’ostentation, et il y avait des salafs qui ont jeuné pendant des années sans que personne ne le sache !! 

Il y en avait un qui sortait de chez lui au souk avec 2 raghayif (sorte de galette de pain), il les donnait en sadaqa sur le chemin et alors sa famille pensait qu’il les avait mangé (car il était sorti avec) et les gens du souk pensait qu’il avait déjeuné chez lui !!

Ils appréciaient également pour le jeuneur de montrer ce qui peut cacher son jeune : d’après Ibnu Mass’ud رضي الله عنه a dit : « Lorsque vous etes au matin et que vous jeunez ,alors embaummez vous de dihan » (pommade pour dresser les cheveux et la barbe, pour avoir une belle apparence et ne pas avoir l’air fatigué)
Qatada a dit : « Il est recommandé pour le jeuneur de s’embaumer, jusqu’à que s’efface la poussière grise du jeune » (Ibn Rajab)

 

 

gifs puces bullets Le mois de Sha’bân est pour Ramadhân, ce que sont les « rawatib » (prières rattachées aux 5 obligatoires) pour les prières prescrites


Ibn Rajab : « Le jeune de cha’ban est meilleur que le jeune des mois sacrés et le meilleur des jeunes surérogatoires (atatawou’) est celui qui est proche de ramadan avant et après, et son statut par rapport au jeune de ramadan est comme celui des « sunan arrawatib » avec les prières obligatoires avant et après. Tout comme les « sunan arrawatib » elles complètent la déficience (ou imperfection) des obligatoires (al-fara-id), 

Il en est de même pour le jeune avant et après le ramadan, tout comme les « sunan arrawatib » sont plus méritoires que des prières surérogatoires « absolu » (atatawo’ al motlaq), et bien le jeune avant et après ramadan est meilleur que celui qui se situe loin de celui-ci. »

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2 décembre 2014

La façon dont doit être rédigé le testament

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Ceci est la façon dont doit être rédigé le testament

 

Au nom d’Allah, le tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

 

Ceci est le testament de ……… Qu’il atteste qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah, Unique et sans associé. Et que Muhammad صلى الله عليه و سلم est son serviteur et son Messager et qu’Allah ressuscitera les habitants des tombes.

 

Je recommande à ma famille de craindre Allah, de se concilier entre eux, d’obéir à Allah et à son Messager. Et je leur fais la même recommandation qu’à fait Ibrâhîm à ses enfants et à Ya’qûb :

 

« ô mes fils ! Certes Allah vous a choisi la religion : ne mourrez point, donc, autrement qu’en Soumis ! »  (le coran, 2 :132)

 

Et je vous fais aussi la recommandation qu’a faite le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم à sa communauté :

 

« La prière, la prière ».

 

Et j’implore Allah de leurs accorder et leurs faciliter les actions qui me feront repos, miséricorde et m’octroieront l’agrément de mon Seigneur.

 

Je leurs demande donc d’exécuter mes volontés que voici :

 

1)    Qu’au moment de mon agonie, soit en ma présence certains savants et vertueux, pour qu’ils me rappellent le bon soupçon envers mon Seigneur et l’espoir en Sa miséricorde et Son pardon.

 

2)    Qu’ils me dictent l’attestation de foi à tout moment.

 

3)    Lorsque mon âme se séparera de mon corps, qu’ils me ferment les yeux et fassent de bonnes invocations en ma faveur. Et qu’ils se pressent à me préparer et à m’enterrer et ce, conformément à la sounna du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم

 

4)    Qu’ils n’autorisent pas les hurlements, de se frapper les joues, les lamentations et faire des invocations de l’époque préislamique.

 

5)    Interdire de lui dicter l’attestation de foi après le décès.

 

6)    Ne pas mettre un coussin ou autre sous ma tête, dans la tombe.

 

7)    Du fait de se contenter de consoler la famille du défunt lors de la première rencontre seulement.

 

8)    Interdire certaines coutumes (innovées) comme le fait de réciter du Coran pour le mort, le vendredi, le quarantième jour du décès ou autres innovation (bid’a).

 

9)    Ceci dit, je fais don d’une somme de ………Et ………de mes biens, et qu’il soit distribué aux pauvres parmi mes proches, les orphelins et particulièrement aux personnes qui pratiquent la sunna.

 

Je fais aussi don de ………. De mes biens, et je nomme (comme responsable pour cela) ………. Et que cela soit donné pour le prêche et l’orientation et la mise en pratique des préceptes de l’Islam.

 

Et je permets à ………..d’avoir un œil la dessus.

 

Je fais don aux étudiants (talabatu al-‘ilm) de tel(s) livre(s)………..

 

Et je m’innocente auprès d’Allah de toute acte ou parole qui contredit l’enseignement et son Messager صلى الله عليه و سلم

 

Ceci est le testament que j’ai notifié.

 

« Quiconque l’altère après l’avoir entendu, le péché ne reposera que sur ceux qui l’ont altéré ; certes, Allah est Audient et Omniscient » (le coran, 2 : 181)

 

Et j’implore Allah de m’accorder ainsi qu’à tous les musulmans une bonne fin et que ma dernière parole soit :

 

« IL N’Y A D’AUTRE DIVINITE QU’ALLAH »

 

« lâ ilâha illa llâh »

 

Gloire et louange à Toi, o Seigneur.

 

J’atteste qu’il n’y a nulle divinité si ce n’est Toi.

 

Je te demande pardon et me repends à Toi.

 

 

Année :………..                                                  Date :…………………

 

 

 

Premier témoin :                                           Deuxième témoin :

 

      ………………..                                                       ………………..

 

Signature du testamentaire :

 

 

 

Source : (tiré du livre : La mort ses exhortations et ses préceptes de Ali Hasan al-halabi حفظه الله)

2 décembre 2014

Dix profits à baisser le regard

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

1 - Baisser le regard permet de se conformer aux ordres d’Allah, ce qui constitue l’essence même du bonheur de l’homme. Rien n’est plus bénéfique au serviteur, dans cette vie d’ici bas comme dans l’au-delà, que de se conformer aux ordres de son Seigneur. Aussi, personne n’atteint le bonheur dans ce monde et dans l’au-delà qu’en s’y conformant et personne n’est touché d’un malheur si ce n’est pour les avoir négligés.

 

2 – Baisser le regard empêche cette flèche empoisonnée (le regard illicite) d’atteindre le cœur, ce qui le conduirait sans doute à sa perte.

 

3 - Baisser le regard permet de ressentir une intimité avec Allah et d’amener le cœur à se consacrer entièrement à Lui. Par opposition, poser son regard sur l’illicite disperse l’attention du cœur, le distrait et l’éloigne d’Allah. Et rien n’est plus nuisible à l’homme que de regarder tout ce qui peut être proscrit, dans la mesure où cela provoque chez l’homme un comportement désinvolte envers son Seigneur.

 

4 – Baisser le regard renforce le cœur et le réjouit . Inversement, le cœur de l’homme s’affaiblit et s’attriste lorsque celui-ci ne contrôle pas son regard.

 

5 - Baisser le regard illumine le cœur qui, au contraire, s’assombrit lorsqu’on le porte sur l’illicite. C’est pour cette raison qu’Allah a révélé le verset de la lumière à la suite du verset sur le regard, Allah dit :

« Dis aux croyants de baisser leur regard et de préserver leur chasteté »,

ensuite Il en a donné les fruits :

« Allah est la lumière des cieux et de la terre, Sa lumière est semblable à une niche dans laquelle il y a un flambeau ».

C’est-à-dire semblable à Sa lumière dans le cœur du croyant qui a accompli ses obligations et s’est éloigné des interdictions. Et lorsque le cœur s’illumine, il accepte une multitude de bonnes œuvres venant de toute part. Au contraire, lorsqu’il s’assombrit, il laisse place à un déluge de calamités qui l’atteint de tout coté. Donc, tout ce que l’on peut concevoir de blâmable, d’innovations, d’égarements, de suivi des passions, d’éloignement de la guidée et de ce qui conduit au bonheur, et d’occupation vers ce qui mène au malheur, tout ceci, seule la lumière qui se trouve dans le cœur peut le dissiper. Mais si cette lumière s’éteint, l’homme se retrouve alors comme l’aveugle qui cherche son chemin dans l’obscurité de la nuit.

 

6 – Baisser le regard donne au visage une expression de sincérité qui permet de distinguer le véridique de l’imposteur, le sincère du menteur. Shah ibn Shajâ’ Al-Karamânî disait : « Celui qui affiche son attachement à la sunna et s’astreint à un contrôle de soi permanent, détourne son regard de l’illicite, renonce a ses passions, et a pour habitude de manger des nourritures licites, alors l’expression de son visage ne trompe pas. » Et ainsi était Shah ibn Shajâ’.

 

7 – Baisser le regard raffermit le cœur et lui donne courage et force. Par sa grâce, Allah réunit en lui deux facultés : Le jugement et de discernement d’une part, et la maîtrise de soi d’autre part. Comme il est dit dans un récit (âthar) : « Iblîs fuit toute personne qui combat ses passions. » Et au contraire le diable suit celui qui est à l’opposé de cela de par le caractère abjecte, servile, méprisable et indigne de son âme. Comme l’a dit Al-Hasan : « Qu’ils avancent au son des sabots d’une mule ou du pas souple d’un cheval, l’humiliation du péché ne quitte jamais leur cœur. Ainsi Allah humilie celui qui Lui désobéit. » Allah veut en cela avilir ceux qui Lui désobéissent. Dans le Coran, la puissance et l’honneur sont liés à l’obéissance d’Allah. L’avilissement et l’humiliation sont liés à Sa désobéissance. Allah dit :

« La puissance appartient à Allah, ainsi qu’à Son Messager et aux croyants »

La foi se compose de paroles et d’actes; extérieurs et intérieurs. Allah dit :

« Celui qui cherche la Puissance, alors la puissance toute entière appartient à Allah, vers Lui monte la bonne parole par la bonne action qui l’élève ».

C’est-à-dire que celui qui veut la puissance, qu’il la cherche dans l’obéissance à Allah, le rappel de bonnes paroles, les œuvres pieuses, comme il est rapporté dans l’invocation de la prière de nuit. « Certes, ne sera pas humilié celui que Tu as protégé, et ne sera pas honoré celui que Tu as pris comme ennemi ». Celui qui obéit à Allah, Allah l’a protégé dans cette obéissance et il en tire honneur en fonction du degré d’obéissance. Et en Lui désobéissant, il s’éloigne de Lui et s’avilit par la même.

 

8 - Baisser le regard interdit au Diable l’accès au cœur, car il pénètre par le regard (interdit) et parvient au cœur plus vite que l’air ne pénètre dans un lieu vide. Le Diable lui représente alors l’image qu’il a vue et l’embellit, il en fait alors une idole à laquelle le cœur est accroché. Puis, il le surveille et l’éprouve en embrasant son cœur avec le feu des désirs qu’il alimente par des pêchés qu’il n’aurait jamais atteint sans ce regard illicite, mais le cœur est d’ores et déjà dans un feu ardent. Chaque souffle ne fait qu’attiser ce feu qui crépite maintenant, il est trop tard, le cœur est encerclé, cerné de toute part. comme une brebis au sein d’un enclos incendié. Ainsi, ceux qui regardaient l’illicite seront châtiés dans leur tombe par un lit de feu sur lequel les âmes seront déposées jusqu’à ce qu’elles soient réintroduites dans leurs corps (au Jour de la Résurrection). C’est ce qui fut montré en songe au prophète صلى الله عليه و سلم d’après un hadith authentique.

 

9 – Baisser le regard libère le cœur afin qu’il puisse méditer sur ce qui lui est bénéfique, et s’y consacrer. Au contraire, regarder l’illicite détourne le cœur, comme si cela s’immisçait entre l’homme et son cœur. Ses pensées le perdent et il suit ses passions en oubliant le rappel de son Seigneur. Allah dit :

« Et ne suis pas celui que nous avons rendu insouciant à Notre rappel, qui suit ses passions et dont le comportement est outrancier ».

Le regard illicite est la cause de ces trois maux.

 

10 - L’œil et le cœur sont liés, l’un est occupé par ce qui occupe l’autre. Le cœur n’est pur que par la pureté du regard et l’œil n’est pur que par la pureté du cœur. De même, le cœur se corrompt par la corruption du regard, et l’œil, par celle du cœur. Donc, si l’œil se corrompt, il entraînera le cœur. Il deviendra alors comme une poubelle dans laquelle se mêleront impuretés, souillures et saletés. Un tel cœur n’est pas en mesure d’acquérir la connaissance d’Allah, il n’est apte ni à L’aimer ni à revenir vers Lui. Comment ce cœur pourrait-il ressentir une intimité avec son Seigneur et goûter au plaisir de se rapprocher de Lui, alors qu’il contient tout ce qui y est contraire.

 

 

Ibn Qayyim Al-Jawziyyah رحمه الله

  

2 décembre 2014

Définition du mot « arabe »

بسم الله الرحمن الرحيم

 

A l’origine le mot « Arabe«  était un nom désignant trois types de gens 

 

1. Ceux dont la langue était l’Arabe

2. Ceux qui étaient enfants d’Arabes

3. Ceux qui vivaient sur les terres des Arabes qui correspondent à la péninsule arabique, à partir de la mer Qulzum [ancien nom de la mer rouge], la mer de Basra et de l’extrême limite du Yémen jusqu’à l’entrée du Shâm. Donc le Yémen est inclus dans leur terre mais pas al-Shâm. C’était la terre des Arabes, au temps de l’éveil et de la propagation des Arabes, et avant cela.

 

Lorsque l’Islam est apparu et s’est répandu jusqu’au grandes villes, les Arabes sont restés vivre dans ces terres, de l’extrême orient à l’extrême occident, et des côtes du Shâm et de l’Arménie. Et dans ces terres habitaient les Perses, les Romains, les Berbères et d’autres.

 

 

Les terres se divisaient en deux catégories 

 

1. Les lieux profondément marqués par la langue arabe au point où les gens ne connaissaient rien d’autre que la langue arabe.

Ou : les gens connaissaient l’Arabe et celui qui était « fabriqué » et qui s’était introduit dans la langue Arabe. C’est le cas de la majorité des gens du Shâm, l’Irak, l’Egypte, l’Andalousie etc… Et je pense que ce fut aussi le cas pour la Perse et le Khurasân dans le passé.

2. Les lieux où les non-arabes étaient nombreux ou en majorité comme les terres des Turcs, Khurasân [grande province dans le nord-est de l’Iran], l’Arménie, l’Azerbaïjan [actuellement situé à l’extrême nord de l’Iran] et d’autres pays semblables.

Ces endroits se divisent en deux : ceux qui étaient Arabes depuis le début et ceux qui étaient Arabes par résidence, et ceux qui n’étaient pas Arabes.

 

 

Les origines se divisent en trois catégories 

 

1. Les gens qui ont un lignage d’arabes et qui ont conservé la langue et le lieu d’origine arabes. Ou qui ont gardé la langue mais pas le lieu d’origine, ou le lieu d’origine mais pas la langue arabe. [1]

2. Les gens qui sont d’une descendance arabe à l’origine, en fait ils sont des Bâni Hâshim mais leur langue et leur lieu de résidence sont devenus non-arabes, ou l’un des deux [est devenu arabe]. [2]

3. Les gens qui ne connaissent pas leurs origines et qui ne savent pas s’ils ont une lignée Arabe ou non. La majorité des gens aujourd’hui sont dans ce cas, sans se soucier du fait qu’ils étaient Arabes par la langue et la résidence, ou non-arabes dans l’un des deux [cas].

 

 

Les Arabes se divisent en trois catégories au niveau de la langue 

 

1. Les gens qui parlent Arabe dans la prononciation, l’articulation et l’accent.

2. Ceux qui parlent Arabe dans la prononciation mais pas dans l’accent. C’est le cas de ceux qui se sont « arabisés », au début, ils n’ont pas étudié la langue arabe auprès des arabes, et parlaient d’autres langues. Puis ils ont par la suite appris la langue arabe. C’est le cas pour la plupart des gens de science qui ont appris l’arabe.

3. Les gens qui ne parlent que très peu l’arabe.

Donc dans ces deux groupes de gens, il y a ceux qui étaient profondément marqués par l’arabe, ceux qui ont été plus influencés par la langue non arabe, et ceux qui sont concernés par les deux cas, que ce soit par coutume ou tradition.

 

Donc si l’arabe doit se diviser selon l’origine, la langue, et la résidence, alors les règles sont différentes selon les cas, surtout en ce qui concerne le lignage et la langue.

 

Ce que nous avons mentionné jusqu’ici au sujet de l’interdiction d’imiter les non-arabes était très important aux débuts de l’Islam, pour les tout premiers hommes (les Sahabah). Puisque tout ce qui était le plus proche de leur guidée est préférable, et tout ce qui s’en éloignait est contradictoire, que l’opposant de cette guidée aujourd’hui soit un Arabe de par sa lignée ou par la langue. Et c’est ce qui nous est connu des Salaf. 

Al-Hâfidh Abu Tahir as-Silafi, dans «  Les vertus des Arabes « , rapporte de Abu Shihâb al-Hannât, de Jâbir bin Mûsa, de Abu Ja’far Muhammad bin ’Ali bin al-Hasan ibn ’Ali qui dit :« Quiconque naît dans l’Islam, est un Arabe. » C’est ce qui est rapporté par Abu Ja’far. Ceci, car celui qui est né dans l’Islam, est né dans un milieu arabe et s’est familiarisé avec leur langue. [3 ]

Source : Extrait de « Iqtidâ us-Sirât al-Mustaqim li Mukhalifa Ashâb ul-Jahîm ».

Auteur : Shaikh ul-Islam Ibn Taymiyyah  رحمه الله 

Notes :

 [1] Dans son explication de « Iqtidaa us-Sirat al-Mustaqîm » (Edition Istiqamah : Riyadh et Unayzah, 1416 AH, cassette n.13), le noble Shaikh Muhammad bin Salih al-Uthaymin  رحمه الله fut interrogé en ces termes :

« Est-ce possible qu’une personne qui ne connaît pas la langue arabe puisse être arabe par résidence et par descendance, même si elle n’en maîtrise pas la langue et le parler ? »

Le Shaikh répondit : « Oui, cela est possible, de manière claire, par exemple, si une personne réside dans la péninsule arabique mais ne sait pas parler l’arabe. Les domestiques et employés que nous avons et qui ne savent pas parler la langue arabe, ils se font adresser la parole par des enfants avec la langue des domestiques et des employés. Et parfois, un traducteur est nécessaire, alors un enfant traduira la langue du domestique en arabe. Ils ne sont pas arabes à l’origine, mais il est possible pour eux d’être arabes par la résidence, et non par la langue. »

 

[2] Dans son explication de «  Iqtidaa us-Sirat al-Mustaqîm  » (Edition Istiqamah : Riyadh et Unayzah, 1416 AH, cassette n.13), le noble Shaikh Muhammad bin Salih al-Uthaymin رحمه الله fut interrogé en ces termes :

« Qu’en est-il d’une personne qui est arabe par langue et lignage, mais qui aime les pays de l’Occident et des non-Arabes, est-ce que cette personne est arabe ? »
Le Shaikh répondit : « Cela n’est pas bien, une telle personne est arabe par la langue et la descendance, mais n’est pas arabe dans sa manière de penser. »

 

[3] Il est mentionné dans l’explication de «  Iqtidaa us-Sirat al-Mustaqîm  » (Edition Istiqamah : Riyadh et Unayzah, 1416 AH, cassette n.13), par le noble Shaikh Muhammad bin Salih al-Uthaymin رحمه الله , une narration de as-Silafi de Abu Qâsim al-Hallâl, de Abu Muhammad al-Hasan bin Husayn an-Nawbakhti, de ’Ali bin ’Abdillah al-Mubashir, de Ibn Harb al-Masha’i, de Ishaq al-Azraq, de Hishâm ibn Hassan, de Hasan qui le tient de Abu Hurayrah رضي الله عنه qui dit :  » Quiconque parle arabe est un arabe »

 

2 décembre 2014

Les ablutions du malade

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

- Les diverses situations du malade -

 

gifs puces bullets Il est interdit d’avoir recours au tayammum si sa maladie est bénigne et qu’en utilisant l’eau, il ne craint pas de mourir, d’attraper une maladie plus grave, de retarder sa guérison, d’intensifier sa douleur ou autres choses atroces.


gifs puces bullets Il est interdit d’avoir recours au tayammum s’il peut utiliser de l’eau tiède sans craindre un mal


gifs puces bullets Le tayammum est aussi permis lorsque l’on est malade au point qu’on est incapable de bouger et que personne n’est présent pour apporter de l’eau.


gifs puces bullets Si le malade est incapable de se purifier lui-même, c’est une tierce personne qui s’en chargera, soit par les ablutions, soit par le tayammum.


gifs puces bullets Si une blessure se trouve au niveau de certains membres à purifier, on les lavera à l’eau. Si cela est douloureux, il suffira de passer dessus les mains humides. Si même cela est douloureux, il faudra procéder au tayammum pour ces parties.


gifs puces bullets Si au niveau de certains membres se trouve une fracture et que le membre est recouvert d’un bandage ou d’un plâtre, il faudra passer les mains humides plutôt que de les laver. Nul besoin d’avoir recours au tayammum car passer les mains humides remplit le rôle purificateur de l’eau.


gifs puces bullets Il est permis de faire le tayammum sur un mur ou toute autre chose sableuse. Si le mur est recouvert autre que d’origine terrestre (peinture par exemple), on ne peut pas faire le tayammum. Il faut absolument que cela soit de constitution sableuse.


gifs puces bullets Il incombe au malade de purifier son corps de toute souillure. S’il n’en est pas capable, il accomplira la prière dans l’état où il se trouve, celle-ci sera tout à fait valable, nul besoin de la refaire.


gifs puces bullets Il incombe au malade d’accomplir la prière dans des vêtements propres. Si ceux-ci sont atteints d’une impureté, il devra les laver ou mettre d’autres vêtements propres. Si cela n’est pas réalisable, il accomplira la prière dans cet état, celle-ci sera valide et ne devra pas être refaite.


gifs puces bullets Il incombe au malade de faire sa prière sur quelque chose de propre, si celle-ci est souillée, il devra la laver ou la changer ou poser dessus autre chose de propre. Si cela n’est pas possible, il accomplira la prière dans cet état, elle sera valable et ne devra pas être refaite.


gifs puces bullets Le malade doit faire la prière à son heure, même si ses vêtements ou lui-même sont impurs ou que l’endroit au sol est impur (dans le cas où il est incapable de se purifier ou purifier son vêtement ou l’endroit où il prie).


gifs puces bullets Si la personne est atteinte d’incontinence urinaire, elle ne devra faire les ablutions pour accomplir la prière obligatoire qu’au moment de son heure, laver ses parties intimes puis les couvrir d’un tissu propre empêchant de souiller ses vêtements ou son corps. Après avoir fait les ablutions, elle accomplira la prière et devra agir de la sorte à l’heure de chaque prière obligatoire.


Extrait de : La purification et la prière du malade De Sheykhs ibn Baz et ibn El-Otheymine 
 رحمه الله

2 décembre 2014

Le Châtiment de l’Isthme

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Tout d’abord, qu’est ce que l’Isthme ?

Un isthme est quelque chose séparant deux entités : le ciel et la terre, ou ce monde et le monde de l’au-delà. En d’autres termes, c’est la période comprise entre la mort et la résurrection.

Il existe 3 étapes dans l’existence humaine.

La première = le séjour dans le ventre de la mère

La deuxième =  la vie dans laquelle nous commettons des bonnes ou des mauvaises actions

La troisième = la tombe ou l’Isthme

Beaucoup de témoignages montrent la réalité du châtiment de la tombe, ou châtiment de l’Isthme. Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

« Je suis passé à Badr et j’ai vu un homme sortir du sol. Un autre homme l’a frappé avec un bâton jusqu’à ce qu’il fut de nouveau rentré dans la terre. Puis tout cela recommença »

Le Messager صلى الله عليه و سلم continua en ces termes :

« C’était Abu Jahl ibn Hicham, qui sera puni de cette manière jusqu’au jour de la Résurrection ».

L’un des premiers musulmans a dit :

« Alors que nous passions près d’un point d’eau sur la route de Bassora, nous entendîmes le braiement d’un âne et nous demandâmes aux gens de ce lieu d’où venait ce cri. Ils répondirent que cela provenait d’un homme qui faisait partie des leurs et qui avait répondu à sa mère de braire comme un âne lorsqu’elle lui avait demandé de l’aider. Depuis sa mort, ce braiement a été entendu chaque nuit provenant de sa tombe »

 

 

* Travailler ici-bas pour l’au-delà *

 

L’auteur dit :

Pour confirmer ce que j’ai dit (à savoir que l’on doit travailler ici bas pour l’au-delà), je vais mentionner un rêve du Messager صلى الله عليه و سلم, en rappelant que tous les rêves des prophètes sont véridiques.

Il صلى الله عليه و سلم eut un rêve dans lequel il vit un Musulman. L’Ange de la mort vint lui prendre son âme mais son comportement correct envers ses parents arriva et chassa l’Ange de la mort.

Il vit un autre Musulman entouré par des chaytans. Puis son souvenir d’Allah (dhikr) vint et dispersa les chaytans.

Puis, il vit un troisième Musulman entouré par les Anges du châtiment. Sa prière arriva et le sauva de leurs mains.

La langue d’un 4ème Musulman pendait de soif et à chaque fois qu’il s’approchait d’un point d’eau, il en était refoulé. Puis son jeûne du mois de Ramadan arriva et lui donna à boire.

Il vit un autre homme qui essayait de s’approcher d’un cercle où des prophètes étaient assis, mais il en était refoulé. Sa grande ablution arriva, le prit par la main, et le fit s’asseoir dans le cercle.

Un autre Musulman était plongé dans l’obscurité. Il y était complètement perdu. Puis son Hajj et sa Umra arrivèrent et le guidèrent de l’obscurité vers la lumière.

Un autre Musulman était poursuivi par des flammes et des étincelles. Ses sadaqah arrivèrent et furent comme un écran entre lui et les flammes, et elles ombragèrent sa tête.

Un autre Musulman parlait à un groupe de croyants qui le boudaient. Son maintien des liens de parenté arriva et dit au groupe de croyants qu’il avait gardé les liens avec sa famille et il leur ordonna de lui parler. Puis les croyants lui parlèrent et lui serrèrent la main.

Un autre Musulman était encerclé par les Zabaniyyah (les Anges de Jahannam – l’enfer). Son commandement du bien et son pourchas du mal arrivèrent et le sauvèrent et le placèrent parmis les Anges de la Miséricorde.

Un autre Musulman était agenouillé avec un voile placé entre lui et Allah. Son bon tempérament arriva, le prit par la main et Allah le fit entrer en Sa présence.

Un autre Musulman reçut son livret dans sa main gauche. Sa crainte d’Allah arriva et prit son livret et le plaça dans sa main droite.

Les bonnes oeuvres d’un autre Musulman étaient légères dans la balance. Ceux parmis ses enfants qui étaient morts jeunes arrivèrent et rétablir l’équilibre dans la balance.

Un autre Musulman se tenait au bord de Jahannam. Son espoir en Allah vint et le sauva du feu.

Un autre Musulman était tombé dans le feu. Les larmes qu’il avait versé par crainte d’Allah arrivèrent et le sortirent du feu.

Un autre Musulman se tenait sur le Sirât en tremblant comme une feuille un jour de grand vent. Sa bonne opinion envers Allah arriva et dissipa sa terreur et il put ainsi continuer d’avancer.

Un autre Musulman se trainait sur le Sirât, parfois rampant et parfois contentant de se cramponner. Sa prière arriva et le remit sur ses pieds et le secourut.

Un autre Musulman atteignit les portes du Paradis mais elles lui étaient fermées. Son attestation qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah arriva et ouvrit les portes pour lui et le fit entrer au Paradis.

 


Parmi les rêves des premiers Musulmans, il y en a un rapporté par Yazid ibn Nu’amah رضي الله عنه
 qui a dit :

Une fille mourut de la peste d’Al-Jarif. Son père la rencontra en rêves après sa mort et lui demanda de lui décrire le monde de l’au-delà. Elle lui répondit : « Mon père, c’est un vaste sujet que celui-là. Nous savons mais nous ne pouvons pas agir. Toi tu peux agir mais tu ne sais pas. Par Allah, un ou deux actes de glorification et une ou deux rakats de la prière dans le livret de mes actions sont préférables pour moi au monde d’ici-bas et tout ce qu’il contient ».

La tombe exerce une étreinte à laquelle aucun croyant ou incroyant ne peut échapper. Après cette épreuve, le croyant est relâché tandis que l’incroyant reste dans une situation de châtiment.

La sagesse qui est liée à l’existence de cette étreinte dans la tombe est exprimé dans ce que Ibn Abi Ad-Dunya رضي الله عنه a rapporté d’après Mohammed At-Taymi رضي الله عنه. Il a dit que les gens considèrent que la terre est leur mère. Ils furent crées à partir d’elle et ils furent éloignés d’elle pendant un temps assez long. Quand ils y retournent, elle les serre comme une mère serre son fils après une longue absence lorsqu’il revient vers elle. Quiconque a obéit à Allah est étreint avec compassion et tendresse. Quiconque a désobéit à Allah est serré durement parce que la terre est en colère contre lui pour l’amour de son Seigneur.

Extrait de : Le voyage de l’âme après la mort De Ibn Al-Qayyim Al-Jawziyya 

 

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